Cameroun - Insécurité. Gabon - Cameroun : Cinq Camerounais périssent dans un incendie

Alain Georges Banassoubek | Mutations Mardi le 25 Janvier 2011 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
M. Ndjiogo, 45 ans, et toute sa famille ont été emportés par des flammes.

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La Sorbonne, gigantesque bidonville en plein cœur de Libreville, la capitale gabonaise, s’est réveillée en pleurs et en clameurs en cette matinée du 17 janvier. L’onde de choc a traversé le quartier, la ville et, surtout, la communauté camerounaise. Un incendie, la veille dans la nuit, a semé l’émoi avec la mort affreuse de toute une famille et de nombreuses habitations réduites en cendres.

En effet, le secteur sortait à peine d’un délestage d’ailleurs observé dans toute la ville. Selon les témoignages recueillis sur le lieu du sinistre, c’est une bougie qui serait à l’origine du drame. Mais d’où est parti le feu ω Les riverains n’ont pas pu le dire avec exactitude ce d’autant plus qu’à cette heure avancée de la nuit, tout le monde dormait, confie un témoin. Toujours est-il que c’est l’explosion d’une bouteille de gaz qui a ameuté le quartier. Mais les flammes impitoyables s’étaient déjà propagées dans plusieurs taudis.

L’horreur dans ce quartier sous intégré où, les masures, les unes adossées sur les autres, se sont vite embrasées. Le couple Ndjiogo, commerçant depuis de nombreuses années, et leurs trois enfants se sont trouvés coincés dans une chambre, livrés à la voracité des flammes ; ils ont tous été atrocement calcinés. Des images insoutenables qui ont meurtri de nombreux Camerounais qui résident dans ce quartier.

Hormis ces pertes en vies humaines, plusieurs compatriotes qui ont eu la vie sauve ont néanmoins vu le fruit de leur dur labeur s’en aller en fumée ; ils sont aujourd’hui sans –abris. Les sapeurs –pompiers pourtant arrivés promptement sur les lieux sont restés impuissants faute de matériel adéquat pour stopper la gloutonnerie du feu. Même la bravoure des jeunes du quartier, venus à la rescousse, a été dérisoire en raison de la rareté de l’eau dans ce quarter enclavé.
 

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