Cameroun - Sud. SUD: Un prix aux agriculteurs pour booster la production agricole

Jacques Pierre SEH à Ebolowa Lundi le 14 Avril 2014 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
cameroun24.net - La cérémonie de remise de ces prix aux différents lauréats s’est tenue le 11 avril dernier à l’esplanade du cercle municipal d’Ebolowa en présence des producteurs du département de la Mvila, des autorités administratives et le promoteur le député Jean Jacques Zam.

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Pour le promoteur de ce prix dédié à Paul Ngulu Evina, patriarche Bulu très écouté et dont l’aura est allée au-delà de la région du Sud, il est question de créer une émulation au sein des producteurs agricoles. Dans la cité capitale où la pression de la demande des produits du cru est forte, il faut intéresser les uns et les autres à produire, une façon de lutter contre la pauvreté. L’édition 2013 qui s’est célébrée est la 15ème du genre avec un bilan très porteur. Car à partir de cette idée du député, plusieurs jeunes en ont fait de l’agriculture leur boulot. Plus de 150 présélectionnés dans tout le département de la Mvila, seulement 20 ont été couronnés et ont reçus leurs prix des mains des autorités administratives. Des spéculations en compétition, le manioc, le maïs et le bananier plantain. Comme critères de différenciation on avait la taille de l’exploitation, le respect des normes techniques, les objectifs de l’exploitation et l’appartenance pour le producteur à une organisation des producteurs.

Madame  Mbarga Marie Florence de l’arrondissement de Biwong Bane avec ses deux hectares de manioc a eu le premier prix. Un  prix d’une valeur avoisinant 1 million de FCFA en numéraire et en matériel fait de brouette, machette, lime, sac d’engrais et autre pulvérisateur. Pour Jean Jacques Zam, près de 5 millions de FCFA remis aux producteurs en numéraire et en matériel pour booster la production agricole. Peut être ce n’est grand-chose, mais il s’agit là d’un partage, d’une main tendue aux producteurs, car avec l’agriculture de seconde génération il faut beaucoup de technicité. Mais l’agriculture familiale qui nourrit presque plus de 80% de populations, il faut continuer à encourager les acteurs, les rassurer par rapport à leurs activités. Cette édition 2013 a été abordée sous le signe des changements climatiques où un exposé à ce sujet a été présenté au public, pour que nul n’en ignore que c’est une réalité et que chacun a son rôle à jouer dans la préservation de la nature. L’édition 2014 a été immédiatement lancée.


 

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