Cameroun - Insécurité. Cameroun : Des «malfrats» abattent un élève à Douala

Aristide Ekambi | Mutations Jeudi le 17 Février 2011 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Le jeune Enguerrand Tessa Chedjou a reçu trois balles mardi dernier alors que des braqueurs opéraient au domicile d’en face.

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Le drame est survenu mardi 15 février dernier aux alentours de 20h, non loin de l’église du «Combat spirituel», à Ndogbong. Selon des témoins, Enguerrand Tessa Chédjou, 21 ans environ, et élève en classe de Terminale D au collège Malangue à Bassa Douala (en face de l’hôpital général), revenait de l’école vers 19h, lorsqu’il croise des hommes «suspects» à l’entrée de son domicile. Il aurait été intrigué par ces derniers qui lui auraient demandé de rentrer à l’intérieur et de s’enfermer à double tour. Ce qu’il ne fera pas. Le jeune homme est sorti se placer à la véranda de son balcon. Pour certains, c’aurait été pour dissiper un doute qu’il serait sorti se positionner à son balcon. D’autres sources soutiennent plutôt qu’il voulait savoir qui a sonné au portail.

«Les bandits qui étaient postés sur le balcon de son voisin, l’ont criblé de balles. L’une d’elles l’a atteint à la poitrine, l’autre à l’abdomen et la dernière à la tête. Sa petite cadette, âgée de 4 ans, qui l’a suivi dehors, a également été atteint par balle, mais elle est hors de danger», raconte la tante de la victime. Malgré son état critique, indiquent ses proches parents, Enguerrand Tessa Chédjou a tenté de prévenir des proches en descendant les marches de la maison. En témoigne les traces de sang retrouvées et qui partent du balcon à l’intérieur de la maison.

Faux gendarmes

Des témoins racontent que le père de la victime a été retenu en otage par les malfrats. Selon ces derniers, les bandits qui montaient la garde à l’extérieur du domicile où se passait le braquage l’ont contraint à entrer chez M. Fokou, son voisin. Ce dernier qui s’appellerait M. Tessa, ne se doutait sans doute pas que les premiers coups de feu qu’il a entendu, étaient destinés à son fils et à sa fille. La fillette de 4 ans noire de teint, une partie du crâne rasé, un léger bandage à la tête, s’amusait hier avec les enfants de son âge. La maison était pleine de proches, amis et connaissances qui arrivent par vague. Au domicile de M. Fokou (l’agressé), sept impacts de balles qui ornent le portail de couleur rouge de la victime, attirent l’attention du visiteur. En l’absence du maître des lieux, son épouse, entouré de proches, n’a pas souhaité faire de déclarations à la presse.

«Ce sont des impacts des balles qui ont été fait à la suite de l’échange de coup de feu entre les faux gendarmes et les vrais. Puisque les bandits étaient habillés en tenus et armés. C’est d’ailleurs ce qui a facilité la fuite des malfrats. Il était environ 19h. Nous souhaitons que les coupables soient retrouvés. Parce que c’est grave, ici chez nous », précise Henri, un mécanicien et riverain de ce quartier. La compagnie de la brigade de gendarmerie de Ndogbong a ouvert une enquête. Il faut rappeler que c’est le deuxième braquage avec mort d’homme qui survient à Douala en l’espace d’une semaine. Les malfrats, armés, réussissent toujours à s’enfuir.
 

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