Centrafrique. RCA : une étape décisive

Paul EBOA | Cameroon-tribune Mardi le 27 Octobre 2015 Opinion Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
La proposition d’un nouveau calendrier électoral par les forces vives centrafricaines se présente comme une éclaircie dans un paysage politique perturbé, ces dernières semaines, par les récentes violences survenues à Bangui ainsi que l’enlèvement de la vice-présidente du parlement de transition et des casques bleus de l’Organisation des Nations unies (ONU).

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 Ces malheureux incidents ont davantage ébranlé la transition et dévoilé le rôle nuisible des principaux groupes armés, les anti-balaka et les ex-séléka, dans la fragilisation de ce processus. A telle enseigne que, dans une déclaration commune adoptée le 20 octobre dernier, les 15 membres du Conseil de sécurité de l’ONU  se sont  déclarés prêts  à ajouter  des noms à la liste des personnes ou entités sanctionnées pour des violences commises en Centrafrique. Tout en réaffirmant l’importance cruciale et l’urgence de tenir un référendum constitutionnel et les premiers tours de  l’élection présidentielle et des législatives avant la fin de l’année 2015.

 Pris en otage par les  extrémistes, le processus de transition a été prorogé plus d’une fois. La dernière prorogation étant celle du 18 août au 30 décembre prochain. Il faut pourtant en finir avec la transition. C’est pour cette raison que les Centrafricains sont  conviés  à mettre tout en œuvre pour que la proposition des forces vives de la nation se concrétise effectivement. Ces forces vives suggèrent que le référendum constitutionnel, initialement prévu le 4 octobre, se tienne le 6 décembre prochain,  le  premier tour de  la présidentielle et des législatives  le 13  décembre  avec un possible second tour le 24 janvier 2016. Emanant de la classe politique, des groupes armés et syndicats du pays, un tel calendrier électoral ne peut être qu’approuvé par le gouvernement de transition et par les chefs d’Etat de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC), sous réserve de quelques réajustements techniques. Ils ont toujours  appelé les forces vives à œuvrer dans ce sens pour parachever le processus de transition et permettre que les prochaines élections se déroulent dans un climat  de  paix. Les prochains scrutins constituent donc une étape décisive dans la vie de ce pays. Les préparatifs  de ces élections  souhaitées par les forces vives elles-mêmes devraient apporter la preuve que la hache de guerre est définitivement enterrée et que les Centrafricains sont remobilisés pour reconstruire leur pays dans la paix, le pardon et la réconciliation nationale.  

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