Cameroun - Cinéma. Fespaco 2017: Les Camerounais sont bien là

Monica NKODO | Cameroon-tribune Mercredi le 01 Mars 2017 Culture Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
En sélection officielle comme non officielle, longs métrages, courts métrages et documentaires en vert, rouge et jaune veulent briller.

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Il ne veut pas jouer les outsiders. Avec son film « Life.Point », en sélection officielle, donc en lice pour l’Etalon d’Or de Yennenga, Achille Brice, 32 ans, le plus jeune réalisateur de cette catégorie de longs métrages est prêt à se donner toutes les chances, face à des cinéastes africains rompus à la tâche. Originaire de Buea, il n’est pas le seul Camerounais à se démarquer à cette 25e édition du FESPACO. Gérard Essomba, acteur principal de son film, est également un des personnages phares de « La forêt du Niolo » du Burkinabè Adama Roamba, lui aussi en course pour l’Etalon d’Or.


Dans la section des courts-métrages, « Ashia » de Françoise Ellong, auteure du célèbre « WAKA », est en compétition. Le film tourne autour de Mouna, une petite fille d’une dizaine d’années, pleine de caractère, intelligente et imprévisible. Les séries télévisées camerounaises posent elles aussi leur marque. « Aissa », la série de Jean Roke Patoudem, le fondateur de Patou Films International et promoteur de La nuit des séries au FESPACO, se présente avec la quête de bien-être d’une jeune fille qui après le décès de sa mère, doit vivre avec son père, sa belle-mère et sa demi-sœur. Une Cendrillon moderne qui fait de la musique un refuge face à sa peine. Egalement dans la catégorie des séries, « La guerre des biens » de Jean de Dieu Tchegnebe, qui dépeint la relation amoureuse entre Manga, la soixantaine et Laurice une jeune fille aux ambitions peu louables ; mais aussi « Péripéties » de Rémi Atangana, qui invite les « sériephiles » à suivre les aventures de Julie, Nina et Solange, trois femmes trentenaires pleines de rêves. Enfin, dans les séries : « Samba », de Enah John Scott Akwuondoghoh, parle des difficultés de foyer de deux créatrices de mode : Katrine et Noëlla.
Le Cameroun est tout aussi présent dans les sélections de films documentaires avec « Ceux qui osent » de Dieudonné Alaka, qui suit les artistes performeurs lors des Rencontres d’Arts visuels de Yaoundé (RAVY) ; « Djambar, Sembène l’insoumis », de Eric Mbappe Bodoule Sosso, sur les traces de l’icône sénégalaise du cinéma africain Sembene Ousmane. Dans la catégorie des films des écoles africaines de cinéma, on peut compter « Le patriote » de Jean Marc Anda de l’ISFMCA, et « Le peintre » de Georges Roi Tekou Fongault, de l’ISIS/SE. Hors-compétition, « La patrie d’abord !!! » de Thierry Ntamack et « Une symphonie haïtienne » de Clément Ndzana sont à découvrir, tandis que dans les séances spéciales, « Turbulences » de Daniel Kamwa sera projeté. Il sera tout aussi intéressant d’admirer le jeu plein d’assurance et d’expérience de Marie Philomène Nga, qui apparaît dans « Il a déjà tes yeux » de Lucien Jean Baptiste, aux côtés de Aïssa Maïga.

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