Françafrique. France-Afrique: Noir déballage

Bark Biiga | Fasozine Lundi le 12 Septembre 2011 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Jacques Chirac, ancien président français Alors que la présidentielle approche à grands pas dans une Hexagone ballottée par les eaux mouvantes de la crise mondiale, et que le verdict de l’affaire dite «Clearstream» s’annonce, les hommes de Sarkozy sont allés fouiner dans les vieilles affaires noires de la françafrique.

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Normal, après s’être comporté en justicier en Côte d’Ivoire contre Laurent Gbagbo puis en guerrier contre Mouammar Kadhafi, il s’attaque désormais aux dossiers noirs de son prédécesseur Jacques Chirac et son dernier Premier ministre Dominique de Villepin.

 Le chef d’accusation est aussi rocambolesque qu’anecdotique. Ces deux illustres figures de l’exécutif français sont accusées d’avoir bénéficié de mallettes entières de fonds occultes à eux expédiés par des dirigeants africains entre 1997 et 2005. Destination de ces fonds? Le financement de campagnes électorales en France. Lorsque c’est Me Robert Bourgi qui jette cette accusation sur la place publique, on peut dire que l’avocat d’origine libanaise sait de quoi il parle. Et qu’il mesure l’effet de la bombe qu’il dégoupille ainsi, non pas seulement dans les eaux troubles de la Seine, mais aussi et surtout dans une faune politique africaine où certains dirigeants sont mis à l’index.


Seulement, quand on sait que Me Bourgi est, aujourd’hui, dans les basques et à la solde de Nicolas Sarkozy où il s’illustre comme le monsieur Afrique des dossiers noirs, rappelant un certain Jacques Foccart, il y a de quoi se demander si ceci n’explique pas cela. Et puis, Nicolas Sarkozy est-il aussi «propre» dans ces histoires de financement occulte de la France-à-fric, pardon françafrique, au point d’exhumer une affaire qui risque de l’éclabousser lui-même? Pourvu que le noir déballage ne s’arrête pas seulement à un vrai faux procès, bon pour amuser la galerie. 

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