Cameroun - Politique. Transhumance :Un membre du comité central de l’Undp démissionne

Jacques Kaldaoussa | Mutations Vendredi le 13 Novembre 2015 Opinion Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Aminatou Koul Kaoul, candidate malheureuse aux sénatoriale de 2013 a rejoint les rangs du Rdpc le 6 novembre dernier.

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Coup de tonnerre dans le ciel de la fédération départementale de l’Union nationale pour la démocratie et le progrès (Undp) du Mayo-Tsanaga le 6 novembre dernier à Mokolo. Le membre du comité central de l’Undp et non moins candidate malheureuse aux sénatoriales du 14 avril 2013 dans la région de l’Extrême-Nord, Aminatou Koul-Koul a rejoint publiquement avec armes et bagages les rangs du Rdpc. Lors du meeting de commémoration de l’accession du président Paul Biya à la magistrature suprême, tenu à l’esplanade de la permanence du Rdpc à Mokolo, la nouvelle égérie du Rdpc a immédiatement engagé les formalités d’enrôlement. Le président de la section Rdpc Mayo-Tsanaga 1, Damien Zokom l’a paré de ses nouveaux attributs, notamment une carte d’adhésion et l’uniforme du parti, sous les youyous de nombreux militants.



Longtemps courtisée par les responsables locaux du parti pour redorer le blason du Rdpc dont le principal allié lui donnait du fil à retordre dans plusieurs circonscriptions électorales, Aminatou Koul-Koul a fini par céder à la drague et surtout à “l’offre alléchante”, en cette veille du renouvellement des organes de bases. Une victoire que brandissent déjà comme un “trophée” les responsables locaux du parti. Certaines indiscrétions révèlent déjà que la nouvelle coqueluche du Rdpc dans le département pourrait même s’en sortir avec un fauteuil.

Fauteuil

Du coup, les anciennes militantes sont dans la méfiance et la suspicion. Aminatou Koul Koul plus de la quarantaine et animatrice communautaire a été tour à tour militante de base, vice-présidente puis présidente de la section Ofundp, membre du comité central et membre du mouvement national des femmes de l’Undp. Elle a également été 2 fois candidate suppléante aux législatives, 2 fois candidate conseillère à la commune de Mokolo et candidate malheureuse aux sénatoriales du 14 avril 2013.

Pour les responsables locaux de l’Undp, cette démission est un épiphénomène, un séisme de faible amplitide au regard de l’épaisseur de leur ex militante. “On a eu des démissions à grande échelle mais cela n’affecte en rien la sérénité du parti qui recrute aussi à tour de bras dans les autres formations politiques. On ne fait pas dans la gesticulation comme les responsables du Rdpc qui ont choisi le 6 novembre”, tente de minimiser un ancien député de l’Undp sous anonymat. Pour lui, c’est une maladresse parce qu’elle n’a jamais présenté une lettre de démission au président national de l’Undp comme le veulent les usages. Beaucoup de ses anciens camarades du parti pensent qu’on l’a fait miroiter le poste de présidente de section dans le Rdpc après la création de nouvelles sections issues de l’éclatement d’anciennes.

L’Undp est ainsi amputé d’un responsable après le décès de l’un des bras séculiers du parti dans le département du Mayo-Tsanaga, le regretté député Babaray Mamoudou Bilali intervenu en novembre 2014.

 

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