Ukraine. Ukraine: Kiev a perdu la guerre dans l'est (général de l'Otan)

Ria Novosti Mercredi le 03 Septembre 2014 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Les autorités de Kiev ont subi une défaite militaire dans l'est de l'Ukraine, estime un général de l'Otan cité par le magazine allemand Spiegel.

ADS


"Du point de vue militaire, Kiev a essuyé une défaite", a indiqué l'interlocuteur du journal qui occupe un poste important au sein de l'Alliance.

Selon l'hebdomadaire, les dirigeants de l'Otan ont dû réévaluer la situation dans l'est de l'Ukraine. D'après des sources proches du dossier, le président ukrainien "n'a aujourd'hui qu'à négocier pour libérer ses hommes de l'étau russe", Kiev ayant perdu le contrôle des régions de l'est.

L'Otan prête actuellement une attention particulière aux combats qui se déroulent à proximité de la ville industrielle et portuaire de Marioupol située sur le littoral de la mer d'Azov, écrit le journal.

Les autorités de Kiev mènent depuis le 15 avril une opération spéciale d'envergure visant à réprimer la révolte qui a éclaté dans le sud-est de l'Ukraine suite au renversement du régime du président Ianoukovitch le 22 février dernier. Les hostilités ont déjà fait plus de 2.600 morts et 6.000 blessés parmi les civils et ont entraîné d'importantes destructions.

La Russie qualifie cette opération de punitive et appelle les autorités de Kiev à y mettre fin.


Ukraine: Porochenko annonce un cessez-le-feu définitif

Les autorités de Kiev ont décrété un cessez-le-feu définitif dans l'est de l'Ukraine, rapporte mercredi le service de presse du président ukrainien Piotr Porochenko suite à son entretien téléphonique avec Vladimir Poutine.

"Les deux parties sont parvenues à une entente mutuelle sur les mesures qui contribueront au rétablissement de la paix", lit-on sur le site présidentiel.


Washington confirme l'absence des preuves sur les troupes russes en Ukraine

Le département d'Etat américain ne dispose pas de preuves indépendantes confirmant que les troupes russes ont franchi la frontière de l'Ukraine, a déclaré la porte-parole de la Maison Blanche Jen Psaki.

"Il n'y a rien de neuf pour servir de confirmation indépendante pour les Etats-Unis", a-t-elle dit à propos des déclarations de Kiev qui affirme que des troupes russes combattaient en Ukraine.
Précédemment le porte-parole du ministère américain de la Défense John Kirby a communiqué qu'environ 10 000 militaires russes se trouvaient près de la frontière de l'Ukraine et que plusieurs milliers de militaires russes continuaient de soutenir les indépendantistes dans l'est de l'Ukraine.
 



L'Australie suspend ses livraisons d'uranium à la Russie

L'Australie a suspendu ses livraisons d'uranium à la Russie en raison de la position de Moscou sur les événements en Ukraine, a annoncé mercredi la chaîne de télévision australienne ABC, citant le premier ministre du pays Tony Abbott.

"L'Australie ne vendra pas d'uranium à la Russie jusqu'à nouvel ordre", a déclaré le premier ministre.

M.Abbott a également fait savoir que le gouvernement australien étudiait la possibilité d'apporter une aide humanitaire, matérielle et technique à l'Ukraine. Il a également réaffirmé l'intention de Canberra d'ouvrir une ambassade à Kiev.

L'Australie arrive en première position au monde pour les réserves d'uranium. En 2007, Moscou et Canberra ont signé un accord intergouvernemental de coopération dans le nucléaire civil et en 2012, la Russie a reçu le premier lot d'uranium australien.
 


Ukraine: la mort de journalistes est "absolument inadmissible" (CE)

Il est inadmissible que des journalistes soient victimes du conflit en Ukraine, estime le secrétaire général du Conseil de l'Europe Thorbjørn Jagland.

"Il est absolument inadmissible que des journalistes tombent victimes de ce conflit", a déclaré M. Jagland à RIA Novosti en commentant la nouvelle de la mort d'Andreï Stenine, photographe de l'agence Rossiya Segodnya.

Selon M. Jagland, "l'effusion de sang en Ukraine est allée trop loin et il faut y mettre un terme".

Le secrétaire général du Conseil de l'Europe rencontra mercredi le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov.

D'après le porte-parole du Comité d'enquête de Russie Vladimir Markine, Andreï Stenine a été tué lors d'une attaque de l'armée ukrainienne contre un convoi de réfugiés.
 


Andreï Stenine tué dans un convoi de plus de dix voitures de réfugiés

Les spécialistes russes chargés de l'enquête sur la mort d'Andreï Stenine ont établi que plus de dix véhicules transportant des réfugiés avaient été détruits par l'armée ukrainienne en même temps que la voiture qui transportait le photographe de l'agence Rossiya Segodnya.
 
Selon l'instruction, Andreï Stenine a été tué au moment où il roulait, au sein d'une colonne de réfugiés, sur la route Snejnoïe-Dmitrovka. La colonne était protégée par six combattants des forces d'autodéfense populaire. Au nord-ouest de Dmitrovka, l'armée ukrainienne a ouvert le feu sur les véhicules avec "des obus d'artillerie et des mitrailleuses de chars".
 
