Cameroun. Le cameroun désapprouve le financement des associations homosexuelles

Josiane R. MATIA | Cameroon Tribune Vendredi le 14 Janvier 2011 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Le ministre des Relations extérieures a exprimé jeudi le sentiment au chef de délégation de l’Union européenne, Raoul Mateus Paula.

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L’entretien aura été des plus brefs. Moins de 10 minutes. Le temps pour Henri Eyebe Ayissi, ministre des Relations extérieures, de signifier au chef de la délégation de l’Union européenne, Raoul Mateus Paula, convoqué, la désapprobation du gouvernement face au financement des associations « qui violent les lois camerounaises ». L’Union européenne a en effet accepté de financer, après un appel d’offres, le Projet d’assistance et d’encadrement aux minorités sexuelles. D’un montant de près de 200 millions de F (300 000 euros), ce projet a été conjointement monté et présenté par les associations Sid’ado, Cofenho, le Collectif des familles d’enfants homosexuels, et Adefho, l’Association de défense des homosexuels.

Sur hautes instructions du chef de l’Etat selon le Minrex, il a été rappelé au diplomate les dispositions de la loi camerounaise sur la question et les échanges antérieures lors du dialogue politique structuré du dernier trimestre 2010. Le sujet du financement des minorités sexuelles figurait en effet à l’ordre du jour de ces travaux et déjà, le gouvernement avait fait état de la position du Cameroun à ce sujet. Il a donc été demandé à l’UE de reconsidérer ce financement, car, comme l’a martelé Henri Eyebe Ayissi « le peuple camerounais n’est pas prêt, ni disposé d’aller dans ce sens du développement de ces pratiques sur son territoire ».

Pour les autorités camerounaises, les lois de la République doivent être respectées par tous. En décidant de financer les associations qui violent les lois, l’UE viole les dispositions de la convention de Vienne qui régissent les priorités consulaires et la coopération entre les Etats. En clair, pour le gouvernement camerounais, la loi doit être respectée par tous, sans conditions.
 

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