Centrafrique. Centrafrique: Sangaris lève le camp

Sainclair MEZING | Cameroon-tribune Lundi le 31 Octobre 2016 Opinion Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
La force française arrive, ce lundi, en fin de mission, mais garde quelque 350 hommes à Bangui au sein de la force onusienne.

ADS


Le ministre français de la Défense est annoncé ce lundi à Bangui. Jean-Yves Le Drian va officialiser la fin de l’opération Sangaris en République centrafricaine lancée en décembre 2013 dans une situation de chaos généralisé. Face à une situation sécuritaire préoccupante survenue après le renversement de François Bozizé au mois de mars de la même année par Michel Djotodia, soutenu alors par l’ex-coalition rebelle Séléka, la Centrafrique est tombée dans l’abîme avec une contre-offensive des milices anti-Balaka, à majorité chrétienne. Dans un contexte de pillages et de massacres à grande échelle, la France a déployé plus de 2 000 hommes pour s’interposer et permettre une stabilisation de la situation. D’abord stationnées dans la capitale, les troupes françaises ont progressivement été déployées dans les autres régions du pays à partir de 2014 aux côtés de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation en Centrafrique (MINUSCA).


Au terme de près de trois années de mission, dans l’entourage du ministre français de la Défense, l’on se félicite du travail abattu par les soldats de l’Hexagone même s’ils ne sont pas pour autant exempts de toute critique. Notamment des allégations de viols sur mineurs dont plusieurs d’entre eux ont fait l’objet. «La France a réussi à mettre fin à l'essentiel des violences, à stabiliser la situation et à engager un processus de transition politique, même si un certain niveau de violence persiste en province», relève un officiel français. Après un retrait progressif, il ne reste aujourd’hui que 350 militaires français en poste sur le sol centrafricain. De sources officielles,  en plus d’un reversement au sein de la force onusienne, ce contingent devra également accompagner la mission de formation de l’armée centrafricaine mise en place par l’Union européenne (EUTM RCA) et dirigée par un officier supérieur français. «La France reste engagée en Centrafrique», a tenu à rassurer Jean-Marc Ayrault, ministre français des Affaires étrangères.

ADS

 

ADS

ADS

Les plus récents

Rechercher un article

ADS

ADS