"Plus de dix véhicules transportant des civils ont été détruits dans cette attaque. Plusieurs personnes ont eu le temps de s'enfuir et de se cacher dans les buissons longeant l'artère", a déclaré le porte-parole du Comité d'enquête de Russie, Vladimir Markine.
 


Mort d'Andreï Stenine: Moscou réclame une enquête profonde

Le ministère russe des Affaires étrangères exige que Kiev mène une enquête détaillée sur la mort du photographe de l'agence Rossiya Segodnya Andreï Stenine, lit-on mercredi dans un communiqué ministériel.

"Nous demandons à Kiev de mener une enquête détaillée et impartiale sur la mort d'Andreï Stenine et de punir les responsables", indique le ministère.

Plus tôt dans la journée, le directeur général de Rossiya Segodnya Dmitri Kisselev a annoncé qu'Andreï Stenine, disparu en Ukraine début août, avait été tué près de Donetsk il y a environ un mois dans une voiture avec laquelle il se rendait pour réaliser une mission confiée par l'agence.

Pour sa part, le porte-parole du Comité d'enquête russe Vladimir Markine a fait savoir que le photographe avait trouvé la mort lors d'une attaque lancée par l'armée ukrainienne contre un convoi de réfugiés. Tg
 


La mort d'Andreï Stenine confirmée officiellement (Moscou)

Le Comité d'enquête de Russie a publié les résultats de l'expertise génétique qui ont confirmé la mort du photographe Andreï Stenine dans le sud-est de l'Ukraine.

Le porte-parole du Comité d'enquête Vladimir Markine a annoncé mercredi à l'agence Rossiya Segodnya avoir reçu la conclusion des expertises médico-légale et génétiques. Selon les experts, les fragments du corps d'une des personnes tuées dans le sud-est de l'Ukraine appartiennent à Andreï Stenine.

D'après M. Markine, l'instruction a établi les circonstances de la mort du journaliste.

Le 5 août, Andreï Stenine était en mission dans la ville de Snejnoïe. Le soir du 6 août, il roulait dans une Renault Logan au sein d'une colonne de réfugiés sur la route Snejnoïe-Dmitrovka. Le convoi était protégé par six combattants des forces d'autodéfense populaire. Au nord-ouest de Dmitrovka, la colonne a été attaquée par l'armée ukrainienne, apparemment par la 79e brigade aéromobile. Un véhicule de transport de troupes et un char ont ouvert le feu en utilisant des obus d'artillerie et des mitrailleuses. Plus de dix voitures transportant des civils ont été détruites. Plusieurs personnes ont eu le temps de s'enfuir et de se cacher dans les buissons longeant l'artère.

Le lendemain, des chefs militaires ukrainiens sont arrivés sur le lieu de l'attaque. Selon les témoins oculaires, après avoir inspecté les voitures détruites et les corps des victimes, ils ont fouillé ces dernières et emmené leurs bagages. Peu après leur départ, cette région a été pilonnée avec des lance-missiles multiples Grad.

C'est seulement le 27 août que les forces d'autodéfense ont enfin réussi à remettre à l'instruction russe un sac contenant les fragments carbonisés de cinq corps humains découverts dans la Renault Logan détruite sur la route Snejnoïe-Dmitrovka. Ces fragments ont été soumis aux experts russes qui ont établi l'appartenance de certains d'entre eux à Andreï Stenine.

Le Comité d'enquête de Russie a annoncé son intention non seulement d'élucider toutes les circonstances de la mort du reporter, mais d'identifier également les coupables de cette tragédie et de les traduire en justice.
 


Des médiateurs ukrainiens ont proposé à Rossiya Segodnya l'échange d'Andreï Stenine (Kisselev)

Des médiateurs ukrainiens proposaient à l’Agence Rossiya Segondya de mener des pourparlers sur l’échange du photographe Stenine qui a disparu dans l'Est de l'Ukraine, faisant comprendre qu’il est vivant, a déclaré le directeur général de Rossiya Segodnya Dmitri Kisselev.

Mercredi, on a appris que Stenine avait été tué.

" Des médiateurs du côté ukrainien essayaient d’entrer en contact avec notre agence en proposant de mener des pourparlers sur l’échange du photographe Stenine, faisant comprendre qu’il est vivant ", a indiqué Kissele.

Kisselev a rappelé que le conseiller du ministre ukrainien de l’Intérieure Anton Gerachtchenko avait dit que le photographe se trouvait chez eux, mais par la suite nié ses déclarations, en dépit de l'existence d'un enregistrement.

Stenine qui a travaillé dans l'Est de l'Ukraine ne contactait plus la rédaction depuis le 5 août. Selon certaines sources, il aurait pu être arrêté par des militaires ukrainiens, mais les autorités de Kiev n'ont pas confirmé cette information.

