Syrie. Syrie: Moscou appelle à respecter l'intégrité territoriale du pays

Ria Novosti Lundi le 06 Mai 2013 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
La Russie appelle à respecter l'intégrité territoriale de la Syrie, a déclaré lundi le ministère russe des Affaires étrangères à l'issue d'une rencontre du représentant spécial du président russe pour le Proche-Orient, Mikhaïl Bogdanov, avec l'ambassadeur syrien à Moscou Riyad Haddad.

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"Les interlocuteurs ont passé en revue les récents événements dans le contexte de l'évolution de la situation autour de la Syrie et dans le pays. La Russie a souligné qu'il était nécessaire de respecter la souveraineté et l'intégrité territoriale de la Syrie et de régler le conflit dans ce pays sur la base d'un large dialogue syrien", a indiqué le ministère dans un communiqué.

La télévision publique syrienne a rapporté lundi que les ministres des Affaires étrangères des deux pays, Sergueï Lavrov et Walid Moallem, avaient évoqué les récentes frappes aériennes israéliennes contre la Syrie lors d'un entretien téléphonique.


La Syrie au centre d'un entretien Poutine-Netanyahou

La situation autour de la Syrie a été lundi au centre d'un entretien téléphonique entre le président russe Vladimir Poutine et le premier ministre israélien Benjamin Netanyahou, a annoncé le porte-parole du président russe Dmitri Peskov.

"M.Poutine a eu un entretien téléphonique avec le premier ministre israélien Netanyahou. La discussion a porté sur la situation dans la région et autour de la Syrie", a indiqué M.Peskov devant les journalistes.

Selon les médias, l'aviation israélienne a effectué plusieurs frappes sur le territoire syrien le 4 mai et dans la nuit du 4 au 5 mai. D'après l'agence Reuters citant des sources au sein des services de renseignement occidentaux, l'attaque visait un convoi d'armes destinées au mouvement libanais Hezbollah. Pour sa part, l'agence officielle syrienne Sana a accusé l'Etat hébreu d'avoir frappé un centre scientifique dans une banlieue de Damas.

Le ministère russe des Affaires étrangères a déclaré lundi qu'il analysait les informations concernant les frappes aériennes contre la Syrie. Selon le ministère, Moscou est sérieusement préoccupé par l'aggravation de la situation autour de la Syrie et voit des signes de préparation de l'opinion publique mondiale à une ingérence militaire dans le conflit syrien.


Les frappes contre la Syrie au menu d'un entretien Lavrov-Moallem

Les frappes portées par l'aviation israélienne contre le territoire syrien ont été évoquées lundi par les ministres russe et syrien des Affaires étrangères Sergueï Lavrov et Walid Moallem, a rapporté la télévision publique syrienne se référant au ministère des Affaires étrangères du pays.

Selon la chaîne de télévision, M.Lavrov a exprimé son inquiétude suite aux informations sur la violation de la souveraineté syrienne qui pourrait laisser la situation échapper à tout contrôle dans la région.

M.Moallem a déclaré qu'Israël, qui bénéficie d'un soutien des Etats-Unis et de l'Europe occidentale, se sont fait entraîner dans le bain de sang syrien et empêchaient de mettre fin aux violences.

Selon les médias, l'aviation israélienne a effectué plusieurs frappes sur le territoire syrien le 4 mai et dans la nuit du 4 au 5 mai. D'après l'agence Reuters citant des sources au sein des services de renseignement occidentaux, l'attaque visait un convoi d'armes destinées au mouvement libanais Hezbollah. Pour sa part, l'agence officielle syrienne Sana a accusé l'Etat hébreu d'avoir frappé un centre scientifique dans une banlieue de Damas.

Le ministère russe des Affaires étrangères a déclaré lundi qu'il analysait les informations concernant les frappes aériennes contre la Syrie. Selon le ministère, Moscou est sérieusement préoccupé par l'aggravation de la situation autour de la Syrie et voit des signes de préparation de l'opinion publique mondiale à une ingérence militaire dans le conflit syrien.


Armes chimiques en Syrie: l'ONU ne dispose pas de preuves formelles


La commission internationale de l'ONU chargée d'enquêter sur les violations des droits de l'Homme en Syrie ne dispose pas de preuves formelles de l'utilisation d'armes chimiques dans le pays, ont annoncé lundi les médias internationaux.
 
La Commission d'enquête internationale indépendante sur la Syrie tient à préciser qu'elle "n'a pas atteint des résultats permettant de conclure que des armes chimiques ont été utilisées par les parties au conflit", indique un communiqué de la Commission.
 
