Haïti. Le chef de gang haïtien Jimmy Chérizier va plonger le pays dans une guerre civile si Henry reste au pouvoir

cameroun24.net Mercredi le 06 Mars 2024 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Le chef de l'un des plus puissants gangs d'Haïti, Jimmy Chérizier, surnommé «Barbecue», a brandi la menace d'une guerre civile dans le pays si le premier ministre Ariel Henry restait en poste, a rapporté l’Agence France-Presse (AFP).

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"Si Ariel Henry ne démissionne pas, si la communauté internationale continue de le soutenir, nous allons nous tout droit vers une guerre civile qui conduira à un génocide", a-t-il déclaré, relayé par l’AFP. Le chef de gang a appelé à empêcher un groupe de riches de décider du sort des habitants ordinaires. "Soit Haïti devient un paradis pour nous tous, soit un enfer pour nous tous", a-t-il souligné.

Les affrontements entre les gangs et les forces de l'ordre près de l'aéroport international de Port-au-Prince se poursuivent depuis jeudi. Ils ont commencé en l'absence d'Henry, qui s'était envolé pour le Kenya afin de négocier l'envoi d'un contingent international dans son pays relate TASS. Selon l'agence Associated Press, le 5 mars, l'avion d'Henry, qui revenait via les États-Unis, n'a pas pu atterrir à l'aéroport de Port-au-Prince en raison de coups de feu. L'avion a ainsi été contraint d'atterrir sur l'île de Porto Rico. Selon le média Haiti24, les autorités de la République dominicaine, pays frontalier d'Haïti, n’ont pas autorisé l’atterrissage de l’avion transportant le premier ministre haïtien sur leur territoire.

La situation sécuritaire et humanitaire s’est détériorée en Haïti après l’assassinat du président Jovenel Moïse dans la nuit du 6 au 7 juillet 2021 et le tremblement de terre survenu au mois d’août qui a fait plus de 2.200 morts. Selon la chaîne de télévision Tele Sur, les gangs armés contrôlent plus de 80% de la capitale et renforcent leurs positions dans d’autres régions du pays. Auparavant, on a appris qu’un certain nombre de groupes criminels envisageaient de renverser le gouvernement Ariel Henry par la force.

Le 1er mars, le Kenya et Haïti ont signé un accord en vertu duquel Nairobi enverra un contingent d’un millier de policiers kenyans sur l’île pour lutter contre les gangs armés.

DCK

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