Le parti de Ni John Fru Ndi veut se prémunir contre les fraudes aux prochaines élections.

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Le nom de Virginie Djemmo a été au centre de la première réunion post électorale du Sdf à l’Ouest. Le comité exécutif provincial Ouest (Cepo) du Sdf,
qui s’est déroulé le dimanche 29 janvier au siège du parti à Bafoussam, a commencé par une minute de silence en hommage à Virginie Djemmo, assassinée le soir du scrutin du 9 octobre 2011 lors du dépouillement au bureau de vote de l’école publique de Keng Bandjoun.

Les 46 élus et présidents présents, représentant les différentes circonscriptions électorales du Sdf à l’Ouest, ont commencé par effectuer le bilan du scrutin présidentiel tel qu’il s’est déroulé dans les différents arrondissements de la région de l’Ouest Cameroun. « Il en ressort qu’il n’y a pas eu d’élection. C’était tout simplement une mascarade bien orchestrée, accompagnée de menaces et conclue par la mise à mort d’une de nos militantes», résume Jean Tsoumelou, le président du Sdf à l’Ouest.
Comme solution à ce problème, les cadres du Sdf à l’Ouest ont décidé de former physiquement des militants afin qu’ils soient prêts à répliquer à chaque attaque des partis d’en face. La formation physique des avant-gardes, qui sont les soldats du parti, a été la première décision prise. «Nous avons perdu une militante lors du dernier scrutin parce que nous avons relâché notre vigilance et parce que nous n’étions pas préparés physiquement. Nous avons décidé de relancer les entraînements physiques de nos avant-gardes, de telle manière qu’ils soient prêts à riposter lorsque le régime voudra nous mettre en difficulté dans les bureaux de vote bien entendu. » Ces entraînements vont se dérouler tous les dimanches.

Ils ont ensuite planché sur les stratégies à mettre en œuvre pour un bon déroulement des futures échéances électorales. Sur ce point, les personnes présentes ont convenu de tout mettre en œuvre pour que les primaires devant permettre de déterminer les candidats du parti se déroulent sans créer des dissensions au sein de la maison Sdf à l’Ouest.

La date de lancement de ces primaires a été adoptée pour la première quinzaine du mois de février 2012. Il a surtout été question de voir comment contourner «les machinations d’Elecam et de son fidèle parrain, le Rdpc », comme l’a suggéré le président provincial du Sdf à l’Ouest. A l’issue des discussions, ils se sont résolus à relancer l’école de la formation des militants au sein des différentes cellules du parti.
 

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