Lutte contre Boko Haram. Cameroun - Extrême-Nord: L’armée pilonne Boko Haram

S. K. | Le Messager Mardi le 09 Septembre 2014 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
La bataille de Fotokol a fait, en l’espace de cinq (05) jours, une centaine de morts du côté des assaillants qui n’en démordent pas pour autant.

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C’est la énième tentative d’incursion manquée de la secte à Fotokol. Dimanche et lundi derniers encore, les forces camerounaises ont pilonné plusieurs positions d’assaillants qui tentaient de faire irruption dans le Logone et Chari. «Ils en ont eu une fois de plus pour leur compte en essayant de traverser le pont frontalier. Nos hommes ne leur font plus de cadeau, tout ce qui est Boko Haram est réduit à feu et à cendre», a confié au Messager un responsable du Bataillon d’intervention rapide (Bir). Il ajoute que des pertes énormes ont été infligées à la secte islamiste que l’on dit avoir pris plusieurs villages de l’autre côté de la frontière, notamment Gambarou Ngala. «Ils arrivent généralement à bord de pickup et en nombre important. A chaque fois, ils sont repoussés ou tués à coups de canons ». Selon d’autres indiscrétions, l’armée camerounaise au front vient d’acquérir de nouveaux matériels (camions de guerre, armes sophistiquées, canons, etc). «Chaque soldat camerounais de l’opération Alpha est suffisamment armé pour faire face aux assaillants qui continuent toujours de tenter des embuscades contre les positions camerounaises», fait savoir une source administrative. L'on en saura un peu plus dans les prochaines heures sur les pertes essuyées par l'armée camerounaise au front.

La situation de guerre, comme on pouvait s’y attendre, a dû compromettre la rentrée scolaire dans plusieurs localités frontalières du Mayo Sava et du Logone et Chari. Ça et là dans les mentalités, le lancement officiel de la rentrée scolaire (sous haute sécurité) par la ministre Youssouf Adjidja Alim est perçu comme une « simple formalité». M. Mana, un parent d’élève à Mora confie à cet effet que « [ses] enfants n’iront pas à l’école dans le Mayo Sava. Je les ai envoyés ailleurs, ils ne reviendront que lorsque tout ceci sera passé». Une autre catégorie de parents manifestement réconfortés par le geste de cœur du chef de l’Etat dit faire confiance à l’armée. «Le gouverneur nous a rendu visite et nous avons été soutenus par Paul Biya en dons et matériels divers. On ne se sent plus abandonnés dans ce malheur de Boko Haram», affirme Adama Adama.
Au moment où l’armée camerounaise continue sa razzia, la situation humanitaire se montre de plus en plus préoccupante. Le déploiement du Hcr et de la Croix rouge, au regard de la masse populaire des déplacés, s’apparente à un cheveu dans la soupe. Sur un tout autre plan, l’on est toujours sans nouvelle des personnes enlevées à Kolofata.

S. K. 

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