Ukraine. Un troisième Maïdan prêt à éclater à Kiev (experts)

Ria Novosti Vendredi le 17 Octobre 2014 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
La victoire de l'Euromaïdan n'a pas répondu aux attentes des Ukrainiens et dès le printemps prochain le pays pourrait vivre une troisième vague de révolte, estiment des analystes ukrainiens interrogés par RIA Novosti.

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Pour l'instant, Kiev parvient à dévier cette colère sociale vers la Russie mais le mécontentement vis-à-vis du gouvernement gronde en Ukraine.

Ainsi, plusieurs centaines d'appelés de la Garde nationale, qui ont servi 18 mois au lieu de 12, se sont rassemblés devant l'administration présidentielle pour exiger leur démobilisation. Autre exemple: les participants d'une marche de 8 000 manifestants en l'honneur de l'Armée insurrectionnelle ukrainienne (UPA) ont provoqué des émeutes devant le parlement ukrainien, la Rada, après que les députés aient refusé d'inscrire à l'ordre du jour le projet de loi pour reconnaître les membres de l'UPA comme des "combattants pour l'indépendance" de l'Ukraine.

"Cette action ouvre la perspective d'un troisième Maïdan à Kiev, organisé cette fois par les militaires", estime la politologue Ioulia Tichtchenko. Selon celle, c'est une manière de tester la réaction des politiciens, de la société et des forces de l'ordre.

"Après le dernier Maïdan, beaucoup d'espoirs reposaient sur les hommes politiques concernant la mise en place d'un nouveau système. Mais aucun changement ne s'est
produit - ou se produit très lentement. Cela ne peut pas satisfaire nos compatriotes", explique Ioulia Tichtchenko, soulignant que la société n'a pas encore d'alternative à la classe politique actuelle.

Igor Khartchenko, directeur du Centre de développement social, pense que si l'élite politique actuelle ne contrait pas ces défis, elle sera balayée par d'autres. "Kiev en est conscient et craint fortement un troisième Maïdan", estime l'expert.

"Les autorités ont six mois maximum pour mettre en œuvre des améliorations radicales. Sinon, dès le printemps il faudra se préparer à de nouvelles législatives anticipées et à une nouvelle présidentielle", pense M.Khartchenko, cité par RIA Novosti Ukraine. Selon ses prévisions, de nouvelles forces politiques arriveront prochainement au pouvoir, qui seront basées "sur une idéologie, et non sur des visages".
 


Crise ukrainienne: "importants progrès" lors de la rencontre de Milan (Renzi)

Un pas important a été réalisé lors des discussions sur l'Ukraine à Milan, a déclaré vendredi aux journalistes le premier ministre italien Matteo Renzi à l'issue d'un petit déjeuner de travail  réunissant le président russe Vladimir Poutine, son homologue ukrainien Piotr Porochenko et des leaders européens.

"Nous avons fait un pas important dans la discussion sur l'Ukraine (…). Nous considérons qu'il est important d'impliquer la Russie dans la résolution des problèmes internationaux", a indiqué le chef du gouvernement italien.
 


Le Pentagone dément avoir menacé la Russie

Le Pentagone estime que les propos du secrétaire à la Défense Chuck Hagel, qui a affirmé que l'armée américaine était "confrontée à une Russie révisionniste", n'étaient pas menaçants, a déclaré jeudi soir aux journalistes le porte-parole du Pentagone, l'amiral John Kirby.

"Ce discours (de Chuck Hagel, ndlr) ne contenait aucune menace  adressée à un pays quelconque", a assuré le porte-parole lors d'un point de presse organisé conjointement avec le département d'Etat américain.

Selon l'amiral, la situation autour de l'Ukraine et les actions de la Russie obligent les Etats-Unis à soutenir l'infrastructure de leurs alliés de l'Otan.

Interrogé sur ce que voulait dire M.Hagel en qualifiant la Russie de "révisionniste", John Kirby a répondu: "Nous estimons qu'ils veulent revenir aux jours glorieux de l'Union soviétique".

