Cameroun - Environnement. Paul Biya à la COP21: « Nous n’avons pas le droit d’échouer »

Cameroon-tribune Mardi le 01 Décembre 2015 Opinion Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Le président de la République a appelé ses pairs à faire preuve de détermination et de courage politique pour enrayer les effets destructeurs des changements climatiques.

ADS

 

Les changements climatiques s’effectuent depuis quelque temps à un rythme inquiétant, et leurs effets destructeurs n’épargnent aucune partie du monde. Malheureusement, les mesures adoptées par la communauté internationale pour mettre un terme à cette situation n’ont pas toujours atteint les effets escomptés, en raison notamment de leur caractère n’ont contraignant et non équitable. C’est pour tenter de parvenir à un accord apte à contenir le réchauffement global à 2°C que s’est ouverte hier à Paris la 21è session de la Conférence des Parties à la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques.

Considérée par de nombreux observateurs comme une « grande », voire « une dernière opportunité pour la mise en place d’un nouveau traité sur le climat qui remplacera le protocole de Kyoto » , la COP21 mobilise du beau monde. Arrivé samedi dernier à Paris en compagnie de son épouse, Chantal Biya, le président de la République a pris part hier au sommet organisé au Centre  de conférence du Bourget situé au nord de Paris.

Aux côtés de Paul Biya, près de 150 chefs d’Etat et de gouvernements dont les présidents Barack Obama des Etats Unis d’Amérique, Xi Jinping de la République populaire de Chine, Vladimir Poutine de Russie, Dilma Rousseff du Brésil, Robert Mugabe du Zimbabwe par ailleurs président en exercice de l’Union africaine, Jacob Zuma de l’Afrique du Sud, le roi Mohammed VI du Maroc et le premier ministre indien Narendra Modi…En répondant massivement à l’invitation du président de la République française, François Hollande et du secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki moon, les leaders du monde attestent de l’importance qu’ils attachent au sommet qui s’est ouverte hier à Paris et de leur détermination à prendre des décisions salutaires sur une question qui engage l’avenir de l’humanité .

Paul Biya au créneau

Prenant la parole hier au cours des assises tenues au Bourget, le président de la République a d’entrée de jeu rappelé l’objet de cette conférence. Elle répond  a-t-il déclaré « à l’urgente nécessité d’enrayer les effets destructeurs des changements climatiques ». Puis s’adressant aux chefs d’Etat et de gouvernement rassemblés pour la circonstance, il les a interpellés sur la responsabilité qui est la leur : « Nous en avons la responsabilité. Nous en avons le devoir. Et ici, nous en avons l’opportunité ». Afin que les décisions qui seront prises à Paris comblent les attentes de la communauté internationale, Paul Biya a plaidé pour leur « caractère contraignant ». Et d’ajouter : « la tâche n’est pas insurmontable. Laissons nous seulement guider par une exigence de solidarité humaine et une juste appréciation de l’urgence de la solution. Nous n’avons pas le droit d’échouer ».

Après avoir rassuré ses pairs sur la détermination du Cameroun à poursuivre sa contribution à la réduction des gaz à effet de serre, le président de la République a révélé qu’elle se décline en trois points : un plan de réduction de 32% à l’horizon 2035 de l’emprunte carbone par rapport à 2010 ; la lutte contre la désertification, l’élaboration d’un mécanisme pour le développement propre, la gestion durable des forêts ; et la gestion durable des ressources en eau de concert avec les pays de la Commission du bassin du lac Tchad et de l’autorité du bassin du Niger.

Le dernier temps fort du discours du chef de l’Etat a été l’interpellation de la COP21 sur deux sujets majeurs.  La dégradation continue des forêts en Afrique centrale et l’assèchement du lac Tchad. S’agissant du premier point, le chef de l’Etat appelle à sauver les forêts du bassin du Congo qui constituent « le deuxième poumon de la planète ». Quant au lac Tchad, il doit également de l’avis de Paul Biya être sauvé en raison de son caractère «  absolument indispensable à la vie des populations et à la biodiversité ». Une réunion de haut niveau à laquelle prendra part le chef de l’Etat est du reste prévue ce matin au Centre de Conférence du Bourget. Quant aux travaux proprement dits de la COP21 ils vont se poursuivre jusqu’au 11 décembre avec les experts et organisations non gouvernementales sous la conduite de Laurent Fabius, ministre français de s Affaires étrangères porté hier à la présidence par acclamation.

ADS

 

ADS

ADS

Les plus récents

Rechercher un article

ADS

ADS