Plus tôt lundi, un membre de la Commission d'enquête, la magistrate suisse Carla del Ponte, a fait savoir que "le gaz aurait été utilisé par les rebelles et non par les forces gouvernementales". L'ancienne procureure du Tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie a toutefois précisé qu'elle ne disposait pas de preuves susceptibles d'appuyer ses allégations.
 
Le secrétaire du Conseil de sécurité russe Nikolaï Patrouchev a déclaré lundi que Moscou n'avait pas non plus de preuves confirmant l'utilisation de gaz de combat par les autorités de Damas ou par l'opposition armée.


Frappe israélienne sur la Syrie: Damas ripostera en cas de récidive

Les troupes syriennes ont reçu l'ordre de frapper des cibles en Israël en réponse à toute nouvelle attaque lancée par Tsahal, ont annoncé lundi les médias syriens, citant des sources au sein du gouvernement.
 
Le gouvernement syrien s'est réuni d'urgence dimanche pour décider de la réaction à opposer à la frappe effectuée par l'aviation israélienne dans les environs de Damas. Le communiqué adopté à l'issue de la réunion souligne que "l'agression israélienne a ouvert à la Syrie toutes les possibilités pour prendre des mesures de rétorsion".
 
Les sources gouvernementales ont fait savoir à la chaîne de télévision libanaise Al-Mayadine que les militaires syriens avaient reçu l'ordre de braquer leurs missiles en direction d'Israël.
 
Selon la chaîne, les Syriens sont également prêts à fournir au mouvement chiite Hezbollah des armes que ce dernier n'a jamais possédé jusqu'à présent.
 
Un porte-parole de la diplomatie syrienne a déclaré dimanche que Damas se réservait le droit de défendre son peuple et ses intérêts par tous les moyens possibles afin de dissuader l'Etat hébreu de récidiver.


En Syrie, Israël "répète" son attaque contre l'Iran

Le 5 mai Israël a frappé la Syrie, à proximité de Damas. Cette attaque visait les missiles tactiques Fateh-110 fournis par l'Iran au Hezbollah libanais, écrit le quotidien Izvestia du 6 mai 2013.

D'après le renseignement israélien, ils étaient stockés dans le dépôt militaire de Jamraya, au nord de la capitale syrienne.

Les témoins rapportent que le feu consécutif aux explosions était visible à des dizaines de kilomètres. Selon l'agence de presse syrienne SANA, le centre de recherche militaire du nord de Damas a été détruit.

"Cette tentative vise à empêcher le Hezbollah de mettre la main sur les missiles Fateh-110, munis d'une ogive de 500 kg adaptés pour tirer sur les navires, estime l'expert militaire israélien Uzi Rubin. Leur précision est 5 fois supérieure aux missiles Scud généralement utilisés par les rebelles".

Actuellement, le Hezbollah cherche à empêcher l'invasion des rebelles et des armes du Liban au profit de l'opposition armée syrienne.

"Les Israéliens ont attaqué le territoire syrien par crainte d’un renforcement du Hezbollah et d’une agression contre leur territoire, y compris au moyen de l'arme chimique, déclare Mahmoud al-Hamza du Conseil national syrien de l'opposition. Le président Bachar al-Assad reste silencieux alors que Damas s’est préparé pendant 40 ans à une guerre avec son voisin. Autrement dit, il n'a plus de forces pour contrer une agression extérieure".

Selon Evgueni Satanovski, président de l'Institut du Proche-Orient, les militaires israéliens mobilisent les systèmes antimissiles "Dôme de fer" près de la frontière nord et rappellent les réservistes.

"L'attaque contre la Syrie peut être interprétée comme une phase préliminaire avant une attaque contre l'Iran, déclare Evgueni Satanovski. Le Hezbollah est financé par Téhéran et Tel-Aviv laisse entendre qu'il est prêt à riposter aux préparations militaires de l'Iran.

L'élection présidentielle se tiendra en Iran le 14 juin. Avant cette date, il ne faut pas s'attendre à des actions décisives de la part d'Israël mais à partir de juillet on pourrait assister à une opération militaire, estime l'expert.

Depuis le début de l'année Israël a commis trois attaques contre la Syrie. La première date de janvier - également contre Jamraya où se trouvaient des missiles sol-air SA-17. Deux personnes avaient été tuées. La seconde frappe avait été perpétrée il y a trois jours et visait, comme le 5 mai, les missiles Fateh-110.

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