Commentant la façon dont la Russie pourrait se trouver "aux portes de l'Otan", alors qu'en réalité c'est l'Alliance qui s'est rapprochée de frontières russes en intégrant de nouveaux pays membres, John Kirby a répondu: "Il est évident que c'est la vision du président Poutine, mais ne n'est certainement pas la nôtre".

"L'Otan n'est pas une alliance antirusse, c'est une alliance pour la sécurité", a ajouté le porte-parole du Pentagone.

Auparavant, le secrétaire US à la Défense Chuck Hagel a déclaré à Washington que  l'armée américaine devait être prête à contrer les menaces que posaient le terrorisme et la Russie.

Selon lui, les Etats-Unis étaient "confrontés à une Russie révisionniste, dotée d'une armée moderne et prête au combat aux portes de l'Otan".
 


Les présidents russe et ukrainien participent à une réunion à Milan

Un petit-déjeuner réunissant les présidents russe et ukrainien, Vladimir Poutine et Piotr Porochenko, a débuté vendredi matin à la préfecture de Milan, rapporte le correspondant de RIA Novosti.

La rencontre, organisée par le premier ministre italien Matteo Renzi en marge du sommet du Dialogue Asie-Europe (ASEM), réunit également le premier ministre britannique David Cameron, la chancelière allemande Angela Merkel, le président français François Hollande, ainsi que le président de la Commission européenne José Manuel Barroso et le président du Conseil européen Herman Van Rompuy.

M. Poutine est arrivé à Milan jeudi matin pour participer au sommet. A son arrivée, il a pris part à un dîner donné par le président italien Giorgio Napolitano, avec lequel il a eu une rencontre bilatérale.

M. Porochenko a quant à lui eu une rencontre avec Angela Merkel et Giorgio Napolitano, ainsi qu'avec Matteo Renzi.
 


Ukraine: la loi sur le statut du Donbass, un pas dans le bon sens (insurgés)

L'adoption de la loi "Sur le statut spécial du gouvernement local dans certains secteurs des régions de Donetsk et Lougansk" constitue un pas dans la bonne direction, a déclaré à RIA Novosti le vice-premier ministre de la république populaire autoproclamée de Donetsk (DNR) Andreï Pourguine.

"Pour nous, c'est un pas dans la bonne direction, parce qu'au moins, Kiev reconnaît l'existence d'un problème et a même admis qu'il était impossible de le résoudre avec les mesures adoptées auparavant", estime le responsable.

"On peut constater qu'à Kiev, le "parti de la paix" est en train de l'emporter sur le "parti de la guerre", car ils cherchent à obtenir quelques compris. En outre, ils nous (la DNR) reconnaissent comme une partie des négociations, et pas comme des terroristes", a-t-il indiqué.

Cependant, les autorités de la république autoproclamée "ne comptent pas se soumettre à la nouvelle loi", a indiqué M. Pourguine.

"Les lois sur le statut spécial du Donbass auraient dû être adoptées en mars, quand nous l'exigions. Aujourd'hui, après la mort de milliers de personnes, le pilonnage et la destruction de maisons, après les tortures et les crimes de guerre, il est trop tard pour y penser", estime-t-il.

Selon M. Pourguine, la DNR a institué une commission d'enquête sur les crimes de guerre, qui travaille en étroite collaboration avec l'OSCE et des représentants de l'Onu.

Jeudi, le président ukrainien Piotr Porochenko a signé la loi "Sur le statut spécial du gouvernement local dans certains secteurs des régions de Donetsk et Lougansk", introduite pour une période de trois ans. L'objectif de la loi est de "créer les conditions nécessaires à une normalisation rapide de la situation, de rétablir l'ordre, les droits constitutionnels et les libertés de citoyens, et de favoriser le retour des habitants".
 


