Can 2016. Football: la sélection kenyanne affronte les Lionnes indomptables à Yaoundé ce dimanche 6 novembre

Angèle BEPEDE | Cameroon-tribune Vendredi le 04 Novembre 2016 Sport Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
D’abord annulé par la Fédération kenyanne, le match va se jouer alors que les Lionnes se préparent depuis mardi.

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« Agnès (Nkada, ndlr), c’est dans la tête. Vas-y ». Petit encouragement de Madeleine Michèle Ngono Mani, joueuse la plus capée de la sélection nationale de football féminin. Agnès Nkada, c’est l’avant-centre du FC Lorient de football féminin. Au stade militaire, 24 joueuses poursuivent le huitième regroupement de la sélection nationale depuis mardi dernier. Et pour Agnès Nkada, les jambes sont lourdes ce matin (mercredi, ndlr). Pas moyen d’aller au rythme des coéquipières. La séance d’entraînement ressemble à une phase de match où l’on doit tout donner. Les gestes sont précis. Les joueuses vont jusqu’au bout de l’action. Les Camerounaises, hôtes de la 10e édition de la coupe d’Afrique des nations de football féminin (CAN) prévue du 19 novembre au 3 décembre, sont basées à Yaoundé dans le groupe A. Elles affronteront l’Egypte, l’Afrique du Sud et le Zimbabwé.

Le retour à Yaoundé après le séjour à Akono rime avec pression. Voir ces affiches dans la ville, ce public excité assister à une séance d’entraînement, ces élèves sortis de classes qui hèlent certaines à la fin d’une séance d’entraînement pour une photo, c’est la preuve que la compétition a commencé. Le public compte sur « elles ». Le match amical retour contre le Kenya, d’abord annulé par les visiteurs, a été confirmé pour ce week-end à Yaoundé. « C’est mardi à 22h que nous avons été appelés. Il nous a été dit que nous jouerons contre le Kenya dimanche », explique le sélectionneur, Enow Ngachu.

De sources dignes de foi, un contrat liait les deux pays. Et en cas de résiliation, le Kenya se devait de payer des pénalités. C’est fort de ce constat que le pays a décidé de se rendre au Cameroun. « Nous avons dû modifier le programme. Ce sont les matchs de préparation qui nous permettent de déceler les problèmes que nous avons encore », poursuit le sélectionneur. Les sparring-partners sont capitaux pour le staff. Ils permettent non seulement de rendre les joueuses plus compétitives, mais également d’évaluer le niveau de préparation du groupe. Si elles sont 24 aujourd’hui, sept joueuses libèreront la place à la horde d’autres professionnelles encore attendues. Et ça, c’est matière à pression. Pas question d’en rajouter.

 

Tout le monde veut gagner sa place.

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