Politique. Élections en Ouganda : La sorcellerie, arme secrète des candidats en 2026

cameroun24.net Mercredi le 16 Juillet 2025 Culture Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Alors que le scrutin présidentiel approche, les rituels mystiques gagnent du terrain dans les stratégies politiques. Entre croyances ancestrales et dérives occultes, certains n’hésitent pas à franchir la ligne rouge, a appris cameroun24.

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À quelques mois des élections générales du 12 janvier 2026, l’Ouganda voit resurgir un phénomène aussi ancien que controversé : la sorcellerie politique. Selon un reportage d’Africanews, de plus en plus de candidats recourent aux pouvoirs occultes pour écraser la concurrence.

Dans l’est du pays, Rose Mukite, une sorcière réputée, confie une hausse significative des demandes en provenance d’hommes et femmes politiques. "Je leur donne des médicaments pour qu’ils gagnent et que leurs adversaires échouent", révèle-t-elle sans détour. Une pratique qui, loin d’être marginale, s’affiche désormais en pleine lumière à Kampala, où les publicités de marabouts et sorciers fleurissent sur les murs.

Steven Masiga, chercheur spécialiste des dynamiques sociales, souligne le paradoxe : "Les politiciens évitent d’en parler, mais beaucoup consultent en secret." Un mélange de tradition et de calcul électoral, où le mysticisme se mêle à la realpolitik.

Pourtant, la méthode divise. Peace Khalayi, candidate aux législatives, rejette ces pratiques : "Je crois au christianisme, pas à la sorcellerie. Ma force, c’est la prière et le jeûne." Un discours qui tranche dans un pays où le surnaturel reste profondément ancré.

Alors, la magie noire peut-elle vraiment influencer les urnes ? Entre manipulation psychologique et croyances populaires, une chose est sûre : en Ouganda, la bataille électorale se joue aussi dans l’invisible.
 


Uganda Elections 2026: Witchcraft Becomes Politicians’ Secret Weapon

As the presidential poll approaches, mystical rituals are creeping into campaign strategies. Between ancestral beliefs and occult practices, some candidates are crossing red lines.

With Uganda’s January 12, 2026, general elections around the corner, an age-old yet controversial trend is making a comeback: political witchcraft. According to Africanews, an increasing number of candidates are turning to supernatural powers to crush their rivals.

In the eastern part of the country, Rose Mukite, a renowned witch, reports a surge in requests from politicians. "I give them medicine to ensure victory and make their opponents fail," she bluntly admits. Far from being a fringe practice, this phenomenon is now out in the open in Kampala, where ads for sorcerers and spiritual healers plaster the city walls.

Steven Masiga, a social dynamics researcher, highlights the paradox: "Politicians avoid discussing it publicly, but many consult in secret." A blend of tradition and electoral calculus, where mysticism meets realpolitik.

However, the tactic remains divisive. Peace Khalayi, a legislative candidate, rejects it outright: "I believe in Christianity, not witchcraft. My strength comes from prayer and fasting." A rare stance in a country where the supernatural still holds deep cultural sway.

So, can dark magic truly sway the ballot box? Between psychological manipulation and popular beliefs, one thing is certain: in Uganda, the electoral battle is also fought in the shadows.
 

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Viviane GEMELE

 

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