Aéroport de Donetsk: un escadron ukrainien décimé par sa propre artillerie

Un escadron de l'armée ukrainienne qui tentait d'attaquer un terminal de l'aéroport de Donetsk (est de l'Ukraine) a été pratiquement décimée par ses propres tirs d'artillerie, a annoncé vendredi à RIA Novosti une source au sein de l'état-major des insurgés.

"Hier, les forces ukrainiennes ont tenté une attaque contre le nouveau terminal de l'aéroport. Une colonne de blindés et environ 150 hommes ont investi la piste d'atterrissage. Nous avons ouvert le feu, et à ce moment-là l'artillerie (des pro-Kiev, ndlr) est elle aussi passée à l'action", a indiqué le porte-parole.

Selon lui, l'artillerie a mené une frappe contre les combattants en question.

Actuellement, plusieurs dizaines de corps de soldats ukrainiens jonchent la piste d'atterrissage. Les insurgés mènent par le biais de l'OSCE des négociations pour que l'armée les récupère, a annoncé la source.

L'aéroport de Donetsk est un territoire contesté autour duquel les insurgés et les forces pro-Kiev mènent des combats. Actuellement, les insurgés contrôlent plusieurs bâtiments. Les soldats ukrainiens sont concentrés dans ses environs – le village de Peski et la ville d'Avdeïevka – d'où ils pilonnent les positions des insurgés et les quartiers limitrophes de Donetsk.

Refusant de reconnaître les nouvelles autorités arrivées au pouvoir à Kiev suite à un coup d'Etat de février 2014, de nombreux habitants du sud-est de l'Ukraine ont réclamé la fédéralisation de l'Ukraine avant de proclamer l'indépendance de leurs régions par rapport à Kiev.

En avril dernier, les régions de Donetsk et de Lougansk ont proclamé des "républiques populaires" DNR et LNR et ont formé l'union de Novorossia. Kiev, qui ne reconnaît pas les deux républiques autoproclamées, mène une opération militaire d'envergure dans l'est de l'Ukraine depuis la mi-avril.

Le 5 septembre dernier, Kiev et les insurgés ont adopté un cessez-le-feu.
 


Ukraine: sérieuses divergences entre Poutine et Merkel

Le président russe Vladimir Poutine et la chancelière allemande Angela Merkel ont évoqué la réalisation des ententes de Minsk concernant le règlement de la crise en Ukraine et constaté des divergences sérieuses sur la genèse du conflit, a annoncé jeudi soir le porte-parole du président Dmitri Peskov.

"Lors d'un long (près de 2,5 heures) entretien détaillé,  M.Poutine et Mme Merkel ont mis les pendules à l'heure concernant la réalisation des ententes de Minsk. Les parties ont mis l'accent sur la priorité consistant à achever le processus de séparation des parties opposées dans le sud-est de l'Ukraine", a indiqué le porte-parole.

"Des divergences sérieuses persistent concernant la genèse du conflit à l'intérieur de l'Ukraine, ainsi que les causes primaires de ce que s'y passe actuellement", a ajouté le responsable.

Selon lui, M.Poutine et Mme Merkel ont également évoqué la surveillance du régime du cessez-le-feu et ont procédé à "une discussion nuancée sur le dossier gazier".
 


Ukraine: l'UE prône un contrôle frontalier international (Renzi)

L'Union européenne propose d'établir un contrôle international aux frontières ukrainiennes, a déclaré vendredi aux journalistes le premier ministre italien Matteo Renzi.

"Nous avons soutenu la proposition de François Hollande sur la mise en place d'un contrôle international aux frontières ukrainiennes. L'Allemagne, la France et l'Italie pourraient prendre part à cette mission. Il s'agira de faire un grand pas dans le dialogue", a indiqué le chef du gouvernement italien à l'issue d'un petit déjeuner de travail  réunissant le président russe Vladimir Poutine, son homologue ukrainien Piotr Porochenko et des leaders européens.

"Nous ne concevons pas une Ukraine instable et ferons tout notre possible pour rendre un avenir à ce pays", a ajouté le premier ministre.
 