Le 11 août, le ministère ukrainien de l'Intérieur a entamé la recherche du journaliste. Le 12 août, un conseiller du ministre de l'Intérieur, Anton Guerachtchenko, a affirmé dans une interview à la radio lettone Baltkom que le journaliste photo avait été arrêté par les services de sécurité de l'Ukraine qui le soupçonnaient de "complicité avec le terrorisme". Par la suite, le conseiller ministériel a prétendu avoir été "incorrectement" interprété. Selon lui, il n'a fait que supposer que Stenine a été arrêté, mais ne disposait pas d'information exacte à ce sujet.

En réponse, la radio Baltkom a mis l'enregistrement de l'interview à la disposition des médias.

Depuis 2009, Andreï Stenine a travaillé à RIA Novosti, agence sur la base de laquelle Rossiya Segodnya a été créée. Journaliste de guerre expérimenté, il s'était déjà rendu en mission en Egypte, en Syrie et dans d'autres points chauds.

 


Agresser la Crimée équivaudrait à agresser la Russie (Moscou)

Une agression contre la Crimée serait considérée comme une agression contre la Russie avec toutes les conséquences qui en découlent, a annoncé mardi le secrétaire adjoint du Conseil de sécurité russe, Mikhaïl Popov, dans une interview à RIA Novosti.

"La Crimée faisant actuellement partie de la Fédération de Russie, toute agression armée contre la péninsule serait considérée comme une agression contre la Fédération de Russie avec toutes les conséquences qui en découlent", a affirmé M.Popov.

Les autorités de Kiev ont déclaré à plusieurs reprises qu'elles feraient tout leur possible pour récupérer la Crimée qu'elles considèrent comme un territoire ukrainien. Le président Piotr Porochenko a indiqué à ce sujet que la Crimée était ukrainienne et "qu'aucun compromis n'était possible sur ce point".

Selon le secrétaire adjoint du Conseil de sécurité de Russie, les missions de la Flotte russe de la mer Noire et du groupement de troupes déployé sur la péninsule consistent à assurer la sécurité de cette région.

"Le groupement de troupes mis en place en Crimée conformément à la décision du président russe est entièrement capable de subvenir à ses propres besoin et de repousser l'intervention d'un agresseur potentiel", a constaté M.Popov.

Aux termes de l'accord de rattachement de la péninsule à la Fédération de Russie, tous les habitants de la Crimée sont automatiquement reconnus citoyens russes s'ils n'ont pas spécifié par écrit leur désir de conserver la nationalité ukrainienne. Selon le Service fédérale des migrations (FMS), seuls près de 3.500 personnes ont présenté des déclarations de refus de la citoyenneté russe, la population de la Crimée étant d'environ 2 millions de personnes.
 


Kiev et Moscou discutent sur la livraison d'aide humanitaire par rail

Kiev mène des consultations avec Moscou et le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) sur l'envoi d'aide humanitaire russe en Ukraine par rail, a annoncé mardi le porte-parole du ministère ukrainien des Affaires étrangères Evguéni Perebiïnis.

"L'envoi d'aide humanitaire par rail est à l'étude. Nous poursuivons nos consultations avec la Russie et le Comité international de la Croix-Rouge en vue de désigner le poste-frontière par lequel l'aide arrivera en Ukraine", a indiqué M.Perebiïnis.

Selon lui, les consultations portent en outre sur la participation du CICR à l'acheminement d'aide dans l'est du pays où la situation humanitaire se dégrade en raison des hostilités opposant les forces ukrainiennes aux insurgés.

Moscou a obtenu la semaine dernière l'accord du ministère ukrainien des Affaires étrangères sur l'envoi d'un nouveau lot d'aide humanitaire.

Les présidents russe et ukrainien, Vladimir Poutine et Piotr Porochenko, se sont mis d'accord le 26 août dernier, lors d'une rencontre à Minsk, sur le prochain envoi par rail d'un nouveau lot d'aide humanitaire russe dans l'est de l'Ukraine. Le vice-premier ministre de la république autoproclamée de Donetsk, Andreï Pourguine, a déclaré à RIA Novosti que les forces d'autodéfense populaire étaient prêtes à garantir la sécurité du deuxième convoi humanitaire russe.

La Russie a acheminé le premier lot d'aide humanitaire dans la ville ukrainienne de Lougansk le 22 août dernier. Plus de 200 camions Kamaz blancs ont transporté 400 t de céréales, 100 t de sucre, 54 t d'équipements médicaux et de médicaments, 12.000 sacs de couchage et 69 groupes électrogènes de différentes puissances. Les camions sont entrés en Ukraine après avoir passé six jours près de la frontière en attendant le début du contrôle douanier ukrainien. Les représentants du CICR ont refusé d'accompagner le convoi pour des raisons de sécurité.
 


Embargo russe: l'UE dissuade 15 pays d'augmenter leurs fournitures

L'UE cherche à dissuader 15 pays d'augmenter leurs livraisons de produits alimentaires en Russie, a appris mardi RIA Novosti d'une source proche des dirigeants de l'UE.

Selon la source, l'Union européenne mène des discussions avec 15 pays dont beaucoup ont de "très bonnes relations" avec l'UE et prennent les demandes européennes au sérieux.

