Présidentielle 2025. Trois jours de villes mortes : Martin Camus MIMB tacle l’aristocratie descendue dans les marchés

cameroun24.net Mercredi le 05 Novembre 2025 Humour Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Alors que le Cameroun vit au ralenti depuis l’appel à trois jours de villes mortes lancé par Issa Tchiroma Bakary, qui revendique la victoire à la présidentielle du 12 octobre 2025, certaines scènes inattendues émergent dans les villes du pays.

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Et c’est le journaliste Martin Camus MIMB qui a trouvé les mots justes pour décrire la situation avec son habituelle verve et un brin d’ironie :

« Qui pouvait imaginer que les “Chefs de terre” qui ne reçoivent que sur audience et après des négociations, seraient avec des mégaphones dans les marchés, entrain de supplier la maman que leur secrétariats ne laisseront jamais entrer, de venir vendre ? C’est au moins quelque chose de gagné : L’humilité qui mène par un but à zéro face à l’ivresse des positions sociales. Profitez donc et posez tous vos problèmes ! »

Une sortie aussi savoureuse que piquante, signée du chroniqueur sportif devenu, ces dernières années, une véritable conscience sociale.

Pendant que les grandes villes camerounaises observent un calme quasi total — boutiques fermées, taxis rares, marchés clairsemés — certains responsables administratifs multiplient les appels à la reprise des activités. Et c’est précisément cette inversion des rôles que MIMB tourne en dérision : les puissants d’hier, mégaphones en main, redécouvrant les réalités du peuple.

Dans une atmosphère politique tendue, entre revendications électorales et colère populaire, cette petite touche d’humour fait du bien. Et rappelle surtout que, dans la comédie du pouvoir, l’humilité reste la plus belle des leçons.

 


Three Days of Ghost Towns: Martin Camus MIMB Mocks Cameroon’s “Big Men” Begging in Markets

As Cameroon observes three days of “ghost towns” following Issa Tchiroma Bakary’s call after the disputed October 12, 2025 presidential election, journalist Martin Camus MIMB has delivered a sharp and humorous take on the unfolding scenes.

“Who could imagine that the ‘landlords of power,’ who usually receive people only by appointment, would now be in markets with megaphones, begging the same women their secretaries would never let in to come sell? At least we’ve gained something — humility is leading one-nil against the arrogance of social status!”

A witty observation that has gone viral online, capturing the irony of elites suddenly rediscovering their people — and perhaps their own humanity — amid a political standoff that has paralyzed much of the nation.
 

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Viviane GEMELE

 

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