USA. États-Unis : décès de Dick Cheney, tensions politiques et défis nucléaires sous l’ère Trump

cameroun24.net Mardi le 04 Novembre 2025 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
L’Amérique traverse une nouvelle séquence politique chargée. L’annonce du décès de Dick Cheney, ancien vice-président des États-Unis sous George W. Bush, a suscité une vague d’émotion et de souvenirs d’une époque où Washington dictait sa puissance au monde. Parallèlement, la Maison Blanche de Donald Trump multiplie les déclarations tranchées, entre dissuasion nucléaire, menaces budgétaires et bras de fer diplomatiques.

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Dick Cheney, la fin d’un faucon républicain

Dick Cheney est décédé à l’âge de 84 ans, entouré de sa famille, selon un communiqué relayé par le journaliste américain Jake Sherman sur X. Vice-président de 2001 à 2009, Cheney restera associé à la guerre en Irak et à la doctrine néoconservatrice qui a profondément marqué la politique étrangère américaine.
Connu pour ses positions conservatrices, il avait pourtant surpris le camp républicain en apportant son dernier vote à un démocrate libéral lors de la présidentielle de 2024. Un geste qui symbolisait, pour beaucoup, sa désillusion face à la dérive idéologique du parti.

Trump et la dissuasion nucléaire : vers un nouveau dialogue transatlantique

Sur le front stratégique, les États-Unis envisagent une réduction coordonnée des arsenaux nucléaires avec le Royaume-Uni et la France. C’est ce qu’a annoncé Robert Kadlec, candidat au poste d’assistant du secrétaire à la Défense chargé de la dissuasion nucléaire.
Kadlec a précisé vouloir « évaluer si de tels accords servent les intérêts nationaux » des alliés et des États-Unis, tout en tenant compte de « l’impact sur l’Otan ». Ses réponses écrites ont été préparées dans le cadre de son audition de confirmation devant le Sénat américain.

Washington réaffirme son bouclier nucléaire en Asie

Le chef du Pentagone, Pete Hegseth, a quant à lui réaffirmé à Séoul la protection nucléaire américaine envers la Corée du Sud, face aux menaces répétées du Nord.
« Nous restons engagés à protéger la Corée du Sud et à assurer la dissuasion nucléaire », a-t-il déclaré, en insistant sur la flexibilité stratégique des forces américaines dans la région, notamment face à la montée en puissance de la Chine.
Son homologue sud-coréen, Ahn Gyu-back, a de son côté confirmé que Séoul ne développerait pas d’arme nucléaire, préférant s’appuyer sur la coopération avec Washington.

Trump menace New York : le ton monte avant les municipales

Sur le plan politique intérieur, Donald Trump a encore frappé fort. Le président américain a menacé de réduire drastiquement les fonds fédéraux alloués à New York si le démocrate Zohran Mamdani, qu’il qualifie de « communiste », remporte les élections municipales prévues le 4 novembre.
Trump a estimé que la victoire de Mamdani mènerait la ville « à la catastrophe économique et sociale ». Il a même encouragé les électeurs à soutenir Andrew Cuomo, candidat indépendant et ancien gouverneur démocrate :

« Je préférerais qu’un démocrate expérimenté réussisse plutôt qu’un communiste inexpérimenté qui a déjà échoué. »

Entre nostalgie d’un passé républicain fort et radicalisation du discours politique, l’Amérique semble aujourd’hui tiraillée entre ses faucons d’hier et ses nouveaux gladiateurs du verbe.

 


United States: Dick Cheney’s Death, Trump’s Threats, and Nuclear Strategy Shifts

America is entering another turbulent phase. The death of Dick Cheney, former U.S. Vice President under George W. Bush, marks the end of a political era defined by hardline conservatism and global power projection.

At 84, Cheney passed away surrounded by his family, according to journalist Jake Sherman. As the architect of the Iraq War, Cheney was both feared and respected. In his final political gesture, he stunned Republicans by voting for a liberal Democrat in 2024, signaling his growing disillusionment with the party’s current direction.

Meanwhile, Donald Trump’s administration pushes an assertive defense and nuclear agenda. Nominee Robert Kadlec announced plans to discuss joint nuclear arsenal reductions with the UK and France, while Defense Secretary Pete Hegseth reaffirmed the U.S. nuclear umbrella over South Korea amid tensions with the North.

On the domestic front, Trump threatened to cut federal funding for New York City if “communist” candidate Zohran Mamdani wins the upcoming mayoral election, urging voters to instead support independent candidate Andrew Cuomo.

From Cheney’s legacy to Trump’s rhetoric, the U.S. political landscape continues to oscillate between conservative nostalgia and confrontational populism.

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Ekanga Ekanga Fernand 

 

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