Le 7 août, la Russie a publié la liste des produits interdits d'importation en provenance des Etats-Unis, de l'Union européenne, de l'Australie, du Canada et de la Norvège, en réponse aux sanctions occidentales imposées contre Moscou sur fond de crise en Ukraine. Cette interdiction valable un an concerne notamment le bœuf, le porc, la volaille, le poisson, le fromage, le lait et les produits laitiers, les légumes et les fruits. Moscou a annoncé qu'il recherchait d'autres fournisseurs de produits alimentaires censés remplacer les importateurs occidentaux.

L'Argentine, le Brésil, le Chili, le Pérou, l'Equateur, le Mexique, la Chine, la Turquie, l'Iran, Israël, le Maroc, la Biélorussie et d'autres pays ont souhaité substituer les pays frappés de sanctions sur le marché russe. Moscou espère également que le Kazakhstan, l'Egypte, la Suisse et la Serbie ne manqueront pas d'augmenter leurs exportations de produits alimentaires vers la Russie.
 


Troupes russes en Ukraine: l'information douteuse de l'Otan (VIPS à Merkel)

D'anciens officiers du renseignement US de Veteran Intelligence Professionals for Sanity (VIPS), ont écrit une lettre ouverte (publiée sur le site warisacrime.org.) à la chancelière allemande Angela Merkel pour l'avertir que l'information sur l'invasion de troupes russes en Ukraine est fausse.

"Les accusations d'+invasion+ d'envergure en Ukraine, portées contre la Russie, ne sont pas appuyées par des preuves convaincantes", lit-on dans ce mémorandum, signé par neuf anciens fonctionnaires des services de renseignement américains.

Selon les auteurs, les clichés flous, publiés par l'Otan le 28 août dernier et représentant, selon l'Alliance, des troupes russes en Ukraine, rappellent bien les photos qui avaient été publiées en 2003 et représentaient les prétendus stocks d'armes chimiques en Irak.

Les anciens du renseignement estiment que cette situation rappelle celle quand des données non confirmées avaient été utilisées par Washington pour "justifier" l'invasion des troupes américaines en Irak il y a 12 ans.

"Nous n'avons pas vu de preuves convaincantes de la présence d'armes de destruction massive en Irak, comme nous ne voyons pas non plus à présent de preuves convaincantes de l'invasion russe en Ukraine", dit la lettre.

Par ailleurs, les anciens officiers du renseignement américain sont persuadés que les "discours du secrétaire général de l'Otan, Anders Fogh Rasmussen, sont écrits à Washington".

 Les auteurs de la lettre ouverte à Mme Merkel soulignent que les preuves publiées à ce jour concernant l'"invasion" de troupes russes en Ukraine ne sont pas concluantes.

Ce message a été spécialement envoyé à la chancelière allemande avant le sommet de l'Alliance programmé pour les 4 et 5 septembre au pays de Galles.
 


Vol MH17: le rapport d'enquête final présenté en été 2015

Le rapport d'enquête final sur le crash du Boeing malaisien en Ukraine le 17 juillet dernier, sera publié en été 2015, a annoncé mardi Sara Vernooij, porte-parole du Bureau d'enquête néerlandais pour la sécurité (OVV).

"La préparation du rapport d'enquête final sur le crash de l'avion malaisien prendra près d'un an. Il sera publié en été 2015", a indiqué Mme Vernooij.
Selon la porte-parole, l'OVV mène l'enquête conformément aux normes de l'Organisation de l'aviation civile internationale (ICAO).

Les pays concernés se verront présenter une version préliminaire du rapport final et "auront 60 jours pour l'examiner et y apporter des modifications", a-t-elle ajouté.

Selon elle, les enquêteurs présenteront un rapport préliminaire cette semaine ou la semaine prochaine. "Ce ne sera pas le rapport final, il ne répondra pas à toutes les questions, mais il contient les premiers résultats d'analyse des boites noires, ainsi que des informations d'autres sources (satellites, radars, etc.)", a noté Mme Vernooij.

Un Boeing 777-300 de Malaysia Airlines qui effectuait le vol MH17 reliant Amsterdam à Kuala Lumpur s'est écrasé le 17 juillet dans la région ukrainienne de Donetsk. Les 298 personnes dont 85 enfants qui se trouvaient à bord de l'avion ont péri. L'appareil est tombé dans une zone d'affrontements entre l'armée ukrainienne et les forces d'autodéfense populaire. Les autorités de Kiev accusent les insurgés d'être à l'origine du crash, mais ces derniers déclarent ne pas disposer de systèmes capables d'abattre un avion volant à 10.050 m d'altitude.
 



L'Ukraine ratifie l'accord sur son statut de membre associé du CERN

La Rada suprême (parlement ukrainien) a ratifié mardi un accord sur l'octroi à l'Ukraine du statut d'Etat membre associé de l'Organisation européenne pour la recherche nucléaire (CERN).

251 députés ont voté pour la ratification de l'accord signé le 3 octobre 2013 (pour 226 voix requises).

Le nouveau statut permettra à l'Ukraine de participer aux sessions du Conseil du CERN et de prendre part à la gouvernance de cette organisation. Les scientifiques ukrainiens pourront devenir membres du personnel du CERN et participer à ses programmes de formation et de développement professionnel.

