Can 2016. Elisabeth Addo: droit aux buts

Jean-Marie NZEKOUE | Cameroon-tribune Vendredi le 25 Novembre 2016 Sport Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
La joueuse de 23 ans est la pièce maitresse de l’équipe ghanéenne

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A première vue, le milieu de terrain du Ghana est un condensé de paradoxes. Sa petite taille (1,55m) contraste étrangement avec son immense talent. Pour une joueuse relativement jeune, elle emmagasine déjà une dizaine d’années d’expérience au plus haut niveau, du fait de ses débuts précoces en équipe nationale.

Agée à peine de 15 ans, elle fait déjà partie de la sélection des -17 ans qui participe à la coupe du monde de la catégorie en 2008. Elle est ensuite de l’expédition japonaise lors de la Coupe du monde des -20 ans en 2012. A ce jour, elle a participé à neuf tournois organisés par la FIFA avec un but au compteur. Surfant sur la même vague, sa carrière en club connaît une évolution heureuse. Après ses débuts en 2003 dans le championnat ghanéen, puis un passage au Nigeria, elle est sollicitée par des clubs européens, dont  Spartak Subotica en Serbie et Ferencvárosi TC Budapest en Hongrie. Avec ce dernier, elle  a remporté le championnat 2015/2016 et la coupe nationale de football 2016.


Malgré son âge (23 ans), Addo est depuis quelques années une pièce incontournable du dispositif tactique des Black Queens. Lors des deux premiers matchs dans le groupe B à Limbe, Elisabeth Addo a toujours été au bon endroit et au bon moment. Face au Kenya, alors que son équipe était menée à la surprise générale, elle est montée au créneau pour sonner la révolte des siens en seconde période. Le pénalty litigieux qui permet au Ghana de mener au score, c’est elle. Elle a fait parler également sa fougue et son sens du but lors de la deuxième sortie face au Nigeria en marquant un autre pénalty consécutif à une faute sur sa personne. Avec deux réalisations, elle est pour l’instant et mine de rien, la dauphine des buteuses, en  attendant mieux.

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