International. SOS enfants en danger

Paul EBOA | Cameroon-tribune Jeudi le 08 Septembre 2016 Opinion Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Le rapport publié mercredi par le Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF) suscite beaucoup d’inquiétude.

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 Selon cette agence spécialisée de l’Organisation des Nations unies (ONU), près de 50 millions d’enfants à travers le monde ont été obligés de quitter leur pays natal à cause de la guerre, des violences, des persécutions et de l’extrême pauvreté. La situation décrite par l’UNICEF est d’autant plus accablante qu’à la fin de l’année 2015, 31 millions d’entre eux étaient des réfugiés et 17 millions des déplacés à l’intérieur de leurs pays. Parfois, ces réfugiés sont victimes d’attaques xénophobes.


S’il est clair que ce nouveau rapport est notamment destiné à l’Assemblée générale de l’ONU prévue du 20 au 27 septembre prochain à New-York, il n’en demeure pas moins vrai qu’il montre que les enfants sont les premières victimes des crises qui secouent le monde parmi lesquelles la crise migratoire. A eux seuls, ils représentent la moitié des réfugiés. Ce chiffre risque d’évoluer tant que la Syrie et l’Afghanistan, les principaux foyers de tension, ne sont pas apaisés. Plusieurs propositions ont été faites mais ont rarement  été concrétisées. La survie des enfants «déracinés» ne saurait cependant être différée car ceux-ci ont besoin d’une assistance humanitaire et d’un accès aux services vitaux tels que l’éducation et la santé. C’est pour cette raison que la prochaine assemblée générale est particulièrement attendue pour prendre des engagements clairs sur la protection juridique des enfants migrants, la non-séparation des familles ainsi que l’accès à l’éducation et aux services de santé.


L’autre attente forte réside certainement dans la nouvelle perception des migrants, au-delà des dangers auxquels ils sont exposés. Cette perception conduirait à intégrer que les déplacements peuvent offrir aux enfants migrants et aux communautés d’accueil  de nouvelles opportunités. De même, il faudrait admettre que les migrants peuvent  apporter plus qu’ils n’en reçoivent en matière de contributions sociales, de main d’œuvre et de contribution à la croissance économique.

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