Plusieurs hommes et femmes de médias occupent actuellement le poste de Team Press Officer.

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Il y avait comme un besoin vital d’organiser les choses. De gérer l’information, la communication, bref l’image même des sélections nationales. La semaine dernière encore, Tombi à Roko Sidiki, le président de la Fédération camerounaise de football (Fécafoot), nommait des attachés de presse ou Team Press Officer à la tête de certaines équipes nationales. La communication d’une sélection nationale se gère-t-elle de la même manière que la communication d’une entreprise ? « Oui, sur le fond, car l’objectif de base est commun : promouvoir une marque », explique Jean-Jacques Mouandjo du département Communication et marketing de la Fécafoot.

Basket-ball, football, handball, volley-ball entre autres ont opté pour des professionnels de la communication afin de gérer l’image des sélections. Entre des comptes facebook privés via lesquels des informations d’une sélection sont communiquées, des messageries privées ou dédiées aux sélections, des sms et présence sur des plateaux radio et TV, l’on ne manque pas d’astuces pour « vendre » la  sélection.

Depuis l’an dernier, Leocadia Bongben, Team Press des Lionnes indomptables et journaliste dans un périodique a opté pour la communication groupée. Via des e-mails, elle transmet aux journalistes de médias divers tous les éléments (photos, synthèses, interviews vidéos et sonores) des membres de la délégation camerounaise. « J’ai un mailing List. Quand on est en stage ou en compétition,  j’envoie les informations. Sur l'arrivée, la liste des filles convoquées, le programme d’entraînement. J'envoie donc les informations à la fédération pour leur social media, facebook, twitter », explique la journaliste. Chez les Lions du football, des entrevues sont souvent négociées à l’avance entre des journalistes et le sélectionneur ou des joueurs spécifiques par le Team Press, Vincent de Paul Atangana. Des conférences de presse permettent souvent d’avoir une palette large de joueurs avec lesquels les journalistes peuvent travailler de façon individuelle. Pour l’Afrobasket masculin par exemple, la Fédération camerounaise de basket-ball via son communicateur et journaliste des équipes nationales, a programmé des journées portes ouvertes et des échanges spécifiques avec le coach et les joueurs. Un autre volet a été également mis sur pied avec la sélection dames, question de faire le point.

Au sein des confédérations africaines, le poste existe clairement. A la Fécafoot, « le poste est aménagé de sorte que le Team Press travaille sous la responsabilité du communicateur de la fédération. C’est le relais du département communication auprès de l’équipe. Avant de dévoiler une information, nous devons être au courant », précise Jean Jacques Mouandjo. Au Cameroun, le poste est de plus en plus prisé. Et quelquefois, « l’on ne fait pas attention à la compétence. Le Team Press est recruté selon le bon vouloir d’un dirigeant X ou Y ». Y a-t-il un profil de carrière  véritable ? Pas vraiment parce que personne n’a réussi à être Team Press ou journaliste d’une équipe à temps plein. D’ailleurs, de l’avis de certains, le conflit d’intérêt n’est jamais loin. Mais pour le moment, on jongle entre les rédactions et les sélections.

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