Dans un communiqué officiel, le Président d'ELECAM, Enow Abrams Egbe, somme les prétendants à la magistrature suprême de désigner sans délai leurs représentants à la Commission Nationale de Recensement Général des Votes (CNRGV). Une étape cruciale et obligatoire pour la transparence du scrutin du 12 octobre.

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La course au palais d'Etoudi entre dans une phase décisive et hautement technique. Elections Cameroon (ELECAM), l'institution en charge de la gestion du processus électoral, a lancé un appel pressant, ce jeudi 4 septembre, à l'ensemble des candidats à l'élection présidentielle.

Par la voix de son Président du Conseil Electoral, Enow Abrams Egbe, ELECAM invite officiellement les camps de tous les candidats à procéder, « dans les meilleurs délais possibles », à la désignation de leur représentant au sein de la Commission Nationale de Recensement Général des Votes (CNRGV). Cette injonction, formalisée par un communiqué de presse, se base sur les dispositions impératives de l’Article 68 du Code électoral camerounais.

La CNRGV n'est pas une simple formalité. Cette commission est l'instance clé, le centre névralgique où se jouera une part essentielle de la crédibilité du scrutin. C'est en son sein que seront centralisés, compilés et proclamés les résultats provisoires de la présidentielle. La présence et la vigilance des représentants de chaque candidat sont donc fondamentales pour assurer la supervision et la validation de chaque étape de ce processus sensible.

Le ton du communiqué, bien que protocolaire, ne laisse place à aucune ambiguïté : la diligence est de mise. ELECAM « compte sur la diligence de tous » et demande une communication rapide de l'acte de désignation afin de pouvoir constater la composition de cette commission aussi cruciale que stratégique.

Cet appel est perçu dans les milieux politiques comme le véritable coup d'envoi de la mécanique logistique et légale du scrutin. Un test de réactivité pour les candidats, mais surtout un premier engagement sur le terrain de la transparence et du respect scrupuleux du code électoral. Toute délai ou absence de désignation pourrait être interprétée comme un désintérêt pour le contrôle du processus, un risque que nul candidat sérieux ne peut se permettre de prendre à moins de deux mois du jour J.

 

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Cameroon's 2025 Presidential Election: ELECAM Issues Final Call to Candidates, Electoral Machine Springs into Action

In an official release, the Chairman of ELECAM, Enow Abrams Egbe, urges all presidential hopefuls to immediately appoint their representatives to the National Vote Tallying Commission (CNRGV). A crucial and mandatory step for the transparency of the October 12th poll.

The race for Cameroon's presidency is entering a decisive and highly technical phase. Elections Cameroon (ELECAM), the body overseeing the electoral process, issued an urgent call on Thursday, September 4th, to all presidential candidates.

Through its Chairman of the Electoral Council, Enow Abrams Egbe, ELECAM officially invites all candidates' camps to proceed "as soon as possible" with the appointment of their representative to the National Vote Tallying Commission (CNRGV). This injunction, formalized by a press release, is based on the mandatory provisions of Article 68 of the Cameroonian Electoral Code.

The CNRGV is not a mere formality. This commission is the key body, the nerve center where a essential part of the election's credibility will be determined. It is here that the provisional results of the presidential election will be centralized, compiled, and proclaimed. The presence and vigilance of each candidate's representative are therefore fundamental to ensuring the supervision and validation of each step of this sensitive process.

The tone of the release, although formal, leaves no room for ambiguity: diligence is required. ELECAM "is counting on the diligence of everyone" and requests the swift communication of the act of appointment to finalize the composition of this crucial and strategic commission.

This call is seen in political circles as the true starting shot for the poll's legal and logistical machinery. A test of reactivity for the candidates, but above all, a first commitment to the field of transparency and scrupulous respect for the electoral code. Any delay or failure to appoint a representative could be interpreted as a lack of interest in controlling the process, a risk no serious candidate can afford to take less than two months from D-Day.
 

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Ange NGO

 

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