Affaire Etoundi Oyono. Etoundi Oyono justifie ses absences au au tribunal

Cameroon-Tribune Mercredi le 25 Septembre 2013 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
L’accusé s’est expliqué mardi sur son indisponibilité lors des dernières audiences.

ADS

La longue attente n’a finalement pas été vaine. Lorsque l’audience s’ouvre autour de 12h30 (2h30 de retard), l’accusé n’est pas dans la salle. Me Nouga, chef du pool des avocats d’Etoundi Oyono, annonce qu’il est dans les parages. Un petit dispositif sécuritaire se déploie et le voilà dans le box des accusés. Le juge l’interroge sur la finalité de la lettre envoyée au tribunal où il annonçait son indisponibilité jusqu’à la fin du double scrutin du 30 septembre. Emmanuel Etoundi Oyono s’étend sur son rôle de président de la Commission départementale de campagne. « J’ai six arrondissements à ma charge, où je dois m’assurer du bon déroulement de la campagne et du vote pour le compte de mon parti. Pour cela, il me revient de collecter tous les procès verbaux de tous les villages des arrondissements placés sous ma supervision. A la fin du scrutin, il faut apprécier les tendances avant le résultat final. Cela peut prendre deux à trois jours après le vote», a-t-il expliqué. Gilbert Schlick, le président du collège des magistrats, ne comprend pas qu’il ne puisse se soustraire à cette activité politique pour un seul jour afin de déférer à une convocation du tribunal. De même, il se demande si l’administration du Port autonome de Douala (où Etoundi Oyono est DG) fonctionne toujours. Le substitut du procureur prend la parole pour faire remarquer que le débat stagne. Me Nouga plaide alors pour que le tribunal tienne compte des occupations de son client dans l’activité politique qui se déroule en ce moment. « L’heure est au renouvellement des acteurs politiques et mon client joue un rôle important dans cette opération », souligne Me Ndongo, un membre de son conseil. Il pense qu’il n’y a pas urgence dans ce dossier et qu’Etoundi Oyono a besoin de sérénité pour organiser sa défense. Autres arguments brandis par les avocats, les témoins sont en campagne. En plus, les éléments de défense attendus d’une autre juridiction ne sont pas encore disponibles. M. Fabo, le représentant du ministère public souhaitait, lui, que le débat avance. Le juge Schlick a avoué tenir compte des arguments de part et d’autres et a renvoyé l’audience au 07 octobre en conseillant à Etoundi Oyono d’être présent.
 

ADS

 

ADS

ADS

Les plus récents

Rechercher un article

ADS

ADS