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Présidentielle 2025. Me Akere Muna: Le Taureau et l'Arène, Pourquoi leur victoire n'est qu'une illusion

cameroun24.net Vendredi le 17 Octobre 2025 Opinion Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
En ce moment critique, les maîtres du régime sont enfermés dans l’illusion du taureau qui croit encore à une victoire possible.

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 La tête la première, ils chargent, trafiquant les résultats du scrutin et répandant le mythe d’une force inébranlable du président sortant dans les zones rurales – ces mêmes régions où la population ploie sous la misère, mais que l’on décrit pourtant comme comblant de suffrages leurs oppresseurs.

Mais la vérité est ailleurs. Le régime est ce taureau, aveuglé par sa propre arrogance, fonçant dans une arène qui ne lui appartient plus. Car désormais, cette arène est celle du peuple, une masse silencieuse, unie, déterminée et consciente, qui a parlé ouvertement et fortement pour le changement.
Au-delà de l’ethnie, de la religion ou du parti, le peuple camerounais attend une nouvelle aube.

Alors que les jours s’égrènent, la nation, l’Afrique et le monde retiennent leur souffle, espérant que le président sortant saura s’inspirer du geste historique de l’ancien président sénégalais Abdou Diouf, qui, en 2000, reconnut sa défaite et céda le pouvoir dans la dignité. Ce geste, symbole d’un courage rare sur le continent, demeure une boussole morale pour les démocraties africaines.

Après 43 ans d’endurance et de résilience, le peuple observe.
Se demandant si le Cameroun connaîtra, à son tour, un sursaut de grandeur — si le cœur de Diouf peut être cloné, ou si le taureau, dans sa charge finale et désespérée, continuera de ne voir que la cape rouge de son illusion, ignorant les matadors du destin qui attendent sa chute.

 

“Cameroon 2025: The Bull’s Illusion — When Power Charges Against the People”

The illusion of the Bull’s possible victory
By Barrister Akere Muna

At this critical moment, the masters of the regime are trapped in the illusion of the bull, still believing in a possible victory. Headfirst, they charge — manipulating election results and spreading the myth of the incumbent’s unshakable strength in rural areas. Ironically, these are the very regions that suffer most, yet are portrayed as joyfully filling the pockets of their oppressors.

But the truth is that this regime is the bull, blindly charging into an arena that no longer belongs to it. That arena now belongs to the people — a silent, determined, united mass that has spoken loudly and clearly for change, beyond ethnicity, religion, or party lines.

As the days go by, the nation, Africa, and the world hold their breath, hoping that the outgoing president will take inspiration from Senegal’s former president Abdou Diouf, whose graceful acceptance of defeat became a moral compass for African democracy.

After 43 years of endurance, the people are watching — wondering whether Diouf’s spirit of dignity can be reborn in Cameroon, or whether the bull, in its final desperate charge, will remain blinded by the red cape of its own illusion, oblivious to the matadors of destiny awaiting its fall.

 

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Ange NGO

 

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