Cameroun - Santé. Santé-Cameroun: 89 nouveaux cas de choléra et 10 morts

PANA Jeudi le 21 Aout 2014 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Quatre-vingt-neuf nouveaux cas de choléra viennent d’être détectés dans la partie septentrionale du Cameroun, portant à 1 698 cas dans cette partie du pays depuis janvier dernier, a appris la PANA ce mardi, de source médicale.

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« Il n’y a plus de doute, l’épidémie de choléra refait surface au Cameroun et se manifeste à grande vitesse dans le Grand Nord. Ces derniers jours, nous avons détecté 89 nouveaux cas qui ont fait 10 morts », a affirmé Dr Djaoré Beka, délégué régional de la Santé pour l’Extrême-nord.

En effet, la région de l’Extrême-nord constitue le grand bassin du choléra depuis la recrudescence de cette épidémie en janvier 2014. Dans cette région limitrophe à la fois du Nigeria, de la République centrafricaine (Rca) et du Tchad, six départements sont essentiellement touchés dont une quinzaine de districts de santé sur les 30 qu’elle compte.

« Depuis janvier 2014, nous avons déjà enregistré 84 décès dus au choléra dont une soixantaine de ces décès sont survenus en communauté, et une vingtaine dans les camps de réfugiés de Minawao », a déclaré le délégué régional de la santé pour l’Extrême-nord. Bien que le traitement soit gratuit, le choléra est endémique au Cameroun depuis 2010 et a atteint son pic en 2014.

Face à cette recrudescence du choléra, les autorités médicales des localités de la partie septentrionale ont engagé les leaders traditionnels dans la sensibilisation de leurs populations respectives aux règles d’hygiène.

Dans l’ensemble, les populations de la partie septentrionale qui regroupe trois régions (Extrême-nord, Nord, Adamaoua) sont généralement exposées aux problèmes d’hygiène et ne disposent pas tant des installations sanitaires nécessaires que des travailleurs de santé. Elles font face à la rareté de l’eau potable et se ravitaillent au puits et aux mayos (cours d’eau en saison des pluies).

L’absence des latrines dans cette partie du pays oblige les populations à déféquer en plein air et dans les mayos où elles font aussi paître leurs troupeaux.

Dans la grande partie sud du Cameroun, l’on craint que les mouvements de population liés aux vacances scolaires actuelles puissent contribuer à propager l’infection à d’autres régions du pays.
 

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