Cameroun - Corruption. Biens mal acquis: Maurice Kamto prépare le grand déballage

Paul Arthur Biya’a | LAvocat Mardi le 07 Février 2012 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
L'ancien ministre délégué auprès du ministre de la Justice ne lésinerait sur aucun détail pour ébranler le régime Biya. L'on prétend aujourd'hui qu'au-delà de tout cela, le dossier sur les biens mal acquis du chef de l'Etat du Cameroun, Paul Biya, pourrait justement remonter en surface. Evocation.

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Plus d'une semaine après la sortie médiatique de Maurice Kamto, c'est chacun qui y va de son commentaire.

Il faut bien se le dire, les propos de l'ancien ministre délégué auprès du ministre de la Justice semblent ambigus pour les esprits non avertis. Seulement, quand l'intellectuel camerounais pense que «la nation camerounais se fissure silencieuse¬ment, sous la puissance tellurique des haines grégaires incompréhensibles mais fantasmées, puis alimentés et rendues acceptables», il ne faudrait pas prendre ces termes au premier niveau. Quand également cela vient d'un Maurice Kamto, qui a représenté le Cameroun lors de la rétrocession définitive de la péninsule de Bakassi intervenue le 14 août 2008 à Calabar, et qui a vu comment l'Opération Epervier a été géré, aux côtés d'Amadou Ali, rien ne saurait être à négliger. Au contraire, l'on prétend aujourd'hui qu'au-delà de tout cela, le dossier sur les biens mal acquis du chef de l'Etat du Cameroun, Paul Biya, pourrait justement remonter en surface. Apparemment, laisse-t-on faire comprendre dans les soupes populaires, Maurice Kamto serait appuyé par certains hommes-liges tels que Ngouo Woungly Massaga, alias commandant «Kissamba».

En renfort donc, le clan Maurice Kamto aurait fait un clin d'œil aux bandes armées nigérianes de la région du Delta qui n'ont jamais hésité à opérer des actes de sabotages, en vue de transformer la péninsule de Bakassi en no man's land où elles ont toujours l'habitude de s'approvisionner en armes et en minutions. Sans omettre le fait que certains éléments du Bir aujourd'hui introuvables et qui seraient récupérés par ce même réseau proche de Kamto. Vrai ou faux, ceux qui suivent de très près ce qui se trame, au niveau des services de renseignement, évoquent en catimini, d'autres rumeurs des rencontres secrètes entre une délégation d'émissaires camerounais partis à la rencontre, dit-on, du chef de l'Etat nigérian, pour justement réveiller ces prétendus cas de corruption dans l'affaire Bakassi. C'est donc à ce moment que les noms de l'ex-Vice Premier ministre Amadou Ali et surtout de Maurice Kamto auraient été cités pour avoir porté des sacs «Mbanjock» bourrés de Cfa partis du Cameroun dans l'optique de financer marabouts et corrompre les magistrats nigérians pour avoir Bakassi. Cela aurait pu être une simple rumeur volcanique si d'autre faits et gestes ne venaient pas en rajouter à la coupe, notamment cette autre information qui est suffisamment grave et qui fait état de ce que l'ambassadeur de France au Cameroun aurait lui aussi été, prétend-on, contacté.

A ce sujet, les mauvaises langues soutiennent que le clan Kamto, aussitôt le trouble installé au Cameroun, serait en pôle position pour mettre en route le plan secret du Conseil national de transition. D'où la main des leaders comme Ngouo Woungly Massaga, cité plus haut, qui se présente aujourd'hui comme le vétéran de l'Upc et de l'Alnk. Il n'y a qu'à voir les termes la démarche du Conseil national de transition, relayés par le journal Les Visages du Cameroun, édition n°058 du 26 janvier 2012, pour s'en rendre compte. Tenez. «(...) Nous ne sommes manipulés ou inspirés par aucune force externe. Mais restons convaincus qu'une fois démarrés notre processus de libération de la dictature, il recevra tous les soutiens nécessaires. Notre démarche consiste donc: à revendiquer pacifiquement mais de plus en plus résolument la tenue d'une 2ème Tripartite, sachant bien que le régime n'a aucun argument sérieux à opposer à cette demande de dialogue national; délégation successives auprès du Premier ministre; sensibiliser à fond l'opinion .nationale et internationale sur le programme minimal de la Tripartite (Pm3); mobilisation de tous les membres du Brain-trust de l'intelligentsia camerounaise et tous les leaders des partis politiques dans une campagne intensive de terrain pour expliquer le Pm3 et populariser ses exigences et mots d'ordre; ensuite nous passerons à la phase des marches et de mise en application du Programme national de désobéissance civique en dénonçant le blocage d'un régime qui s'avérera de plus en plus condamné», soutient-il. En fait, il faudrait vraiment avoir une dose d'appuis pour tenir ce genre de propos au moment où Paul Biya venait de gagner haut la main l'élection présidentielle.

N'empêche, si toute cette stratégie n'aurait pas l'assentiment du peuple camerounais, avec cependant le département américain, Maurice Kamto compterait sur d'autres soutiens qui travailleraient au .cabinet américain à cet effet. C'est à travers ceux-ci que le chef de l'Etat américain Barack Obama aurait été au courant du statut de dictateur de Paul Biya. Il suffirait pour eux de se souvenir que l'ancien président américain Bush avait interpellé Paul Biya au sujet des actes de corruption dans l'affaire de Bakassi auprès de la Cour internationale de Justice. Heu!! Ce qui aurait, d'après les détracteurs du président de la République du Cameroun, l'avantage de faire rebondir le fameux Code, en impliquant tous les agitateurs de la diaspora qui militent pour le changement.

En outre, de sa stature de membre du Barreau à Paris, Maurice Kamto estimerait que pour avoir multiplié de nombreuses prestations pour le compte du Cameroun, et pour n'avoir jamais reçu ses honoraires, il serait rapproché des hommes tels que Bipoum Wum pour mieux se faire tenir la mayonnaise. Le pauvre! En tout cas, en vous promettant de recouper auprès de l'éminent professeur sur ces informations croustillantes, il est donc clair que polar motiver sa démission, Maurice Kamto ne lésinerait devant aucun détail pour arriver à ébranler le régime Biya.
Affaire à suivre.

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