L'Ukraine et le CERN ont signé un accord de coopération en 1993, mais les scientifiques ukrainiens participaient aux projets du CERN bien avant cette date sous l'égide de l'Institut unifié russe de recherche nucléaire de Doubna (région de Moscou).

L'Ukraine abrite un centre de calcul du CERN.

Les chercheurs ukrainiens prennent part aux expériences ALICE, CMS et LHCb au Grand collisionneur de hadrons (LHC), situé à la frontière franco-suisse.
 


Kiev aura besoin d'une aide supplémentaire de 19 mds USD (FMI)

Kiev aura besoin de 19 milliards de dollars d'aide supplémentaires s'il poursuit son opération militaire dans l'est de l'Ukraine en 2015, ont rapporté mardi les médias internationaux se référant au Fonds monétaire international (FMI).

Le FMI compte verser 1,4 milliard de dollars à Kiev à la mi-décembre dans le cadre d'un plan d'aide en faveur de l'Ukraine adopté par le FMI début mai. Kiev a reçu la première tranche de 3,2 milliards de dollars en mai.

Au total, le FMI envisage d'accorder 17 milliards de dollars à l'Ukraine à la condition qu'elle applique un programme de rigueur budgétaire drastique. Parmi les conditions imposées à l'Ukraine figurent un régime de change souple, une augmentation des tarifs communaux, une réforme du système de retraite et une réduction des dépenses budgétaires.
 


Crise en Ukraine: Tbilissi maintient sa ligne de rapprochement avec Moscou

Tbilissi n'abandonnera pas la voie de normalisation des relations avec la Russie à cause de la situation dans l'est de l'Ukraine, a déclaré mardi le président géorgien Gueorgui Margvelachvili.

"En raison des difficultés éprouvées aujourd'hui par notre ami et partenaire - l'Ukraine, il y a des difficultés dans le processus (de normalisation, ndlr) de nos relations avec la Russie, mais cela ne signifie pas que notre politique des relations avec la Russie changera. Notre politique tend à la désescalade de la tension avec la Russie", a souligné le chef de l'Etat dans une interview accordée à la chaîne de télévision géorgienne Maestro, rapporte l'agence News-Georgia.

Et d'ajouter que les relations avec la Russie ne devaient pas dépendre des "problèmes du moment", mais que l'intégrité territoriale de la Géorgie constituait une question de principe pour ses autorités.

"Nous avons pour problèmes prioritaires l'intégrité territoriale et la souveraineté, ainsi qu'un seul message positif: la Géorgie démocratique, pacifique et stable n'est pas dangereuse pour la Russie. Elle peut être un bon voisin et un partenaire intéressant pour la Russie si ces conditions sont remplies", a souligné M.Margvelachvili.

Tbilissi a rompu les relations diplomatiques avec la Russie quand Moscou a reconnu l'indépendance de l'Ossétie du Sud et de l'Abkhazie, deux républiques autoproclamées sur le territoire géorgien, le 26 août 2008, suite à l'agression armée géorgienne contre la capitale sud-ossète Tskhinvali. La Géorgie a décrété les deux républiques "territoires occupés".

Le nouveau gouvernement géorgien, formé à l'issue des élections d'octobre 2012, a cité, parmi les principales priorités de sa politique extérieure, la normalisation des relations avec la Russie, mais pas au détriment de l'intégrité territoriale de la Géorgie.

Les relations entre la Russie et l'Occident se sont dégradées sur fond de crise en Ukraine. Accusant la Russie d'implication dans le conflit ukrainien, les Etats-Unis et l'Union européenne ont décrété des sanctions contre certaines personnes, entités et plusieurs secteurs de l'économie russe. Moscou a qualifié ces accusations de gratuites et a répondu aux sanctions par l'embargo sur des importations en provenance des pays d'Occident.
 


France: les élites divisées sur les sanctions contre la Russie (député russe)

Les élites françaises sont divisées sur les sanctions décrétées par l'Union européenne contre la Russie, estime le président de la commission des affaires internationales de la Douma, Alexeï Pouchkov.

Selon lui, il existe un désaccord entre les déclarations du ministre français des Affaires étrangères et les propos tenus par les représentants des milieux d'affaires et les personnalités publiques qui ont rencontré lundi le président de la Douma (chambre basse du parlement russe), Sergueï Narychkine, en visite à Paris.

"Cette rencontre confirme qu'il existe un décalage substantiel entre la politique officielle de nombreux pays membres de l'Union européenne et les tendances qui s'accentuent dans les milieux d'affaires et même dans les milieux politiques. Ce décalage montre que de nombreux Français, dont des personnes très influentes, estiment que le comportement de l'UE prête à suivre aveuglement les Etats-Unis va à l'encontre des intérêts nationaux de la France", a déclaré M. Pouchkov.

On trouve beaucoup de sociétés françaises qui ont des intérêts en Russie, a indiqué le parlementaire. Selon lui, de nombreuses personnalités politiques et d'affaires considèrent les désaccords entre l'Europe et la Russie comme un facteur torpillant les perspectives et les intérêts de la France. D'après M. Pouchkov, si le gouvernement français n'a toujours pas renoncé à la livraison de bâtiments de classe Mistral à la Russie, c'est entre autres parce qu'une grande partie des milieux d'affaires français, ainsi que les entreprises participant à la construction de ces navires y sont opposées.

