Cameroun - Communication. Economie et politique en vedette dans les journaux camerounais

APA Mercredi le 08 Novembre 2017 Opinion Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Les journaux camerounais parus mercredi se sont majoritairement penchés sur des à caractère économique nationale et sous-régionale, sans toutefois s’éloigner des préoccupations politique interne de l’heure.

ADS


Auscultant la ventilation du projet de budget de l’État pour 2018, Émergence constate que les grandes tendances ne devraient pas évoluer, les Travaux publics tenant toujours le haut de l’affiche suivis des Enseignements secondaires, de la Santé publique et de la Défense.

 

Il est néanmoins noté la baisse de l’enveloppe dédiée aux Sports, en pleins préparatifs de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) de football messieurs de 2019, et ce alors que la part de la présidence de la République, bien que connaissant également une légère décrue, permet de constater que cette administration budgétivore dépensera un peu plus de 104 millions FCFA par jour l’année prochaine.

 

Le quotidien à capitaux publics Cameroon Tribune (CT), loin des sujets qui fâchent, est tranquillement allé faire un tour sur le site du tout premier centre de traitement post-récolte du cacao du pays sis à Nkog-Ekogo (Centre) : une infrastructure couvrant 3000 mètres carrés, pour une capacité de production de 225 tonnes annuels et qui est par ailleurs l’une des trois structures du genre à être inaugurée.

 

Dans un contexte où les coûts du cacao ont chuté sur le marché international, cette initiative, selon le ministre du Commerce, Luc Magloire Mbarga Atangana, est à louer car participant de l’amélioration de la qualité du cacao produit au Cameroun.

 

Dans Le Quotidien de l’Économie, ce sont les conditions de la fusion des Bourses de valeurs immobilières de Libreville (Gabon) et Douala (Cameroun) qui préoccupent.

 

Après l’annonce de l’unification de ces deux places financières, faite la semaine dernière à N’Djamena (Tchad) au terme d’un sommet de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC), l’heure est désormais au doute, affirme la publication qui se fait l’écho des «dures réalités du terrain» qui pourraient faire traîner la restructuration sur de longues années.

 

Une autre équation à régler, en matière d’intégration sous-régionale et que signale repères, c’est la sécurisation des frontières qui coûtera 1,7 milliard FCFA, dans un environnement où règne le terrorisme et bien d’autres menaces à la stabilité des Etats.

 

Sous le titre «La politique économique de Trump inquiète la BEAC», le même journal a revisité le communiqué final ayant sanctionné les travaux du Comité de politique monétaire (CPM) de la Banque des États de l’Afrique Centrale (BEAC), tenu en marge des travaux de la CEMAC : depuis son accession à la Maison Blanche comme 45ème président des États-Unis, Donald Trump a engagé des mutations dont les résultats n’augurent pas toujours de lendemains meilleurs pour l’économie mondiale.

 

Et de citer pêle-mêle la volonté de la nouvelle administration américaine de fermer les frontières à l'immigration, et ses politiques protectionnistes pourraient entraîner une guerre commerciale entre les États-Unis et le reste du monde.

 

Mais Repères focalise davantage ses flèches sur le ministre de l’Eau et de l’Énergie, Basile Atangana Kouna, coupable selon lui «contraire» le chef de l’État Paul Biya en manœuvrant, en coulisses, pour faire aboutir une conciliation amiable qui fait la part belle à la Camerounaise des eaux (CDE), filiale de l’Office national de l’eau du Maroc (ONEP) dont le président de la République a prescrit une rupture du contrat de partenariat pour non atteinte des objectifs.

 

Dans sa demande de conciliation, explique-t-il, la CDE exige une compensation d’environ 20 milliards FCFA au titre de la rupture de l’équilibre économique et financier, et 20 milliards FCFA au titre des impayés des factures d’eau adressées à l’administration entre 2008 et 2016 qui s’élèvent globalement à un peu plus de 101 milliards FCFA, une exigence qui ne tient pas compte de la perte de plus de 70 milliards FCFA causée au concessionnaire du fait de la non utilisation, par la CDE, de la formule contractuelle de calcul de la redevance à reverser au concessionnaire (Etat), mais également d’une dette de 24 milliards FCFA due au concessionnaire au titre de la redevance calculée par la CDE.

 

«Diplomatie camerounaise : le grand redéploiement» est la principale manchette de CT, qui revient sur les 5 décrets et arrêtés, signés la veille par le président de la République, portant nomination de nouveaux responsables dans les services centraux et les représentations diplomatiques à l’étranger.

 

Il s’agit d’une véritable «tsunami» aux Relations extérieures, renchérit Mutations qui évoque un mouvement d’une amplitude rarement connue depuis deux décennies au moins.

 

Ce que InfoMatin en retient surtout est que dans le vaste mouvement des personnels de la diplomatie, se retrouve en bonne place l’épouse du leader du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) et l’un des plus farouches opposants au régime de Yaoundé, Maurice Kamto.

 

Nommée inspecteur général chargé des services, poste créé, Fantchom Wega Suzanne Julie, épouse Kamto, ministre plénipotentiaire, figure désormais dans le premier cercle des responsables du ministère des Relations extérieures, ce qui fait d’elle la «première dame» de ce département.

ADS

 

ADS

ADS

Les plus récents

Rechercher un article

ADS

ADS