Présidentielle 2018. Cameroun : Le Cardinal Christian Tumi demande à Paul Biya de partir!

Blog Mediapart Mercredi le 09 Mars 2016 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Le Cardinal Christian Tumi appelle Paul Biya à ne pas céder aux appels de ses collaborateurs pour l'anticipation de la présidentielle. Il invite aussi le chef de l'État camerounais, âgé de 83 ans à se retirer comme lui de la gestion quotidienne des affaires et se reposer tout en conseillant les Camerounais.

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C'est dans une interview dans Jeune Afrique de ce jour, 6 mars 2016, et à paraître en kiosque demain (aujourd'hui, NDLR). Le Cardinal Christian Tumi, invite Paul Biya à ne pas céder aux appels à sa candidature qu'ils jugent « peu sincères » plus de deux (02) ans avant la fin de son mandat en cours.

Cette interview est l'une des plus intéressante de l'homme d'église en raison du contexte précis de l'actualité socio-politique camerounaise.

Un environnement marqué par les intempestifs appels des groupes de l'administration masqués derrière le manteau du parti au pouvoir le RDPC, en vue de la révision de la Constitution camerounaise pour une candidature du chef de l'État Paul Biya à une élection dont ils veulent imposer l'anticipation.

Ayant renoncé lui-même à sa mission à la tête du diocèse de Douala en raison de son âge avancé (75 ans à l'époque), ce point de vue de l'archevêque émérite de Douala est extrêmement important dans « un pays jeune et complexe » comme il le dit lui-même.

Il renforce en tout cas la position exprimée par la société civile et contenue dans une Déclaration du 23 février 2016 d'ailleurs reprise et analyser sur cette page.

En rappel, cette déclaration de la société civile regroupée au sein du Forum de la Société Civile pour la Démocratie (FSCD) met en garde le chef de l'État camerounais contre les risques de division profonde du Cameroun au moment où le pays affronte d'énormes défis sécuritaires avec la menace dite Boko Haram ; sociaux avec la généralisation de la pauvreté au sein des couches les plus défavorisées ainsi qu'économiques avec la corruption endémique affaiblissant les capacités de production du pays.

 

Alex Gustave Azebaze

 

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