Elecam. Maurice Kamto demande la démission du Directeur Général d'Elecam Eric Essousse et des membres du Conseil Électoral

cameroun24.net Mardi le 30 Avril 2024 Opinion Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Dans une nouvelle déclaration rendu publique ce mardi 30 avril 2024, le Président du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun accuse ces derniers de menacer la paix social au Cameroun.

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DÉCLARATION SUR LA FORFAITURE ELECTORALE DU DIRECTEUR GENERAL D'ELECAM, MONSIEUR ÉRIC ESSOUSSE, ET DEMANDE DE SA DÉMISSION OU DE SA RÉVOCATION AINSI QUE DE CELLE DES MEMBRES DU CONSEIL ÉLECTORAL, POUR COMPLOT CONTRE LA PAIX AU CAMEROUN.



Monsieur le Directeur Général d'ELECAM, monsieur Éric ESSOUSSE, est en mission commandée contre le peuple camerounais. J'appelle solennellement à sa démission ou à sa révocation immédiate, à celle des membres du Conseil électoral d'ELECAM, afin de préserver la paix dans notre pays.

Malgré les budgets colossaux dont ELECAM bénéficie depuis plus de dix ans, en particulier pendant les années électorales, monsieur le Directeur Général et les membres du Conseil électoral sont plus soucieux de leur train de vie et privilèges divers que de doter l'organe en charge des élections de kits en nombre suffisant ainsi que des moyens logistiques pour l'enrôlement normal des électeurs.
 
Comment monsieur Éric ESSOUSSE qui refuse depuis cinq mois de publier la liste nationale des électeurs, en totale violation de la loi, peut-il oser évoquer les horaires d'ouverture des services pour empêcher des millions de Camerounais de se mettre en capacité d'exercer un de leurs droits citoyens fondamentaux, à savoir le droit de vote qui n'est effectif que par l'inscription sur une liste électorale ?
Comment lui, dont les agents viennent d'être pris en flagrant délit de fraudes d'inscriptions en coaction avec des fonctionnaires de police chargés de l'identification dans le domicile d'un militant du RDPC à Massangam, lui qui n'a toujours pas ouvert les inscriptions à tous les Camerounais dans la diaspora, peut-il se permettre d'empêcher aux Camerounais de base de s'inscrire sur les listes électorales après leurs longues journées de labeur, ces Camerounais qui travaillent comme des forçats pour gagner leur pitance journalière pendant que monsieur le Directeur Général d'ELECAM et les heureux membres du Conseil électoral vivent confortablement avec l'argent de leurs impôts ?

Il faut le souligner : les agents d'ELECAM ne sont pas des fonctionnaires. Et ELECAM n'a qu'une seule mission : préparer en permanence et en tout temps les élections dont l'acte majeur premier pour tout citoyen reste l'inscription sur les listes électorales.
ELECAM multiplie les séminaires à perdiems les samedis et les dimanches sans qu'on invoque les horaires et les jours ouvrables. De même, ses dirigeants roulent à bord de leurs luxueuses voitures de fonction tous les weekends sans que cela ne leur pose aucun problème non plus.

Comment monsieur Éric ESSOUSSE entend t-il réparer l'énorme préjudice qu'ELECAM a causé aux Camerounais qui n'ont toujours pas vu la liste nationale des électeurs que le Code Électoral lui impose de publier à la fin du mois de décembre chaque année et qui leur permettrait de s'assurer qu'ils figurent bel et bien sur la liste ou de demander des corrections en cas d'erreur ou d'omission de leurs noms ? Comment compte t-il réparer le tort fait à ceux qui ne parviennent pas à s'inscrire sur les listes électorales faute de kits d'inscription fonctionnels et disponibles en quantité, à ceux de la diaspora à qui ELECAM empêche délibérément de s'inscrire depuis cinq mois ? Monsieur Eric ESSOUSSE et les membres du Conseil électoral d'ELECAM sont un danger pour l'exercice des libertés politiques fondamentales du peuple camerounais. Monsieur ESSOUSSE veut jouer à l'Hercule politique, héros improbable d'une tragédie politique dont il essaie de mettre en place les éléments. Avec l'accompagnement du Conseil électoral, il croit pouvoir sauver le RDPC d'une débâcle électorale annoncée. Dans une précédente vie au Ministère de l'Administration territoriale il avait été époustouflant dans son rôle de fossoyeur des libertés publiques, notamment les libertés de la presse et d'information. Cette fois-ci, à ELECAM, il a sans doute promis de se surpasser et de faire des miracles. Que de vanité façon à un peuple réveillé, débout et désormais pleinement conscient de ses responsabilités dans son destin et celui de son pays. Comment des citoyens camerounais payés avec les impôts du peuple camerounais, peuvent-ils travailler à ce point contre ce même peuple, contre la démocratie et pour un seul et même parti, le RDPC, qui a plongé notre pays dans les abysses en quatre décennies d'exercice ininterrompu et solitaire du pouvoir ?  Cela ne peut plus continuer, cela ne doit plus continuer. Que les autorités politiques prennent leurs responsabilités face à ce regroupement d'individus sans foi ni loi s'ils n'avaient pas l'élégance de démissionner eux- mêmes. Il y va de la préservation de la paix dans notre pays.

