Dans une lettre de démission cinglante, Zock Zang Jean Philippe quitte le Parti de l'Alliance Libérale, fustigeant l'écart entre les « rumeurs » sur les résultats et le silence complice de sa propre formation.

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Un séisme politique vient de frapper le Parti de l'Alliance Libérale (PAL). En pleine période de tension post-électorale, son Secrétaire Général, Zock Zang Jean Philippe, a rendu public son départ fracassant du parti, dans une lettre de démission adressée au président Célestin Bédigui. Un acte de rupture lourd de sens, qui jette une lumière crue sur les luttes intestines et les dérives qui mineraient l'opposition camerounaise.

La lettre, datée de ce jour depuis Berlin, est un réquisitoire sans concession. Zock Zang y justifie sa décision par un « devoir moral et politique » face au silence assourdissant du PAL au moment où « les jeunes Camerounaises et Camerounais (…) expriment aujourd'hui leur désarroi ». Il pointe du doigt le fossé grandissant entre la base du parti, désemparée par le déroulement du scrutin et les « rumeurs » persistantes sur les résultats, et la direction qu'il accuse de complaisance.

La trahison des urnes et la fracture générationnelle

Le cœur de la crise réside dans la perception d'une « confiscation de la volonté populaire ». L'ancien numéro deux du PAL évoque une « déception profonde » qu'il a personnellement perçue sur le terrain. En restant silencieux, estime-t-il, le parti de l'Alliance Libérale trahirait la confiance des électeurs, particulièrement celle de la jeunesse qui s'était rendue aux urnes « avec foi et espoir ».

Pour Zock Zang, continuer à exercer ses « hautes responsabilités » reviendrait à « cautionner un silence qu'il ne comprend pas » et à renier ses propres convictions. Il invoque la « rigueur morale », la « science politique » et la « cohérence » comme les seules boussoles valables face à ce qu'il présente comme une trahison des idéaux démocratiques.

Une démission immédiate et sans appel

La rupture est nette, totale, et avec « prise immédiate ». Zock Zang Jean Philippe ne se contente pas de quitter son poste de Secrétaire Général ; il tourne également la page sur son « appartenance au Parti de l'Alliance Libérale ». Un geste fort qui souligne l'irréconciliabilité de sa position avec la ligne actuelle du parti.

Ce coup d'éclat, signé par celui qui était également le « Coordinateur Refondation 2025 », pose une question cruciale : le PAL, et plus largement l'opposition, peuvent-ils incarner le changement s'ils reproduisent en leur sein les pratiques qu'ils dénoncent ? La démission de Zock Zang n'est pas qu'un fait divers ; c'est le symptôme d'une crise de légitimité qui pourrait bien redéfinir les équilibres politiques au Cameroun dans les jours à venir.
 

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SHOCKING RESIGNATION ROCKS LIBERAL ALLIANCE PARTY: SECRETARY GENERAL QUITS, DENOUNCES "SILENCE" ON ELECTORAL RUMORS

A political earthquake has hit the Liberal Alliance Party (PAL). In the midst of a tense post-electoral period, its Secretary General, Zock Zang Jean Philippe, has announced his dramatic departure from the party in a scathing resignation letter addressed to President Célestin Bédigui. This act of rupture sheds a harsh light on the internal struggles and alleged misconduct plaguing the Cameroonian opposition.

In the letter, dated today from Berlin, Zock Zang justifies his decision as a "moral and political duty" in the face of the PAL's deafening silence while "young Cameroonians (...) are expressing their dismay." He highlights the growing gap between the party's base, bewildered by the electoral process and persistent "rumors" about the results, and a leadership he accuses of complacency.

The core of the crisis lies in the perception of a "confiscation of the popular will." The former PAL number two mentions a "profound disappointment" he personally witnessed on the ground. By remaining silent, he argues, the Liberal Alliance Party is betraying the trust of voters, especially the youth who went to the polls "with faith and hope."

For Zock Zang, continuing in his role would mean "endorsing a silence [he] does not understand" and renouncing his own convictions. He cites "moral rigor," "political science," and "coherence" as his guiding principles in the face of what he describes as a betrayal of democratic ideals.

The break is clean, total, and effective "immediately." Zock Zang Jean Philippe is not only leaving his position as Secretary General but is also ending his "membership in the Liberal Alliance Party." This strong gesture underscores the irreconcilable nature of his position with the party's current line.

This move, signed by the man who was also the "Coordinator for Refoundation 2025," raises a crucial question: can the PAL, and the opposition at large, embody change if they replicate the very practices they denounce? Zock Zang's resignation is more than an isolated incident; it is a symptom of a legitimacy crisis that could redefine Cameroon's political landscape in the coming days.
 

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Mouahna Divine 

 

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