Italie: un "groupe des amis de Poutine" en cours de création au parlement

Le député lombard du parti autonomiste Ligue du Nord Paolo Grimoldi a lancé une collecte de signatures au parlement italien pour la création d'un groupe interpartis baptisé Amis de Poutine.

"Nous espérons réunir plusieurs centaines de députés et de sénateurs. Poutine bénéficie du respect de représentants des diverses forces politiques et ce, malgré le bavardage de certains partis sur la nécessité de nouvelles sanctions contre la Russie, bavardage que nous autres, membres de la Ligue du Nord, considérons comme du délire", a déclaré le parlementaire cité par l'agence Ansa.

"Ces dernières années, le poids politique de Poutine est devenu encore plus évident, surtout comparé à la catastrophe de l'administration d'Obama", estime le député italien. Selon lui, l'importance de la création du groupe parlementaire des Amis de Poutine s'explique par la nécessité de promouvoir la coopération traditionnelle entre la Russie et l'Italie.

"Cette initiative vise à maintenir le dialogue avec notre partenaire économique et commercial inaliénable. Il s'agit d'un geste important dirigé contre le blocus suicidaire qui porte préjudice à nos entreprises. La Russie et l'Italie doivent mener un dialogue et coopérer aussi bien dans l'économie que dans la lutte contre l'organisation de l'Etat islamique", a souligné M. Grimoldi.

Il y a quelques jours, M. Grimoldi a visité la Crimée et Moscou au sein d'une délégation de la Ligue du Nord conduite par le secrétaire fédéral du parti, Matteo Salvini. Lors de cette visite, les membres de la délégation se sont prononcés pour la reconnaissance de la réunification de la Crimée et de la Russie, et ont condamné les sanctions antirusses décrétées par l'UE et les Etats-Unis.

Créé en décembre 1989, la Ligue du Nord regroupe les représentants de différents mouvements autonomistes du nord de l'Italie. La Ligue, qui a longtemps été le principal allié politique du parti de Silvio Berlusconi, compte actuellement cinq sièges au parlement européen. Les dirigeants les plus en vue du parti président aujourd'hui la Lombardie et la Vénétie.
 


Russie-USA: la discorde lourde de conséquences (Poutine)

La Russie espère que les Etats-Unis se souviendront des graves conséquences qu'une discorde entre puissances nucléaires fait peser sur la stabilité stratégique, a déclaré jeudi le président russe Vladimir Poutine dans une interview accordée au journal serbe Politika.

"Le refroidissement actuel dans les relations entre nos pays n'est pas le premier. Nous espérons que les partenaires sont conscients de l'inconséquence des tentatives de faire chanter la Russie et qu'ils se souviendront des risques qu'une discorde entre grandes puissances nucléaires fait peser sur la stabilité stratégique. De notre côté, nous sommes prêts à développer une coopération constructive basée sur l'égalité en droits et la prise en compte réelle des intérêts mutuels", a indiqué le chef de l'Etat russe.

Selon lui, la Russie a toujours aspiré à des relations ouvertes de partenariat avec les Etats-Unis, mais s'est régulièrement heurtée à des tentatives d'ingérence dans ses affaires intérieures.

"Ce qui se passe depuis le début de cette année est de plus en plus accablant. Washington a activement soutenu le Maïdan et lorsque ses partisans à Kiev ont, par leur nationalisme effréné, monté contre eux une grande partie de l'Ukraine et déchaîné une guerre civile, il s'est mis à accuser la Russie d'avoir provoqué la crise", a déploré le président russe.

Les relations russo-américaines se sont nettement dégradées suite à l'adhésion de l'ex-république ukrainienne de Crimée à la Fédération de Russie, considérée comme une annexion par Kiev et par l'Occident.

Washington accuse les autorités russes de déstabiliser l'Ukraine, ce que Moscou dément. Sur fond de crise ukrainienne, les Etats-Unis et l'Union européenne ont décrété plusieurs séries de sanctions à l'encontre de la Russie.
 


