Cameroun - Musique. Le PM, Philémon Yang, accusé de tentative d’instrumentalisation

Mutations Lundi le 04 Mai 2015 Culture Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Sous le prétexte de réformer le domaine musical, le Pm est accusé de tentative d’instrumentalisation.

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«La frilosité, qui semble avoir gagné les services du Premier ministre depuis le 28 avril 2015, est curieuse et étonnante car ici, il s’agit d’un désaveu public des artistes à l’endroit du Premier ministre. Nous espérons simplement que la suite ne sera pas une opposition ouverte, car de sources crédibles l’on signale la sortie prochaine d’un album avec plus de 70 artistes de renom contre M. Yang. Cela n’a jamais été vu ailleurs ; encore moins ici.»

 

Ces propos de Roméo Dika, dans l’édition de La Météo datée du 30 avril dernier, sont sans équivoque sur le climat délétère qui règne entre une frange des artistes et la primature, avec en guest star la Minac Ama Tutu Muna. Le président du Sycamu n’hésite pas à invoquer «la mascarade» ainsi qu’un «complot» des services du Premier ministre, Philemon Yang étant clairement mis à l’index comme étant «à l’origine du désordre observé».

 

 

 La crise ainsi ouverte est montée d’un cran depuis qu’une commission ad hoc a été mise sur pied à l’Immeuble étoile, avec pour objectif de réformer en profondeur un domaine qui charrie toutes les passions depuis une quinzaine d’années. On voit les services du Premier ministre au cœur de la manœuvre, tentant d’instrumentaliser les artistes, voire de mettre entre parenthèses tout un département ministériel.

Un oukase qui a d’autant plus de mal à passer que Roméo Dika le qualifie à la fois de «pyromane» et de «pompier», que les artistes – tout au moins ceux de son camp – n’«accepteront pas comme médiateur, car il ne saurait être le financier et le principal soutien de Ndedi Eyango, Sam Mbende et Raymond Tchengang et vouloir [les] obliger à accepter ce qui n’arrange pas la cause générale». Il convient de noter que les trois personnes citées sont, selon le camp Dika, «les fossoyeurs» des droits des artistes que leurs détracteurs soupçonnent d’être derrière la mise en place par le Premier ministre du comité ad hoc.

 

Avec ce vent de suspicion, dans cette atmosphère quasi insurrectionnelle, ce n’est certainement pas demain la veille que les musiciens trouveront le chemin de la sérénité et de l’épanouissement.

 

 

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