Les entrepreneurs français "ne veulent pas perdre les avantages que leur procurent le commerce et la coopération avec la Russie, mais ils ne sont pas en mesure de neutraliser la ligne proaméricaine et antirusse qui prévaut malheureusement dans la politique de la plupart des Etats européens", a conclu le parlementaire russe.
 


Estonie: le président prône le déploiement de bases permanentes de l'Otan

Le président estonien Toomas Hendrik Ilves, en visite en Norvège, est intervenu mardi en faveur du déploiement de bases permanentes de l'Otan sur le territoire de l'Estonie, rapporte la Télévision estonienne.

"Nous ne devons pas avoir une Otan avec des Etats à niveaux différents, soit avec des bases permanentes et sans elles", a déclaré le chef de l'Etat devant les journalistes à Oslo.

Selon M.Ilves, des bases militaires protégeraient l'Estonie face à la Russie et atténueraient les craintes des Etats baltes qui risquent de devenir le prochain foyer de crise après l'Ukraine.

Le quotidien Frankfurter Allgemeine Zeitung a annoncé dimanche que l'Alliance entendait  implanter cinq nouvelles bases militaires en Europe de l'Est et déployer dans ces bases 4.000 militaires des forces de réaction rapide, se proposant de garantir ainsi la sécurité de ses pays membres face à la Russie dont la position concernant l'Ukraine est considérée par l'Otan comme une atteinte à la souveraineté d'un Etat voisin.

Arguant de la nécessité de garantir la sécurité des alliés, l'Otan a déjà intensifié ses patrouilles aériennes au-dessus des Etats baltes et a dépêché des renforts en mer Baltique et en Méditerranée. Des avions de reconnaissance de l'Alliance survolent régulièrement la Pologne et la Roumanie.
 


Rupture du partenariat UE-Russie: Mogherini accuse Moscou

La ministre italienne des Affaires étrangères Federica Mogherini, élue samedi à la tête de la diplomatie européenne, a attribué mardi à Moscou la responsabilité de la rupture du partenariat stratégique entre l'UE et la Russie en raison de la politique de cette dernière à l'égard de l'Ukraine.

"Le fait qu'il n'y ait plus de partenariat stratégique résulte du choix de Moscou", a affirmé Mme Mogherini, intervenant devant la commission des Affaires étrangères du Parlement européen, dont la réunion a été retransmise par la chaîne italienne RaiNews24.

Mme Mogherini qui occupera, dès le 1er novembre prochain, le poste de haut représentant de l'Union européenne pour la politique étrangère et de sécurité commune, a estimé qu'à l'avenir, il serait dans l'intérêt de l'UE de définir les conditions du retour au partenariat avec la Russie. Néanmoins, c'est impossible, selon elle, dans les conditions actuelles en raison de la politique de Moscou, qualifiée d'agressive à l'égard de l'Ukraine par la ministre italienne.

Dans son interview, publiée lundi dans le journal Corriere della Sera, Mme Mogherini a déclaré: "La Russie n'est plus notre partenaire stratégique, mais elle conserve toujours une importance stratégique sur notre continent".
 


Ukraine: le président allemand critiqué pour sa position antirusse

Le chef du parti allemand Die Linke, Bernd Riexinger, a vivement critiqué le président fédéral Joachim Gauck pour avoir menacé la Russie de nouvelles sanctions suite aux événements en Ukraine, a annoncé mardi le quotidien économique allemand Handelsblatt.

"Il serait souhaitable que le président fasse preuve de plus de retenue en s'exprimant sur la politique extérieure. Quand le chef de l'Etat allemand jette de l'huile sur le feu du conflit européen lors de la commémoration du début de la Seconde Guerre mondiale, cela atteste qu'il manque de sens historique", a déclaré M.Riexinger.

Selon lui, "les gens comprennent en Occident que pour rétablir la paix [en Ukraine], nous devons également normaliser nos relations avec la Russie".

Le dirigeant de Die Linke a qualifié de "bévue de taille" les propos sur la Russie tenus par M.Gauck lors de sa visite en Pologne. Selon M. Riexinger, "seule la réconciliation est à la base de l'Europe, tandis que les accusations réciproques constituent un mélange explosif".

Le président fédéral s'est rendu à Varsovie pour prendre part avec son homologue polonais Bronislaw Komorowski à la cérémonie de commémoration du 75e anniversaire du début de la Seconde Guerre mondiale. Dans son discours prononcé à cette occasion, le chef de l'Etat allemand a déclaré que "l'Occident opposerait une riposte vigoureuse à l'agression russe".
 


Livraisons d'armes russes: le ministre libanais de l'Intérieur bientôt à Moscou

Le ministre libanais de l'Intérieur Nouhad Machnouk se rendra à Moscou en visite officielle du 17 au 18 septembre prochains, rapporte mardi le site El-Nachra.

