Présidentielle 2025. Cameroun 2025 : Ces candidats fantômes qui hantent encore la présidentielle et sèment la confusion

Cameroun 2025 : Quand l’improvisation politique prend le pas sur la crédibilité électorale
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Les élections présidentielles au Cameroun sont souvent marquées par des candidatures aussi nombreuses que controversées. En 2018, Elecam avait rejeté 18 dossiers pour non-conformité aux exigences légales. Aujourd’hui, certains de ces mêmes candidats reviennent à la charge pour 2025, alimentant les interrogations sur le sérieux du processus électoral.
Des dossiers incomplets, une tendance récurrente
Parmi les motifs de rejet en 2018, plusieurs irrégularités reviennent comme un leitmotiv :
- Absence de cautionnement électoral (presque tous les candidats rejetés)
- Liste des 300 signatures manquante (cas récurrent pour les indépendants et petits partis)
- Documents administratifs introuvables (extrait de naissance, casier judiciaire, certificat de non-imposition)
Des noms comme Bertin Kisob (CPSJ), Fouda Essomba (MCPSD), Tuile Tuile Roger (DLC) ou Zeh Amvene (indépendante) avaient vu leurs candidatures écartées. Pourtant, les voilà de nouveau dans l’arène en 2025.
Une crise de gouvernance électorale ?
Pour la Pr. Viviane Ondoua Biwole, cette situation révèle une "profonde crise de gouvernance". "Dans un pays sérieux, certaines conditions sont non négociables", assène-t-elle. En 2025, sur 82 dossiers déposés, beaucoup n’auraient même pas dû franchir la porte d’Elecam avant un premier tri.
L’institution électorale camerounaise est-elle trop laxiste ? Ou assiste-t-on à une stratégie délibérée de certains acteurs pour semer le trouble dans le processus ?
Une chose est sûre : à quelques mois du scrutin, la crédibilité des candidatures reste un défi majeur pour Elecam.
Cameroon 2025: The Ghost Candidates Haunting the Presidential Election – Elecam Raises Alarm
Cameroon’s presidential elections are often marked by a flood of controversial candidacies. In 2018, Elecam rejected 18 applications for failing to meet legal requirements. Now, some of these same candidates are back for 2025, raising serious questions about the electoral process’s credibility.
Incomplete Files: A Recurring Trend
Common reasons for rejection in 2018 included:
- Missing electoral deposit (almost all rejected candidates)
- Lack of 300 required signatures (frequent issue for independents and small parties)
- Missing administrative documents (birth certificate, criminal record, tax clearance)
Names like Bertin Kisob (CPSJ), Fouda Essomba (MCPSD), Tuile Tuile Roger (DLC), and Zeh Amvene (independent) had their bids rejected. Yet, they are back in the race for 2025.
An Electoral Governance Crisis?
For Prof. Viviane Ondoua Biwole, this reflects a "deep governance crisis." "In a serious country, some conditions are non-negotiable," she insists. In 2025, out of 82 submitted files, many shouldn’t have even made it past Elecam’s preliminary checks.
Is Cameroon’s electoral body too lenient? Or are some actors deliberately sowing chaos in the process?
One thing is clear: with the election approaching, the credibility of candidacies remains a major challenge for Elecam.
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Ange NGO
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