Cameroun - Santé. Le personnel médical de l’hôpital Laquintinie de Douala en grève

Blaise Djouokep | Mutations Mardi le 02 Juin 2015 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Le Syndicat national des personnels médico-sanitaires (Sympems) et le syndicat Cap/santé revendiquent l’amélioration de leurs conditions de travail.

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Pendant une bonne partie de la matinée, le personnel médical de l’hôpital Laquintinie appartenant au Syndicat national des personnels médico-sanitaires du Cameroun (Synpems) et ceux du Syndicat national des personnels des établissements/entreprises du secteur de la santé du Cameroun (Cap/santé) ont fait un sit-in à l’entrée de l’hôpital Laquintinie. Hier matin 1er juin 2015, les infirmiers mécontents, debout ou assis, ont chanté et manifesté leur mécontentement sous le regard surpris et interrogateur des usagers de cette formation hospitalière et de la police. Devant eux, une dizaine de cartons sur lesquels étaient écrites leurs revendications. A en croire le mot d’ordre d’arrêt de travail dans les hôpitaux publics du Cameroun, les revendications sont multiples.

 

Il y a entre autre la distribution discriminatoire des primes et autres quotes-parts ; le mauvais classement professionnel des personnels de santé ; la non prise en charge des personnels de santé malades et de leur famille nucléaire alors qu’une police d’assurance-maladie et assistance est souscrite au frais du contribuable pour plus d’un milliard Fcfa au profit des membres du gouvernement et de leur famille nucléaire. L’attribution à plusieurs vitesses dans les établissements publics et administratifs de l’augmentation de 5% des salaires de base décidée par le chef de l’Etat en juillet 2014, le paiement parcellaire des arriérés issus de la Convention collective nationale des hôpitaux de 1ère catégorie à certaines formations sanitaires et le relèvement de salaire des personnels de santé, font également partie des récriminations du personnel médical .

 

D’après le mot d’ordre d’arrêt de travail dans les hôpitaux publics signé des présidents des deux syndicats en grève, les résolutions prises lors de la Concertation du 21 avril 2014 entre les syndicats Cap/santé – Synpems et le ministre de la Santé publique n’ont pas encore été appliquées. Ce qui a justifié la grève. «Nous avons toujours été chosifiés. Nous sommes clochardisés et les infirmiers crient au secours. Il y a eu plusieurs mots d’ordre et négociations. Plusieurs commissions ont été créées sans aucun résultat», explique Salomé Mekong,       porte-parole des grévistes avant de poursuivre, «la grève va se poursuivre. Nous allons développer des stratégies pour poursuivre la grève en fonction des résultats, mais, la grève va se tenir au moins deux fois par semaine».

 

 

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