Selon ce site libanais, M.Machnouk entend négocier à Moscou des livraisons d'armes pour le service de sécurité libanais pour la somme d'un milliard de dollars accordée à Beyrouth par l'Arabie saoudite à titre d'assistance dans la lutte contre le terrorisme.

Vendredi dernier, l'armée libanaise a reçu un premier lot d'aide militaire américaine. Dans l'immédiat, Beyrouth attend une assistance de la part de Paris. Il s'agit, en l'occurrence, de livraisons d'armes pour 3 milliards de dollars, débloqués par l'Arabie saoudite pour l'achat en France d'armements et de munitions destinés à l'armée libanaise.

 


Entretiens Lavrov-Jagland à Moscou le 4 septembre

Le secrétaire général du Conseil de l'Europe Thorbjørn Jagland s'entretiendra jeudi prochain à Moscou avec le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov, a annoncé à RIA Novosti un porte-parole du Conseil.

Selon l'interlocuteur de l'agence, les discussions devraient porter sur l'état actuel des relations entre Moscou et Strasbourg. La crise ukrainienne pourrait également être évoquée, a-t-il ajouté.

En avril dernier, suite au rattachement de l'ex-péninsule ukrainienne de Crimée à la Russie, l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe (APCE) a décidé de suspendre, jusqu'à la fin 2014, les droits de vote de la délégation russe, ainsi que son droit d'être représentée au sein de certaines instances dirigeantes de l'Assemblée ainsi que de participer à des missions d'observation des élections.

Mardi, M.Jagland rencontre à Kiev le président ukrainien Piotr Porochenko et le ministre des Affaires étrangères Pavel Klimkine.
 


Ukraine: les appels à la paix ne suffisent plus (Moscou)

Les appels à la paix ne suffisent plus pour résoudre le conflit ukrainien, il faut respecter les ententes entre les belligérants, a indiqué mardi le chef de la diplomatie russe en commentant la déclaration du secrétaire général de l'Onu Ban Ki-moon selon laquelle la force armée n'était pas en mesure de régler la crise en Ukraine.

"Nul besoin d'avoir une illumination divine ni de se livrer à une analyse approfondie pour conclure à l'inefficacité des tentatives de régler militairement le conflit en Ukraine - comme d'ailleurs tout autre conflit - et pour constater que le règlement politique n'a pas d'alternative", a déclaré M.Lavrov lors d'une conférence de presse à Moscou.

Selon le ministre, les appels à la paix "ne suffisent plus, il faut assurer le respect des ententes".

"De telles ententes ont été conclues à plusieurs reprises depuis la signature, le 21 février, d'un accord entre l'opposition et le président ukrainien de l'époque. Signé en présence des ministres des Affaires étrangères de l'Allemagne, de la France et de la Pologne, ce document spécifiait au premier chapitre l'engagement des parties de former un gouvernement d'unité nationale", a rappelé M. Lavrov.

Le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon a fait savoir lundi qu'il n'existait pas de solution militaire à la crise ukrainienne et qu'un "dialogue politique pour une solution politique était le chemin le plus sûr".
 


Moscou appelle les USA à faire entendre raison au "parti de la guerre" à Kiev

Il est nécessaire de faire entendre raison au "parti de la guerre" à Kiev, et seuls les Etats-Unis sont à même de le faire, a déclaré mardi le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov devant les journalistes à Moscou.

"A l'heure actuelle, la tâche principale consiste à faire entendre raison au "parti de la guerre" à Kiev, et seuls les Etats-Unis peuvent le faire. Washington exerce une influence directe sur les militaires ukrainiens, et les preuves ne manquent pas", a indiqué le ministre.

Selon M.Lavrov, il est nécessaire de "faire jouer l'influence et toutes les possibilités des Etats-Unis pour envoyer les signaux indispensables pour passer du règlement manu militari de la situation au processus politique".

 

Les autorités de Kiev mènent depuis le 15 avril une opération spéciale d'envergure visant à réprimer la révolte qui a éclaté dans le sud-est de l'Ukraine suite au renversement du régime du président Ianoukovitch le 22 février dernier. Les hostilités ont déjà fait plus de 2.600 morts et 6.000 blessés parmi les civils et ont entraîné d'importantes destructions.

La Russie qualifie cette opération de punitive et appelle les autorités de Kiev à y mettre fin.
 


L'Ukraine dans l'Otan: une idée contraire au règlement de la crise (Moscou)

Les projets d'adhésion de l'Ukraine à l'Otan entravent les efforts de paix visant à régler la crise qui se poursuit dans ce pays, estime le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov.

"Il est remarquable que cette initiative ait émergé juste après la réunion de Minsk, qui avait donné lieu à certaines ententes en vue de trouver une solution mutuellement acceptable de la crise ukrainienne dans le cadre du Groupe de contact", a indiqué le chef de la diplomatie russe lors d'une conférence de presse à Moscou.

Selon M.Lavrov, "le parti de la guerre" à Kiev cherche à saper "toutes les tentatives" de promouvoir une solution politique du conflit dans l'est.

