L'Ukraine et la Russie étant très proches d'un règlement du litige gazier, des progrès importants pourraient être réalisés dans ce domaine lors de la prochaine rencontre avec Vladimir Poutine à Milan, a indiqué samedi le président ukrainien Piotr Porochenko cité par l'agence UNIAN.

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"Nous sommes très proches d'un règlement du différend gazier avec la Fédération de Russie. J'espère que des progrès substantiels seront réalisés le 17 octobre", a déclaré samedi M. Porochenko lors d'un point de presse à Kharkov.

Il a dans le même temps souligné qu'il n'y avait pour le moment aucune clarté quant aux livraisons de gaz sur les territoires du Donbass contrôlés par les insurgés.

Lors des négociations tripartites qui se sont déroulées à Berlin, la Russie, l'Union européenne et l'Ukraine ont évoqué un "plan d'hiver" échelonné jusqu'à fin mars.

Ce plan engage Kiev à payer cette année 3,1 milliards de dette pour le gaz russe. En contrepartie, le groupe Gazprom livrera à l'Ukraine 5 milliards de mètres cubes de gaz au prix de 385 dollars les 1.000 mètres cubes.

Kiev n'est cependant pas prêt à accepter cette solution de compromis.

Les présidents russe et ukrainien, Vladimir Poutine et Piotr Porochenko, doivent se rencontrer la semaine prochaine à Milan lors du sommet du Dialogue Asie-Europe.

Selon le porte-parole du chef de l'Etat russe, Dmitri Peskov, cette rencontre pourrait se dérouler au format bilatéral, mais aussi au "format Normandie", ce terme faisant référence à la rencontre entre Vladimir Poutine et Piotr Porochenko, organisée en présence du président François Hollande et de la chancelière allemande Angela Merkel le 6 juin dernier en Normandie.
 

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G-20: l'Australie confirme la participation de Poutine au prochain sommet (médias)

Le ministre australien des Finances Joe Hockey a confirmé la participation du président russe Vladimir Poutine au sommet du G20 qui se déroulerait  en novembre à Brisbane (Australie), annoncent dimanche les médias occidentaux.

"J'estime que la rencontre permettra un dialogue franc et honnête  avec (le président russe Vladimir) Poutine" a déclaré le ministre à la chaîne radiotélévisée ABC.

Fin septembre, le porte-parole du président russe Dmitri Peskov a déclaré que la Russie voulait participer à toutes les discussions lors du sommet du G-20 en novembre. Le premier vice-premier ministre russe Igor Chouvalov indiquait que le format du groupe du G-20 était impossible sans la Russie et qu'un mécanisme permettant d'exclure la Russie du G-20 n'existait pas.

Début octobre, l'ambassadeur australien en Russie Paul Myler a indiqué que les dirigeants du G-20  évoqueraient l'évolution de la situation en Ukraine et au Proche-Orient, l'essentiel du sommet d'Australie étant toutefois consacré à la nécessité d'assurer la croissance économique et de réaliser des réformes appropriées.
 

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Porochenko espère des négociations fructueuses avec Poutine à Milan

Le président ukrainien Piotr Porochenko estime que ses négociations avec son homologue russe Vladimir Poutine à Milan ne seront pas faciles, mais espère qu'elles seront fructueuses, rapporte samedi l'agence ukrainienne UNIAN.

Ces négociations auront lieu les 16 et 17 octobre lors d'un sommet du Dialogue Asie-Europe.

"D'ici six jours, je rencontrerai à Milan le président de la Fédération de Russie Vladimir Poutine et les dirigeants des pays européens. Je ne m'attends pas à des négociations faciles", a déclaré samedi M. Porochenko à Kharkov.

Il a dans le même temps espéré que cette rencontre "contribuerait à réaliser une partie considérable du plan de paix, du mémorandum de Minsk et du protocole de Minsk".

Le conseiller diplomatique du président russe, Iouri Ouchakov, avait antérieurement indiqué que lors du sommet de Milan, une rencontre au "format Normandie" n'était pas exclue.

Le terme "format Normandie" fait référence à la première rencontre entre le président russe Vladimir Poutine et son homologue ukrainien Piotr Porochenko, organisée sous l'égide du président François Hollande et en présence de la chancelière allemande Angela Merkel en marge des commémorations des 70 ans du Débarquement allié en Normandie, le 6 juin dernier.

Le porte-parole du chef de l'Etat russe, Dmitri Peskov, a pour sa part déclaré vendredi à RIA Novosti que la rencontre entre MM. Poutine et Porochenko pourrait se dérouler aussi bien au format bilatéral que multilatéral.
 

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Chine et Russie augmenteront leurs échanges en monnaies nationales

La Chine envisage d'augmenter la part des monnaies nationales dans ses échanges commerciaux avec la Russie, a annoncé le vice-premier ministre chinois  Wang Yang lors du 9e forum économique russo-chinois qui se déroule samedi à Sotchi.

Le forum est consacré la coopération entre les deux pays dans le commerce, l'industrie et les investissements.

Selon M. Yang, la Chine envisage de poursuivre l'ouverture de ses marchés nationaux et de développer les échanges commerciaux avec ses partenaires étrangers.

