Présidentielle 2025. Présidentielle 2025 : Jacques Fame Ndongo étrille les “présidents imaginaires” et dénonce une dérive politique absurde
Dans une sortie au vitriol qui fait déjà grand bruit dans les milieux politiques, le Ministre d’État, Ministre de l’Enseignement supérieur, le Pr Jacques Fame Ndongo, a signé un texte cinglant intitulé : « Président auto-proclamé élu : le nouveau statut imaginaire des psychopathes politiques ».
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Une diatribe en six points qui démonte, avec un ton mêlant ironie et rigueur, les prétentions de ceux qui se proclament “présidents élus” en dehors de tout cadre légal.
Deux “présidents imaginaires”, une même illusion
Dans son texte, le Pr Fame Ndongo n’y va pas par quatre chemins :
« Nous avons aujourd’hui deux présidents imaginaires, auto-proclamés élus », écrit-il, avant de souligner la contradiction entre le “président élu” de 2018 et celui de 2025.
L’universitaire dénonce une scène politique devenue, selon lui, une “mare aux chimères” où s’agitent des acteurs politiques en perte de repères.
« Un psychopathe ne sait pas qu’il est psychopathe », lâche-t-il d’entrée, comparant les postures des “présidents auto-proclamés” à des délires de l’imagination.
De la contradiction au cocasse imbroglio
Le Pr Fame Ndongo raille également la “réconciliation de façade” entre ces figures politiques, naguère ennemies jurées, mais désormais unies dans leur défiance à l’égard des institutions.
« Quand deux présidents auto-proclamés élus, jadis aux antipodes, se regardent aujourd’hui avec les yeux de Chimène, les récepteurs du message sont décontenancés », ironise-t-il.
Il évoque même des “chiffres préfabriqués par un cabinet occulte, truffés de fautes de calcul niveau CE2”, soulignant le ridicule de certaines contestations électorales.
La paix et la légalité comme boussole
Pour le ministre d’État, l’essentiel reste ailleurs : la stabilité et la légalité.
« L’immense majorité des Camerounais veut la paix et la légalité. Elle n’a qu’un seul et unique repère : le Conseil constitutionnel », rappelle-t-il, martelant que le verdict des urnes, issu des 31 761 procès-verbaux, s’imposera à tous.
Et de conclure, citant la célèbre maxime latine :
« Dura lex, sed lex — la loi est dure, mais c’est la loi. »
Une sortie qui, au-delà du verbe, confirme la ligne officielle du gouvernement : aucune auto-proclamation ne saurait remplacer la légitimité des institutions républicaines.
Cameroon 2025 Election: Jacques Fame Ndongo Slams “Imaginary Presidents” and Calls for Respect of the Law
In a sharply worded statement titled “Self-Proclaimed ‘Elected Presidents’: The New Imaginary Status of Political Psychopaths,” Cameroon’s Minister of State for Higher Education, Prof. Jacques Fame Ndongo, denounces those claiming to have won the 2025 presidential election outside official channels.
He accuses these “imaginary presidents” of living in “a swamp of illusions,” mocking their contradictions and their alliance of convenience.
“A psychopath doesn’t know he is one,” he writes, comparing their behavior to political delusion.
Fame Ndongo reaffirms that only the Constitutional Council has the authority to declare election results, and reminds all political actors that “the law is hard, but it is the law.”
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Mouahna Divine
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