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Cameroun - Economie. CICAM : Quand l'usine ne tisse plus que du silence et de la nostalgie à Garoua

cameroun24.net Jeudi le 10 Juillet 2025 Humour Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
CICAM, SODECOTON, Brasserie du Nord : Le saint trépied de Garoua a perdu un pied… et ça se voit !

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 Il fut un temps où la CICAM était le fleuron industriel du Nord Cameroun, aux côtés de la SODECOTON et de la Brasserie du Nord. Aujourd’hui, le constat est amer : l’usine ne produit plus que du silence et des herbes folles.
"On n’éteint plus les machines, on baisse le volume… comme une vieille radio en panne"

Le Popoli décrit une scène surréaliste : pendant que les herbes envahissent les cours, les anciens ouvriers, eux, broient du noir – faute de coton à tisser. Familles disloquées, enfants déscolarisés, pauvreté en série… La misère a repris le relais, dans une indifférence politique bien repassée, comme un boubou du dimanche.

Que reste-t-il de la CICAM ?

? Des bâtiments vides qui ressemblent à des décors de film post-apocalyptique.
? Des souvenirs d’une époque où l’usine faisait vibrer toute la ville.
? Un silence épais, plus lourd que les ballots de coton d’antan.

Leçon du jour : Quand une usine ferme, ce ne sont pas juste des machines qui s’arrêtent, mais toute une économie locale qui tousse.

À suivre : Est-ce que quelqu’un, quelque part, a encore le plan de relance sous le coude ? Ou faut-il envoyer un SOS à la Brasserie du Nord pour noyer le chagrin ?
 


CICAM: From Textile Giant to Ghost Factory in Garoua

There was a time when CICAM stood tall alongside SODECOTON and Brasserie du Nord as the holy trinity of Garoua’s economy. Today? The factory only produces silence and weeds.
"We Don’t Shut Factories Anymore… We Just Turn Down the Volume"

As described by Le Popoli, the scene is surreal: grass invades the courtyards, former workers chew bitterness (since there’s no cotton left), and families fall apart in a well-pressed political indifference.

What’s Left of CICAM?

? Empty buildings that look like post-apocalyptic movie sets.
? Memories of when the factory made the city hum.
? A thick silence, heavier than the cotton bales of yesteryear.

Today’s Lesson: When a factory dies, it’s not just machines stopping—it’s an entire local economy gasping for air.

What’s Next? Is there a recovery plan tucked in someone’s drawer? Or should we ask Brasserie du Nord for a consolatory beer?
 

CICAM, SODECOTON, Brasserie du Nord, crise industrielle, Garoua, usine abandonnée, chômage, économie locale, Popoli, désindustrialisation, Nord Cameroun, emploi, textile, politique industrielle, relance économique

Silognhia Edwige (Stagiaire)

 

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