Propos US sur une possible guerre contre la Russie: inquiétude à Moscou

Moscou est vivement préoccupé par la déclaration du chef du Pentagone, Chuck Hagel, sur la nécessité de préparer l'armée américaine à un conflit militaire contre la Russie, a indiqué jeudi le ministre russe de la Défense, le général Sergueï Choïgou.

"Les propos de Chuck Hagel sur la nécessité de préparer l'armée américaine à « avoir affaire » aux forces armées russes « modernes, aptes au combat » et déployées « au seuil de l'Otan » suscitent une vive préoccupation. Ils attestent que le Pentagone conçoit déjà les scénarios des opérations qu'il entend mener à nos frontières", a déclaré le ministre aux journalistes.

"Je connais personnellement le secrétaire d'Etat à la Défense Chuck Hagel. C'est pourquoi j'ai été pour le moins étonné par son discours prononcé lors d'une conférence annuelle de l'armée américaine et dans lequel les forces armées russes ont été qualifiées d'ennemi militaire", a affirmé le ministre.

"A l'heure actuelle, on ne trouve pas dans le monde un seul foyer de tension où les militaires américains ne soient présents. Pis, à peine achèvent-ils leurs « missions de promotion de la démocratie » que ces régions se trouvent plongées dans un chaos sanglant. Les exemples sont bien connus: l'Irak, la Libye, l'Afghanistan et maintenant la Syrie. Même lors des événements tragiques en Ukraine, on ne s'est pas passé du «parrainage» fourni par un groupe opérationnel du Commandement central des Etats-Unis", a indiqué le général Choïgou.

Selon lui, au lieu d'attiser la tension entre les deux pays, il est nécessaire d'engager un dialogue impartial sur l'ensemble de nos relations avec nos partenaires occidentaux.

"C'est seulement ainsi que l'on pourrait trouver un moyen mutuellement acceptable de maintenir l'équilibre des forces et de renforcer la stabilité stratégique", a conclu le ministre russe de la Défense.
 


ASEM: Poutine arrive à Milan

Le président russe Vladimir Poutine est arrivé jeudi soir à Milan, en Italie, où il participera au sommet du Dialogue Asie-Europe (ASEM).

Le sommet portera notamment sur la crise en Ukraine et la dette ukrainienne pour le gaz russe. Le président Poutine évoquera ces mêmes sujets au cours de ses rencontres bilatérales prévues à Milan en marge du sommet.

Avant de se rendre en Italie, M.Poutine a effectué une visite en Serbie où il a mené des entretiens avec les dirigeants serbes et a participé aux festivités consacrées au 70e anniversaire de la libération de Belgrade pendant la Seconde guerre mondiale.
 


Gaz: Moscou réduira le transit ukrainien en cas de vol de combustible par Kiev (Poutine)

Si la Russie constate que l'Ukraine commence à siphonner le gaz acheminé vers l'Europe, elle en réduira progressivement la livraison dans la même proportion, a déclaré jeudi le président russe Vladimir Poutine.

"Cette fois encore, comme en 2008, nous commencerons à réduire nos livraisons jusqu'à concurrence des volumes volés. Mais j'espère que cela ne se produira pas", a déclaré M. Poutine à l'issue de ses négociations avec le premier ministre serbe Aleksandar Vucic.

Le 16 juin dernier, la Russie a suspendu ses livraisons de gaz à l'Ukraine en raison de la dette accumulée par cette dernière pour les importations gazières russes. Cette dette dépasse actuellement 5 milliards de dollars.

Le commissaire européen à l'énergie, Günther Oettinger, a reconnu fin août qu'il existait un danger de vol de gaz russe par l'Ukraine lors de son transit vers l'UE.
 



Crimée: Moscou investira dans les chantiers navals militaires


La Russie envisage de débloquer des fonds importants pour les chantiers navals en Crimée, a annoncé jeudi à Moscou le vice-ministre russe de la Défense Iouri Borissov.