"Malheureusement, cette approche (…) est activement soutenue et encouragée depuis Washington et certaines capitales européennes, notamment Bruxelles et le siège de l'Otan, dont le secrétaire général procède à toute occasion à des déclarations qui ne relèvent pas de sa compétence", a souligné le ministre russe.
 


Ukraine: Maduro exige que l'Occident cesse d'accuser Moscou

Le président vénézuélien Nicolas Maduro a exigé que les dirigeants occidentaux cessent de proférer des accusations à l'encontre de la Russie sur fond de crise ukrainienne.

"Le Venezuela, qui a sa propre voix indépendante, exige que ceux qui accusent la Russie cessent leurs invectives et cessent de chercher des prétextes pour une guerre avec elle", a déclaré M.Maduro cité par le quotidien El Universal.

"Les puissances occidentales menacent la Russie, et lorsqu'elle se défend, elles l'accusent de mener une politique agressive à l'encontre de l'Occident", a indiqué le numéro un vénézuélien.

Les pays occidentaux accusent Moscou d'attiser la crise en Ukraine, dont les régions sud-est restent depuis plusieurs mois en proie à des combats intenses entre forces gouvernementales et brigades indépendantistes qui ne reconnaissent pas les nouvelles autorités de Kiev arrivées au pouvoir fin février suite au renversement du régime de Viktor Ianoukovitch. La Russie est également régulièrement accusée d'être directement impliquée dans les hostilités en Ukraine.

La semaine dernière, un porte-parole de l'Otan a déclaré aux journalistes que plus de 1.000 militaires russes combattaient en Ukraine. Par ailleurs, l'Alliance a publié des photos satellite montrant la prétendue présence de canons automoteurs russes à la frontière et sur le territoire ukrainien.
 


L'hystérie de l'Otan pousse la Russie à réagir avec détermination (expert)


La course aux armements n'a jamais réellement cessé, et dans un contexte où l'hystérie militaire de l'Otan face aux événements en Ukraine menace la sécurité de la Russie, cette dernière étant obligée de prendre des mesures de rétorsion, estime Sergueï Ordjonikidze, ancien secrétaire général adjoint de l'Onu.

Le sous-secrétaire du Conseil de sécurité de Russie, Mikhaïl Popov, a déclaré à RIA Novosti que d'ici la fin de l'année la Russie adopterait une doctrine militaire révisée au vu de l'apparition de nouvelles menaces pour l'Etat. Il a expliqué que la révision de la doctrine militaire était dictée par les facteurs politiques extérieurs: l'expansion de l'Otan, le problème du bouclier antimissile (ABM), la situation en Ukraine et autour d'elle.

"Quand les troupes de l'Otan se rapprochent de nos frontières, bien évidemment un plan est élaboré. Pour tout Etat une telle avancée est une menace. Cela me rappelle d'ailleurs les promesses des membres de l'Alliance de ne pas étendre les frontières de l'organisation vers l'est. Alors, que nous reste-t-il à faire dans ces circonstances? Agir pour contrer cette expansion de l'Otan", a déclaré à RIA Novosti Sergueï Ordjonikidze.

D'après ce dernier, la course aux armements n'a jamais cessé mais a simplement pris des formes différentes. "Je me souviens de Churchill, qui disait qu'il fallait s'armer le plus possible, pas pour faire la guerre mais pour mener les négociations à partir d'une position de force. Et ce facteur est toujours resté présent, tout le monde agit selon ce principe", note le sous-secrétaire de la Chambre sociale de Russie.


Il pense que cette "hystérie militaire" de l'Otan est due aux événements en Ukraine et aux affirmations des membres de l'Alliance concernant la prétendue présence de forces russes sur place. "Mais aucune preuve n'est fournie pour appuyer ces accusations. On dit simplement posséder des informations. Ce n'est pas sérieux", a ajouté Sergueï Ordjonikidze.

Par ailleurs, il a souligné que cette confrontation n'entraînerait aucune opération militaire réelle. "On a connu des époques plus difficiles comme la crise des missiles de Cuba… le bon sens prend toujours le dessus. Aujourd'hui, le plus important dans la politique internationale ce n'est pas l'usage de la force, mais le risque de son usage, qui est présent aujourd'hui", conclut Sergueï Ordjonikidze.
 


La Tunisie prête à augmenter ses exportations vers la Russie (ministre)

La Tunisie est prête à exporter vers la Russie plusieurs marchandises dont l'huile d'olive, a déclaré mardi le ministre tunisien des Affaires étrangères Monji Hamdi en visite à Moscou.

"Nous sommes également prêts à livrer en Russie toute une série de marchandises qu'elle n'obtient pas de la part de l'UE", a indiqué le chef de la diplomatie tunisienne lors d'un entretien avec son homologue russe Sergueï Lavrov.

Selon le ministre tunisien, il s'agit avant tout de l'huile d'olive, celle en provenance de l'UE étant de qualité médiocre.

"Mais nous sommes prêts à livrer également d'autres produits", a proposé le ministre tunisien, soulignant que les échanges commerciaux entre la Tunisie et la Russie ne correspondaient pas aux attentes des parties.

 

ADS

 

ADS

ADS

Les plus récents

Rechercher un article

ADS

ADS