En attendant, j'appelle les millions de Camerounais dont chacun peut aisément lire dans leur détermination à s'inscrire massivement sur les listes électorales une envie brûlante et irrésistible de changement et d'alternance lors des différentes élections à venir, à ne pas se laisser décourager par Monsieur ESSOUSSE et les membres du Conseil électoral d'ELECAM. Peuple Camerounais debout, je vous invite à donner à leur forfaiture une réplique citoyenne mémorable en allant encore plus massivement vous inscrire sur les listes électorales, en invitant les membres de vos familles, collègues et amis à y aller eux aussi, par milliers voire par millions, et y inviter à leur tour d'autres Camerounais. Faisons-le afin d'aller tout aussi massivement, le moment venu, sanctionner dans les urnes et dans la paix le régime que les dirigeants d'ELECAM veulent à nouveau nous imposer par les fraudes lors des différentes élections à venir.

Fait à Yaoundé le 30 avril 2024
Le Président National du MRC
Maurice KAMTO

 


STATEMENT ON THE ELECTORAL FRAUD OF THE DIRECTOR GENERAL OF ELECAM, MR ÉRIC ESSOUSSE, AND CALL FOR HIS RESIGNATION OR DISMISSAL AS WELL AS THAT OF THE MEMBERS OF THE ELECTORAL COUNCIL, FOR PLOTTING AGAINST PEACE IN CAMEROON.



The Director General of ELECAM, Mr Eric ESSOUSSE, is on a mission against the people of Cameroon. I solemnly call for his immediate resignation or dismissal, and that of the members of ELECAM's Electoral Council, in order to preserve peace in our country.
Despite the colossal budgets from which ELECAM has benefited for over ten years, particularly during electoral years, the Director General and members of the Electoral Council are more concerned with their lifestyle and various privileges than with providing the body in charge of elections with sufficient kits and logistical means for the normal registration of voters.

How can Mr Éric ESSOUSSE, who has refused for five months to publish the national voters' registers, in total violation of the law, dare to invoke the opening hours of services to prevent millions of Cameroonians from being able to exercise one of their fundamental civil rights, namely the right to vote, which is only effective through registration on an electoral roll?

How Mr ESSOUSSE, whose agents have just been caught in the act of fraudulent registration in coaction with police officers in charge of identification in the home of a CPDM militant in Massangam, he who has still not opened registration to all Cameroonians in the diaspora, can allow himself to prevent grassroots Cameroonians from registering to vote after their long days of toil, these Cameroonians who work like slave labour to earn their daily bread while the Director General of ELECAM and the lucky members of the Electoral Council live comfortably on their tax money?

It must be stressed that ELECAM staff are not civil servants. And ELECAM has only one mission: to always prepare for elections on an ongoing basis knowing that the most important act for all citizens is to register to vote.

ELECAM holds many per diem seminars on Saturdays and Sundays, without any reference to working hours or working days. In the same way, its executives drive their luxurious company cars every week-end without this posing any problem for them either.

How does Mr Éric ESSOUSSE intend to repair the enormous damage caused by ELECAM to Cameroonians who have still not seen the national voters' list that the Electoral Code requires him to publish at the end of December each year and which would enable them to ensure that they are indeed on the list or to request corrections in the event of an error or omission in their names? How does he intend to repair the damage done to those who are unable to register on the electoral roll due to the lack of functional registration kits available in quantity, and to those in the diaspora who have been deliberately prevented by ELECAM
from registering for the past five months? Mr Eric ESSOUSSE and the members of ELECAM's Electoral Council are a danger to the exercise of the fundamental political freedoms of the Cameroonian people. Mr ESSOUSSE wants to play the political Hercules, the unlikely hero of a political tragedy whose elements he is trying to put in place. With the support of the Electoral Council, he believes he can save the CPDM from a predicted electoral debacle. In his previous life at the Ministry of Territorial Administration, he had been breathtaking in his role as the gravedigger of public freedoms, in particular the freedoms of the press and information. This time, at ELECAM, he has no doubt promised to outdo himself and work miracles. What vanity in the face of a people who are awake, on their feet, and fully aware of their responsibilities to their own destiny and that of their country.
How can Cameroonian citizens, paid with the taxes of the Cameroonian people, work to such an extent against these same people, against democracy, and for the same party, the CPDM, which has plunged our country into the abyss in four decades of uninterrupted and solitary exercise of power?  This cannot and must not continue. The political authorities must assume their responsibilities in the face of this group of lawless individuals if they do not have the elegance to resign themselves. Peace in our country depends on it.

In the meantime, I call on the millions of Cameroonians, whose determination to register en masse on the electoral roll can easily be read in their burning and irresistible desire for change and alternation in the various elections to come, not to let themselves be discouraged by Mr ESSOUSSE and the members of ELECAM's Electoral Council. I invite you, the people of Cameroon, to give a memorable response to their deception by registering en masse on the electoral roll, by inviting your family members, colleagues, and friends to do the same, in their thousands or even millions, and to invite other Cameroonians to do the same. Let's do this so that, when the time comes, we can also go out en masse to sanction, peacefully and through the ballot box, the regime that ELECAM's leaders want to impose on us once again through fraud in the various elections to come.

Yaoundé, 30 April 2024
The National President of the CRM
Maurice KAMTO.

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