Can 2016. Il faut retaper les vieux taxis

Elise ZIEMINE | Cameroon-tribune Vendredi le 03 Juin 2016 Sport Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Le délégué régional des Transports du Centre invite les propriétaires à améliorer leur état physique et le confort intérieur de leurs véhicules dans les deux mois.

ADS




De vieilles carcasses en circulation dans la capitale camerounaise alors que le pays s’apprête à abriter de grands évènements sportifs ? Josué Meyoua Me Mah, délégué régional des Transports du Centre, n’en veut plus. Dans un récent communiqué, il invite les propriétaires et les conducteurs de taxi à retaper leurs véhicules. En détail, il demande  la réhabilitation des carrosseries défectueuses, l’adoption d’une couleur unique, « jaune », sans fantaisie, l’amélioration du confort intérieur, la numérotation des portières avant, sur fond rond, visible à distance. L’immatriculation obligatoire des véhicules, la dotation d’un poste radio dans chaque taxi, l’amélioration de l’état de propreté et de la tenue vestimentaire des conducteurs, figurent aussi dans le texte. Les concernés ont deux mois pour se conformer à ces instructions. Passé ce délai, les contrevenants s’exposent à des sanctions disciplinaires, prévues par la réglementation en vigueur.

Mais comment en est-on arrivé là ? Le délégué fait savoir que ce communiqué est le résultat d’une séance de travail menée avec le collectif des propriétaires de taxi. Car après évaluation rigoureuse du parc existant, ils ont découvert que 95% des « voitures jaunes » de Yaoundé sont dans un état de désuétude avancée. Pourtant les taxis sont la vitrine d’une ville. Ils sont incontournables pour les étrangers et devraient être en bon état, quel que soit le prix. A la délégation régionale des Transports, l’on refuse pour l’instant de penser au coût de ce relookage. « Ce sont des opérateurs économiques. Ils vivent de leur travail. C’est à eux de moderniser leurs véhicules pour qu’ils soient attrayants. En plus, nous ne demandons pas de l’extravagance. Juste des taxis propres, confortables avec des conducteurs courtois qui ne consomment pas des stupéfiants ou de l’alcool », explique le délégué régional.  L’objectif visé est l’obtention des taxis à la hauteur de la renommée du Cameroun. Et pour cela, Josué Meyoua Me Mah affirme être capable d’aller jusqu’à la répression : à la mise en fourrière ou le retrait des licences de transport aux contrevenants. Le 17 juillet prochain a été arrêté pour évaluer  le niveau d’application de ces mesures.

En attendant, le communiqué signé par Patrice Samen, coordonnateur du collectif des propriétaires de taxis semble indiquer que la nouvelle a été bien accueillie. 

ADS

 

ADS

ADS

Les plus récents

Rechercher un article

ADS

ADS