Cameroun - Consommation. Le grand retour des mandarines
Ces fruits sont de nouveau visibles sur les étals, pour le grand bonheur des consommateurs
ADS
Depuis le début du mois de septembre, les mandarines ont refait surface. Elles sont présentes sur les comptoirs de plusieurs marchés de la ville de Yaoundé. Dans les hangars 9 et 10 du Mfoundi par exemple, les fruits étalés attirent bon nombre de clients pour leur qualité appréciable. Ils sont juteux, sucrés et vitaminés. Selon Cynthia Eloundou, une revendeuse, l’abondance s’explique par le fait qu’en ce moment, c’est la saison pluvieuse dans les zones de grande production notamment la Haute-Sanaga, le Mbam et la Lékié. « La saison a à peine commencé et les consommateurs en veulent beaucoup. Nous avons des fruits de très bonne qualité », rassure-t-elle.
Dans ce marché, toutes les variétés sont disponibles : la mandarine normale (de couleur verte), celle dite greffée (de couleur vert citron et légèrement plus grosse et la clémentine (de couleur orange).Les prix sont les mêmes qu’importe le type de mandarine choisie. La seule différence se situe au niveau de la grosseur. « Une mandarine coûte 50 F. Vous pouvez trouver 5 ou 10 mandarines, à 500 F peu importe le type de mandarine.Tout dépend de la grosseur et du goût du consommateur », explique Cynthia Eloundou.
Qu’importe le prix de cet agrume, les consommateurs profitent de cette période pour en acheter en grande quantité. « La mandarine, c’est mon fruit préféré surtout celle de couleur verte. J’attends toujours cette période pour en déguster à volonté, peu importe le prix. Aujourd’hui encore j’ai pris un seau de cinq litres à 3000 F », confie Pierre Tchatat, consommateur. Selon la revendeuse, malgré le prix du sac de mandarine s’élevant en ce moment à 35000 F, les affaires se portent plutôt bien. Même les vendeurs proposant le fruit dans les brouettes trouvent leur compte. « Avant, je vendais des oranges et des papayes, mais depuis que la saison des mandarines a commencé, je me suis lancé dans la vente de ce fruit car il me rapporte plus », confie Patrick Okolo, l’un de ces vendeurs.
ADS
ADS
ADS
ADS