cameroun24.net - La cérémonie solennelle de remise des parchemins aux lauréats des écoles des infirmiers d’Ebolowa s’est tenue le 14 avril dernier dans la salle de conférences du collège régional d’agriculture d’Ebolowa sous la présidence du gouverneur de la région du Sud.

ADS

Au total, 86 infirmiers  diplômés d’état principaux et 93 aides-soignants pour apporter une main forte au système sanitaire Camerounais qui depuis un temps défraie la chronique. La prise en charge et l’accueil dans les formations sanitaires n’étant pas la chose la mieux partagée. Eux qui ont passé leurs stages pratiques aux côtés de leurs aînés dont les pratiques sont fortement décriées aujourd’hui, il leur faudra bien une dose de courage, de sacrifice et de surpassement de soi pour se distinguer.

Puisqu’on ne créera pas de nouvelles structures sanitaires pour ces nouveaux médicaux-sanitaires, ils travailleront toujours aux côtés des autres. Pour le directeur de l’école des infirmiers d’Enongal, porte parole des autres pour cette solennité leurs ex-apprenants sont prêts à dispenser des soins de qualité. Ils doivent mettre en pratique toutes les recommandations reçues pendant leur formation.

Leur métier demande à servir avec la courtoisie, la politesse, l’honnêteté, la discrétion et beaucoup de disponibilité. Il les a invités à poursuivre leur formation auprès de leurs aînés pour en être des infirmiers dignes. Tout n’est pas que rose, des difficultés existe d’où cette main tendue aux pouvoirs publics pour l’octroi de la subvention et des moyens de locomotion pour des excursions d’étude. Pour le porte-parole des lauréats, ils sont aguerris pour assumer cette lourde responsabilité.

De ce fait, ils sollicitent une intégration à la fonction publique et d’autres opportunités qui leur permettront d’exercer.  En les remettant leurs parchemins sanctionnant la fin d’une formation qui a durée trois ans pour les infirmiers diplômés d’état principaux et douze mois pour les aides-soignants, Félix Nguelé Nguelé leur a rappelé que le diplôme n’est pas une fin en soi. C’est bien à eux de coller une valeur à leurs parchemins à travers leurs bonnes pratiques de ce qu’ils ont appris. A cet effet, la disponibilité, la patience auprès des malades qui sont souvent fragiles fera de vous des grands soignants. Pour lui, la bonne tenue auprès du patient le rassure déjà à 40% tout au moins qu’il est en voie de recevoir sa guérison là où il se trouve. Les pouvoirs publics ne pourront ne pas reconnaitre leur valeur et leur apport nécessaire quant à la couverture des structures sanitaires.

La preuve, la région du Sud un hôpital de référence à Sangmélima, un autre sera construit dans les prochains jours à Ebolowa, les besoins en personnels sont là. Pour Serges Ferdinand Owona Ngaondoua major de cette 24ème  promotion des élèves infirmiers d’état principaux (IDEP), il est fier d’être formé dans les règles de l’art car, il est prêt à servir son pays.

A cet effet, il en appelle à toutes les structures sanitaires de se tourner vers eux. Par rapport à l’écho qui vient des formations sanitaires actuelles, le lauréat affirme que leur promotion sera différente en termes de pratique sur le terrain. C’est vrai que le code de l’éthique et de la déontologie reste le même, c’est chacun en ses propres mots qui devra se surpasser pour rendre un meilleur service aux patients.

Quant à eux, ils le rassurent que cette promotion est spéciale  et pour cela, et elle se battra pour maintenir la dragée haute et mériter la confiance. Le maçon sera jugé auprès du mur en attendant, les patients pourront en bénéficier de leur expertise dans les GIC santé des quartiers. Une aide importante pour les patients qui n’ont pas de moyens pour s’acquérir des tickets de session.
 

ADS