"Le ministère de la Défense a élaboré un plan détaillé d'intégration des chantiers navals criméens dans l'industrie de défense russe et nous y verserons des sommes importantes. Nous allons ainsi créer beaucoup de nouveaux emplois pour la population locale", a indiqué M.Borissov à la chaîne de télévision Rossia 24.

"La Russie reconstruit ces actifs, elle débloque des fonds importants dans le rééquipement technique, la remise en état de l'infrastructure. A mon avis, nous placerons des commandes importantes dans ces chantiers navals d'ici trois ans", a ajouté le vice-ministre.

La Crimée, qui a adhéré à la Russie en mars dernier, compte 15 entreprises qui peuvent être utiles pour l'industrie de défense russe.

L'usine Fiolent de Simferopol, qui réalise actuellement 52 contrats militaires pour Moscou, a augmenté sa production de 10% suite à l'adhésion de la Crimée à la Russie.

Suite au coup d'Etat opéré à Kiev en février dernier, la Crimée - peuplée principalement de russophones - a organisé un référendum sur son autodétermination. Lors du scrutin, près 97% des électeurs criméens ont voté pour l'indépendance de la péninsule et sa réunification avec la Russie. Les Etats-Unis et l'Union européenne n'ont pas reconnu les résultats de cette consultation populaire et ont accusé la Russie "d'annexion".
 


L'Ukraine attend une nouvelle aide militaire britannique


Le ministre ukrainien de la Défense, le général Stepan Poltorak, a rencontré le sous-secrétaire britannique aux Affaires étrangères Simon Fraser pour l'informer des types d'aide dont l'armée ukrainienne avait besoin, a annoncé jeudi le ministère ukrainien de la Défense dans un communiqué.

"Le ministre ukrainien de la Défense a remercié les autorités britanniques pour leur soutien aux forces armées de l'Ukraine et cité les domaines dans lesquels l'armée ukrainienne était prête à recevoir une nouvelle aide. Il s'agit des moyens d'observation, de reconnaissance et de protection individuelle, ainsi que des effets d'habillement et des équipements médicaux", lit-on dans le communiqué.

Simon Fraser a pour sa part assuré que le gouvernement britannique était prêt à apporter un concours multiforme à l'armée ukrainienne.

Au 8 octobre, le conflit en Ukraine a fait plus de 3.600 morts et plus de 8.700 blessés civils, selon l'Onu. Le 5 septembre dernier, les belligérants ont conclu un cessez-le-feu sous la médiation de la Russie et de l'OSCE.
 



Serbie: jamais de sanctions contre la Russie (Vucic)


La Serbie n'introduira jamais aucunes sanctions contre la Russie, a déclaré jeudi le premier ministre serbe Aleksandar Vucic.

"La Serbie a montré dans les faits qu'elle est l'amie de la Russie et non seulement quand la Russie n'a pas de problèmes, mais aussi aux époques difficiles. La Serbie n'a jamais décrété aucunes sanctions contre la Fédération de Russie (…). Et la Serbie n'imposera aucunes sanctions à la Russie", a souligné le chef du gouvernement.

Des experts internationaux, dont  le spécialiste des problèmes internationaux Franz-Stefan Gady, de l'EastWest Institute, supposent que "si Belgrade est forcé de choisir entre la Russie et l'Occident, du moins tant que la crise ukrainienne se poursuit (…), le gouvernement serbe prendra de toute évidence le parti de Vladimir Poutine".


En effet, les ententes en vigueur entre Belgrade et Moscou donnent des avantages concrets aux deux pays. En novembre 2013, la Serbie et la Russie ont signé un accord de coopération militaire. Auparavant, la Serbie a obtenu le statut d'observateur auprès de l'Organisation du traité de sécurité collective (OTSC). Par ailleurs, la Serbie est le seul pays européen en dehors de la Communauté des Etats indépendants (CEI) à avoir conclu avec la Russie un accord de libre-échange.

 

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