Condamné à payer le salaire de Johan Buyle, le technicien belge, qui avait été engagé pour diriger les mangwas boys la saison dernière avant d’être viré abusivement, Bamboutos ne s’est pas exécuté dans les délais et risque gros selon les dispositions prévues par la décision de la FIFA.

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L’affaire qui oppose l’entraineur Johan Buyle à Bamboutos FC de Mbouda  à la FIFA connait une autre phase depuis le non-respect du verdict donné par la commission de discipline de la FIFA en faveur du belge. En effet, Johan Buyle avait été engagé par le président du conseil d’administration de Bamboutos FC, Justin Tagouh pour conduire le club de Mbouda, durant l’exercice dernier. Seulement, Johan Buyle n’a pas eu l’occasion de faire long feu avec ce club de l’ouest Cameroun. Il avait été viré sans ménagement avant le début de la saison.

L’entraineur, trentenaire, avait saisi la Fifa pour rentrer dans ses droits notamment le versement de son salaire sur un an comme le stipulait le contrat signé avec l’administration du club. La décision rendue le 15 juin 2016 par la Fifa condamnait Bamboutos à verser dans son intégralité le salaire du belge qui s’élèverait à plusieurs millions de franc cfa pour un délai de 30 jours. L’administration des bleus et rouges de l’ouest  ne s’est pas exécuté. Le créancier Johan Buyle a, par la suite, saisi la Fifa afin qu’elle constate le non-paiement de ses droits sous délai. L’instance faîtière du football mondial statuant sur ce cas le 15 mars dernier a prévu pour Buyle des mesures de pressions légales que le conseil juridique du belge n’a pas hésité d’activer. Le cabinet Eleven and law qui défend Johan Buyle a saisi la Fifa pour le retrait de 3 points en championnat comme le stipule l’article 4 de la décision. Un retrait de point au classement qui va certainement être appliqué dans les tous prochains jours.
 

Après cette phase, le conseil de l’entraineur belge entend écrire à la commission de discipline de la Fifa pour une rétrogradation de Bamboutos de Mbouda en division inférieure, si leur client n’est toujours pas rentré dans ses droits.
 

Le point 6 de la décision exige à la Fecafoot d’appliquer ces sanctions sportives au risque de se voir priver des compétitions de toutes les compétitions organisées par la Fifa. Affaire à suivre.


 

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