"Nous continuerons à augmenter les règlements en monnaies nationales et à élargir l'utilisation de ces dernières dans nos échanges commerciaux", a souligné le vice-premier ministre chinois.

Il a également fait savoir que les deux pays envisageaient de renforcer leur coopération économique au niveau régional.
 

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Agriculture: la Russie veut réaliser des projets conjoints avec la Chine (Rogozine)

La Russie souhaite réaliser avec la Chine des projets conjoints dans l'agriculture et les industries faisant appel aux hautes technologies, a annoncé à Sotchi le vice-premier ministre russe Dmitri Rogozine lors d'une rencontre avec son homologue chinois Wang Yang.

Sotchi accueille samedi la 18e réunion de la commission russo-chinoise chargée de préparer les rencontres régulières entre les chefs de gouvernement des deux pays.

"Nous avons aujourd'hui évoqué les perspectives de notre coopération dans l'agriculture. Nous sommes également intéressés par la réalisation de projets conjoints dans les secteurs industriels faisant appel aux technologies de pointe", a déclaré M. Rogozine.

Il a espéré que ces axes de la coopération bilatérale seraient concrétisés dimanche lors d'une rencontre au niveau des experts.
 

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La Pologne n'adoptera pas l'euro avant 2020 (vice-premier ministre)

La Pologne ne passera pas à l'euro avant 2020, estime le vice-premier ministre et ministre polonais de l'Economie Janusz Piechocinski.

Il y a quelques années, le premier ministre d'alors Donald Tusk a déclaré lors du forum international économique à Krynica-Zdroj que la Pologne adhérerait à la zone euro en 2012.

"Nous voyons maintenant que nous n'intégrerons la zone euro qu'après 2020 et ce, à la condition que l'économie mondiale ne soit pas secouée par une crise violente", a indiqué M. Piechocinski dans une interview à la radio polonaise RMF FM.

Selon le vice-premier ministre, Varsovie adoptera nécessairement la monnaie unique européenne, mais il faut d'abord que la situation dans la zone euro soit assainie.
 

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Accord de libre-échange UE-USA: des manifestations en Europe

Des milliers d'Européens ont manifesté samedi pour dénoncer les négociations en cours sur un accord de libre-échange entre l'UE et les Etats-Unis.

Les manifestations ont réuni des habitants de nombreux pays d'Europe, dont l'Allemagne, la Finlande et la Belgique. Selon l'hebdomadaire Die Zeit, les protestataires d'une ville allemande ont porté une statue représentant le "cheval de Troie" et symbolisant le danger que pourrait entraîner la signature de l'accord de libre-échange transatlantique TAFTA (Transatlantic Free Trade Area).

Selon la chaîne de radio et de télévision finlandaise Yle, les Européens craignent que la mise en place d'une zone de libre-échange entre l'UE et les Etats-Unis  n'exerce un effet négatif sur les normes réglementant la qualité des denrées alimentaires et la sécurité des marchandises en Europe.

Les relations économiques entre les Etats-Unis et l'UE fournissent la moitié du produit mondial brut (PMB) et leurs échanges de marchandises et de services sont évalués à environ 1.000 milliards de dollars par an.
 

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Le premier ministre chinois à Moscou: plusieurs accords attendus

Lors de la visite officielle du premier ministre chinois Li Keqiang à Moscou du 12 au 14 octobre, la Russie et la Chine signeront un accord de livraison du gaz naturel via  l'itinéraire est (par une ramification du gazoduc Force de la Sibérie), ainsi que plusieurs autres accords intergouvernementaux, a annoncé dimanche le vice-ministre russe des Affaires étrangères Igor Morgoulov dans une interview publiée sur le site de son ministère.

"Dans le cadre de la rencontre des deux chefs du gouvernement, un gros paquet de documents a été préparé pour la signature, concernant divers aspects de la coopération bilatérale. Ce paquet comprend un accord sur les livraisons de gaz naturel  via l'itinéraire est, un accord d'annulation de double imposition, des mémorandums de coopération dans le domaine de systèmes globaux de navigation, des communications ferroviaires à grande vitesse, de l'énergie nucléaire, du tourisme et dans beaucoup d'autres", a indiqué le vice-ministre.

"Moscou et Pékin font preuve d'approches équilibrées et pragmatiques à la solution de problèmes d'actualité, tels que les conflits au Proche-Orient et en Afrique du Nord, la crise en Ukraine, la situation en Afghanistan, le problème nucléaire de la péninsule coréenne et la situation autour du programme nucléaire iranien. Je suis persuadé que les résultats de la visite du premier ministre chinois permettront d'avancer dans les domaines clés de la coopération pratique entre nos pays", a conclu le vice-ministre.

Dimanche, le premier ministre chinois Li Keqiang arrive à Moscou en visite officielle qui durera du 12 au 14 octobre. Lors de sa visite, il rencontrera le président russe Vladimir Poutine, son homologue russe Dmitri Medvedev, ainsi que les présidents des deux chambres du parlement russe, Valentina Matvienko  et Sergueï Narychkine.
 

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