Cameroun - Football. Fécafoot: Famille recomposée

Joël Atanga | Mboafootball Vendredi le 04 Septembre 2015 Sport Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Plus de deux années après la dislocation totale du clan Iya Mohammed qui a finit en prison pour préserver les siens, la famille est en train de se recomposer à la faveur d’un consensus de mauvais aloi voulu par certains membres du gouvernement. Grincements de dents assurés.

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Chaque jour qui passe apporte son lot de surprises dans le processus électoral en cours à la Fédération camerounaise de football et principalement dans le camp du Sg-candidat, Tombi à Roko Sidiki. Si sur le terrain les élections dans les ligues départementales sont une véritable razzia du clan Tombi avec des scores de 100% enregistrés dans plusieurs circonscriptions, au sein même du clan, le partage continue. Si certains sont mécontents et préfèrent quitter le navire, d’autres, eux, sont plutôt heureux de remonter sur le bateau, même s’ils ont dû ramer longtemps. Mais une chose est sûre, le temps passe, les textes changent, mais les hommes restent les mêmes. Ou presque.


Dès 2012, les fissures ont commencé à apparaître dans le clan Mohammed Iya avec les mises en quarantaine d’administrateurs comme Charles Emedec, David Mayébi, Alioum Alhadji, Antoine Essomba Eyenga qui, pour des raisons plus ou moins fondées. Le clan si soudé par le passé s’est légèrement fissuré, avant de définitivement tourner à la fente avec le processus électoral de 2013 pour lequel ces brebis galeuses n’ont pas eu la possibilité de défendre leurs chances dans leurs régions respectives, broyées par le rouleau compresseur Mohammed Iya. La rupture est totale et, malgré l’intermédiation de plusieurs personnalités du gouvernement camerounais, Mohammed Iya va refuser de réintégrer ses anciens amis pour, didait-il, « préserver l’unité de son groupe ». Un entêtement qui est l’une des raisons pour lesquelles il se retrouve aujourd’hui derrière les barreaux à la prison centrale de Kondengui.
Et de sa prison, l’ancien président de la Fécafoot doit se dire qu’il a fait cela pour rien car sa famille est en train de se recomposer sans qu’il soit capable d’y changer quelque chose. David Mayébi et Alioum Alhadji à qui lui et son clan vouent une haine viscérale ont été ramené dans la maison par Tombi qui est une fabrication de Mohammed Iya. Essomba Eyenga qui ne loupe par une occasion de tancer l’ancien boss de la Fécafoot est lui aussi de retour. Alors que Mohammed pensait avoir trouvé en Tombi à Roko l’homme de confiance qui allait pérenniser son œuvre et maintenir le cap de tout ce qu’il avait entrepris, il se trouve aujourd’hui que face à la pression, le Sg-candidat a cédé et est prêt à toutes les concessions pour accéder au fauteuil présidentiel. A tout ! Même a rouvrir la porte à ces personnes que son maître avait pourtant pris le soin d’écarter de la gestion des affaires du football. Là où Mohammed Iya a sacrifié son poste et a payé de sa liberté son souci de protéger son clan, Tombi à Roko, lui, a sacrifié son clan pour accéder à un poste qu’il n’aura peut-être jamais. Depuis sa cellule VIP de la prison centrale de Kondengui, Mohammed Iya doit être bien malheureux. Mais ainsi va le football camerounais, avec son lot de traitrise, de coups bas, de tacles irréguliers, de compromis et même de compromissions.
 

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