Economie. Entre Washington, Pékin et Bruxelles : L’Europe joue à saute-mouton économique !

Bruxelles ne veut ni du riz cantonais, ni du burger XXL comme plat principal.
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Michal Baranowski, sous-secrétaire d’État polonais au Développement économique – et surtout président en exercice du Conseil de l’UE – l’a dit sans tourner autour du pot : "Même si nos discussions avec les États-Unis échouent, on ne se jettera pas dans les bras de la Chine !"
Voilà qui a le mérite d’être clair ! Pas question donc pour l’Union européenne de troquer son hot-dog mal cuit contre du porc au caramel diplomatique, même si le menu américain reste épicé par les droits de douane façon Trump, à 10 voire 25% sur 70% des exportations européennes.
Et Bruxelles ne reste pas les bras croisés. Lundi, les 27 ont sorti la carte "stop à la Chine", en restreignant l’accès des entreprises chinoises au juteux marché européen des produits médicaux. Une décision qui risque de faire tousser Pékin…
Dans les coulisses, ça chauffe : l’Europe prévoit de frapper fort – jusqu’à 95 milliards d’euros en représailles commerciales contre les États-Unis si les négociations échouent. La Commission européenne a déjà sorti les calculettes et affûté les stylos : taxes en embuscade !
Pendant ce temps, au téléphone rouge entre puissances, Xi Jinping et Donald Trump ont repris langue, selon l’agence Xinhua. Appel lancé par Trump himself. Objectif ? Relancer le tango sino-américain. Pas sûr que Bruxelles ait été invitée à la danse.
Pendant que les géants balancent des sanctions comme des coups de pied de kung-fu, l’Europe tente de jouer les équilibristes sur un fil diplomatique tendu. Pas facile quand on a une Chine prête à bondir et un oncle Sam qui fait la sourde oreille.
EU Refuses to Choose Between Uncle Sam and the Dragon
The European Union won’t be turning to China even if trade talks with the United States collapse. That’s the message from Michal Baranowski, Poland’s Undersecretary of State for Economic Development – and current chair of the EU Council.
"If it doesn’t work out with the US, we won’t just go to China," he told Euractiv. No Plan B with Beijing.
Earlier this week, EU member states agreed to restrict access for Chinese firms to the European medical products market, under the 2022 regulation on foreign access to public procurement. That could ignite a new front in EU-China trade tensions.
The EU is also sharpening its tools against Washington: a €95 billion list of American imports could soon face retaliatory tariffs if the US doesn’t back down from Trump-era duties (10–25% on roughly 70% of EU exports).
Meanwhile, a phone call between Chinese President Xi Jinping and former US President Donald Trump has been confirmed by Xinhua. Details? Still under wraps. But sources in Washington say it's part of efforts to reboot trade talks.
With Beijing flexing, Washington taxing, and Brussels juggling, the global economic theater is in full swing — and the EU is trying not to drop the ball.
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Ekanga Ekanga Fernand (Stagiaire)
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