Les ultimatums de certains pays qui souhaitent exclure l'Iran des discussions sur le règlement pacifique du conflit syrien sont totalement inacceptables, car la conférence Genève-2 prévoit la participation de toutes les parties impliquées dans ce conflit, estime le vice-ministre russe des Affaires étrangères Guennadi Gatilov.

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"Les tentatives de poser des ultimatums en ce qui concerne la participation de tel ou tel pays sont contreproductives et ne contribuent pas à créer un fond politique favorable à la convocation de la conférence", a déclaré M. Gatilov dans une interview au quotidien Rossiiskaïa Gazeta qui paraîtra vendredi.
 
Le vice-ministre répondait ainsi à la proposition de rayer l'Iran de la liste des participants à la conférence Genève-2. Cette proposition a été faite par le Qatar et l'Arabie saoudite qui ont menacé, en cas de refus, de boycotter ce forum international.
 
Selon M. Gatilov, la tendance de certains Etats à dresser la liste des participants compte tenu de leurs intérêts politiques n'est pas de nature à assurer le succès de la conférence.
 
L'envoyé spécial de l'ONU pour la Syrie Lakhdar Brahimi a déclaré fin octobre que la participation de l'Iran à la deuxième conférence de Genève sur le règlement du conflit syrien était une "condition importante du succès de ce forum".

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Syrie: des opposants favorables à une rencontre à Moscou (Lavrov)

De nombreux opposants syriens ont accepté de se rendre à Moscou pour prendre part à une rencontre informelle en vue de la conférence Genève-2, a déclaré vendredi le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov.

"Nous avons constaté à plusieurs reprises - et notre rencontre avec les Américains il y a deux jours à Genève l'a confirmé - que la Coalition nationale ne constituait pas un groupe réunissant réellement tous les opposants syriens. Nous espérons que notre invitation à cette rencontre informelle sera accueillie positivement", a affirmé le chef de la diplomatie russe, précisant que Moscou avait déjà proposé aux Etats-Unis et à l'émissaire spécial de l'ONU Lakhdar Brahimi d'y envoyer leurs représentants.

"De nombreux opposants [syriens] ont exprimé une attitude positive" envers ce forum, a ajouté M. Lavrov.

Selon lui, il y a tout lieu d'espérer que la rencontre de Moscou serait utile.

"Nous avons toutes les raisons de penser qu'il serait au moins utile que les opposants se regardent dans les yeux, car ils entretiennent peu de contacts entre eux, et qu'ils conçoivent une approche visant non pas à bloquer l'initiative russo-américaine, mais traduisant une attitude positive envers cette initiative et envers la participation à la conférence Genève-2", a conclu le ministre.
 

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Evêques enlevés en Syrie: le Conseil œcuménique des églises proteste

Le Conseil œcuménique des Eglises (WCC), qui réunit 345 Eglises protestantes, orthodoxes et anglicanes de plus de 110 pays, a appelé vendredi à libérer immédiatement les évêques orthodoxes enlevés en Syrie le 24 avril 2013.

"Il faut immédiatement libérer les deux évêques d'Alep - Mgr Paul Yazigi, métropolite d'Alep pour les grecs orthodoxes d'Antioche, et Mgr Youhanna Ibrahim, évêque d'Alep pour les syriaques orthodoxes - qui ont été enlevés il y a plus de sept mois, tout comme les autres personnes capturées ou illégalement détenues en Syrie", a indiqué le Conseil dans une déclaration adoptée pendant sa 10e assemblée à Busan (Corée du Sud).

Le Conseil a en appelé à intensifier l'aide humanitaire aux chrétiens et aux réfugiés syriens.

Des hommes armés ont enlevé Mgr Paul Yazigi, métropolite d'Alep pour les grecs orthodoxes d'Antioche, et Mgr Youhanna Ibrahim, évêque d'Alep pour les syriaques orthodoxes, le 24 avril 2013 alors que les deux prélats menaient des opérations humanitaires dans le village de Kafr Dael dans la province d'Alep. Les autorités syriennes déclarent que les islamistes seraient impliqués dans l'enlèvement des évêques, mais aucune organisation islamiste n'a pour le moment revendiqué le rapt. Le sort des deux évêques demeure inconnu, selon le chef adjoint du département des relations ecclésiastiques extérieures du Patriarcat de Moscou Boris Balachov.

Fondé en 1948, le Conseil œcuménique des églises réunit des Églises et communautés religieuses de plus de 110 pays, représentant plus de 500 millions de chrétiens et comprenant la plupart des Églises orthodoxes, un grand nombre d'Églises anglicanes, baptistes, luthériennes, méthodistes et réformées, ainsi que de nombreuses Églises unies et indépendantes.
 

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Onu: la Jordanie occupera le siège refusé par l'Arabie saoudite

La Jordanie occupera le siège que l'Arabie saoudite a refusé au Conseil de sécurité des Nations unies, rapportent vendredi les médias internationaux en référence à des sources diplomatiques.

Selon les diplomates, le délégué permanent de Jordanie auprès de l'Onu, le prince Zeid al-Hussein, est rentré dans la nuit de jeudi à vendredi à Amman pour consultations sur ce nouveau rôle que le pays devra assumer au Conseil de sécurité.

L'Arabie saoudite a été élue le 17 octobre dernier pour la première fois en tant que membre non permanent du Conseil de sécurité de l'Onu pour 2014-2015, mais a refusé ce siège dès le lendemain pour protester contre l'inefficacité et "l'impuissance" du Conseil, en particulier face au drame syrien.

Par ailleurs, Riyad a fustigé la politique du +deux poids, deux mesures+ du Conseil de sécurité, dont les méthodes ne permettent pas d'accomplir son devoir et d'assumer ses responsabilités pour préserver la paix et la sécurité dans le monde.

La presse a annoncé auparavant que le Koweït avait accepté de prendre la place de l'Arabie saoudite au Conseil de sécurité, mais le ministère koweïtien des Affaires étrangères a démenti cette information.

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