Le président de la Fed, Jerome Powell, a reconnu mardi que les responsables de politique monétaire aux États-Unis n'étaient pas assez confiants dans la trajectoire de l'inflation pour pouvoir baisser les taux, alors que les derniers chiffres concernant le pays ont surpris à la hausse.

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 En Europe, la confirmation par Eurostat du ralentissement de l'inflation en zone euro en mars apporte un soulagement et conforte les attentes d'une réduction des taux d'intérêt de la Banque centrale européenne (BCE) en juin malgré les risques géopolitiques et les doutes sur les plans de la Réserve fédérale américaine.

Les rendements obligataires de la zone euro diminuent mercredi. Le rendement à dix ans du Bund allemand ressort à 2,461% à 17h00 UTC. Les marchés obligataires américains diminuent plus fortement après les hausses récentes: celui à dix ans évolue à 4,585%. Le dollar se replie légèrement (-0,02%) face à un panier de devises de référence, tout en restant à proximité de son plus haut de 5 mois et demi, tandis que l'euro gagne 0,32% à 1,0652 dollar. Les prix du pétrole reculent mercredi en raison de la probable augmentation des stocks hebdomadaires américains. Le Brent perd 2,79% à 87,51 dollars le baril.

La Bourse de Casablanca

Le Masi progresse de 0,17% à la clôture, à 13.384,83 points.

L’Autorité marocaine du marché des capitaux (AMMC) a publié les transactions effectuées en mars des sociétés ayant racheté leurs propres actions. La Banque centrale populaire (BCP) a acheté 48.497 actions au cours moyen de 294,11 dirhams et a vendu 111.331 actions au cours moyen de 296,56 dirhams. La BCP détient encore 340.860 actions propres (part du capital de 0,168%). Maroc Telecom a racheté 88.948 actions au cours moyen de 101,79 dirhams et en a vendu 43.659 au cours moyen de 102,33 dirhams. La société détient encore 79.326 de ses actions. Enfin, Travaux généraux de construction de Casablanca (TGCC) n’a acheté aucune action, mais a vendu 1.500 actions au cours moyen de 259 dirhams et détient encore 2.136 actions propres (part du capital de 0,007%).

La Bourse de Tunis

Le Tunindex a repris faiblement sa marche en avant après sa légère chute de la veille. L’indice termine la séance en hausse de 0,16%, à 9.011,64 points. La Banque internationale arabe de Tunisie (Biat) termine en tête des volumes d’échanges et perd 0,22%.

Le bénéfice net de BNA Bank au titre de l’année 2023 a atteint 190 millions de dinars, soit une augmentation de 19,3% par rapport à 2022. En outre, le conseil d’administration de la banque va proposer un dividende de 0,90 dinar par action, ce qui représente un montant de 57,6 millions de dinars, soit 30% du résultat net de l’exercice 2023.

One Tech Holding a obtenu l’accord du ministère du Commerce quant à la cessation de ses actions dans Helioflex, société spécialisée dans l’emballage pharmaceutique. One Tech Holding devrait gagner 5,5 millions d’euros dans cette transaction.

Selon la Banque mondiale, le PIB de la Tunisie devrait retrouver en 2024 son niveau d’avant le Covid-19. La croissance du pays devrait en effet atteindre 2,4% en 2024, puis 2,3% en 2025 et en 2026. Le déficit budgétaire devrait diminuer pour atteindre 6,1% du PIB en 2024 contre 6,7% en 2023. Par ailleurs, la Banque mondiale prévoit une augmentation de la pauvreté, avec une hausse estimée à 1,5% sur la base du seuil de pauvreté de la tranche inférieure des revenus moyens.

La Bourse régionale des valeurs mobilières

Tout comme le Tunindex, le BRVM Composite rebondi et gagne 0,61% en fin de séance, à 219,36 points. Parmi les titres les plus échangés, la Société africaine de plantations d'hévéas (Saph) Côte d’Ivoire enregistre la plus forte progression de la journée (+7,43%) après avoir subi quatre jours de décote.

Le taux effectif global (TEG) moyen sur les crédits dans la Communauté économique et monétaire de l'Afrique centrale (Cemac) grimpe à 10,43% au quatrième trimestre 2023 contre 9,27% au trimestre précédent, selon le rapport de politique monétaire fourni par la Banque des États de l'Afrique centrale (BEAC). La hausse du coût du crédit est liée à l’orientation restrictive de la politique monétaire de la BEAC depuis le troisième trimestre 2022.

DCK avec TASS

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