La violence et les exactions prennent des proportions inquiétantes au Gabon. Malgré les engagements pris par Ali Bongo auprès de la communauté internationales. Des actes qui se multiplient, les consignes données et l'arrivée massive de mercenaires au Gabon prouvent à suffisance que le Gabon est au bord du chaos.Cédric Bengone, fils du Premier Ministre Jean Eyeghe Ndong vient d'être enlevé par des mercenaires d'Ali et plusieurs autres coups sont en phase d'exécution. Allons-nous laisser ABO nous exterminer?

ADS

Après l'attaque mililaire devant le siège du PNUD qui a fait plusieurs victimes parmi les Gabonais, les enlèvements répétés (Mme Jocktane, le député suppléant du Premier Ministre Jean Eyeghe Ndong et bien d'autres) par des mercenaires d'Ali aux uniformes de notre armée son des signes qui ne sauraient tromper. En effet, Mme Jocktane n'est que le test du projet d'Ali sur les populations de Port-Gentil d'une part, et sur les confessions religieuses d'autres part.

A travers l'enlèvement du député suppléant, Ali veut par cet acte narguer les populations de l'Estuaire. Cette réflexion et analyse méritent beaucoup d'attention car, pour pousser plus loin ses provocations, il s'est permis ce matin aux environs de 4H30 de procéder à un nouvel enlèvement majeur. Il s'agit précisément de M. Cédric BENGONE qui est le fils du Premier Ministre Jean Eyeghe Ndong.

Sachant que ce dernier est reputé d'être très énergique, tous ces actes préparent une effusion de sang sans appel au Gabon afin qu'il devienne aux yeux des Gabonais un Roi redoutable qui inspire la crainte.

Pour montrer comment Ali s'y est préparé, conscient de l'ambiance au sein de l'armée gabonaise qui refuse dans sa grande majoritaire de réaliser le carnage au Gabon, ABO s'est offert des mercenaires venus de plusieurs pays d'Afrique dont l'Angola et le Nigeria.

Ces mercenaires qui sont plus de deux cent résident en ce moment à la cité de la démocratie et une partie de ce groupe avait déjà opéré à Port-Gentil avec la milice d'Opiangah sur des pick-up avec des plaques civiles.

Enfin, pour neutraliser toute riposte, une chasse est lancée en ce moment contre les militaires retraités du Gabon qui ne seraient pas sous le contrôle direct d'ABO. Seulement, les dignes fils du Gabon, parmi lesquels ELLA EKOGHA oseront-ils participer à une telle participation. Le couteau actuellement aiguisé par ABO risque gravement de décapiter son maitre. Seulement, la révolution qui se voulait pacifique du Gabon risquera alors d'avoir un cachet spécial puisqu'elle pourrait aboutir vers une violence à travers laquelle la tête du Roi sera exigée.

Je lance donc un appel à l'intelligence nationale pour déjouer les plans machiavéliques d'Ali et de lui offrir un plan d'action révolutionnaire sans goute de sang à travers des actions émaillées dans tous les quartiers du pays. Le silence complice de la communauté internationale sera jugé le moment venu puisque le Gabon n'est qu'une vache laitière et peu importe.

Auteur: EVU AKUNG

ADS

 

Lire aussi : La fermeture de la base militaire française proposée au Gabon
Lire aussi : Le Président de Transition gabonais lance le dialogue national pour la rédaction d'une nouvelle Constitution