Technologie. Les grandes sociétés technologiques sont mieux renseignées que les services secrets

cameroun24.net Samedi le 01 Juin 2024 Opinion Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Ces 20 dernières années, les grandes entreprises technologiques sont essentiellement devenues des sociétés de renseignement qui disposent de plus d'informations que les services de renseignement.

ADS

 L'amiral néerlandais Rob Bauer, chef du Comité militaire de l'Otan, a exprimé ce point de vue lors d'une allocution prononcée dans le cadre du forum du Dialogue Shangri-La à Singapour, tout en estimant que la société devrait être moins sensible aux données personnelles lorsqu'il s'agit de questions liées à la sécurité et au bien-être des citoyens.

"Je pense qu'au cours des 20 dernières années, les grandes entreprises technologiques commerciales sont devenues essentiellement des entreprises de renseignement. Elles sont presque devenues des agences de renseignement parce qu'elles collectent des informations d'une manière telle qu'elles en savent probablement encore plus sur nous que les agences de renseignement", a-t-il déclaré.

"Google sait tout: ce que vous cherchez, où vous êtes, et parfois des choses que même nos gouvernements ne sont pas autorisés à savoir. Mais il est également intéressant de constater que nos concitoyens, nous-mêmes, livrons nos données en trois clics parce que nous voulons [utiliser telle ou telle] application", a averti M. Bauer que cite TASS.

"Et si le gouvernement demande s'il peut regarder votre téléphone pendant trois secondes, il y aura une révolution", a-t-il regretté, notant que la société était "allée trop loin" en donnant la priorité aux intérêts de l'individu plutôt qu'à ceux de l'ensemble de la communauté.

"Je pense que nous sommes allés trop loin [dans notre attitude à l'égard de ce qui se passe, où l'accent est mis sur] "moi". [Nous nous préoccupons de ma sécurité, de ma vie privée, de ma liberté, de mon bonheur, tout tourne autour de moi. À l'autre bout de l'échelle, il y a le "nous". Dans certains pays, ce "nous" est trop présent, mais je pense que nous devons nous éloigner un peu [d'une approche centrée sur] le "moi". Car lorsqu'il s'agit de notre sécurité et de notre bien-être, la société n'est pas la somme de nombreux "moi"", a-t-il conclu.

AN

ADS

 

ADS

ADS

Les plus récents

Rechercher un article

ADS

ADS