Cameroun - Nécrologie. William Eteki Mboumoua est mort

Jean Francis BELIBI | Cameroon-tribune Jeudi le 27 Octobre 2016 Opinion Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Ancien ministre et ancien secrétaire général de l’OUA, le président de la Croix rouge camerounaise a rendu l’âme mercredi à 83 ans.

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Sur le babillard de la Croix-rouge camerounaise, le dernier acte signé de Willam Aurélien Eteki Mboumoua en qualité de président de cet organisme, date du 13 octobre dernier. Il s’agit de la nomination de responsables dans les différents services. On pouvait donc comprendre que mercredi matin, la nouvelle de la disparition de celui que certains de ses collaborateurs appelaient affectueusement « Le vieux » a surpris. Même si on le savait de santé fragile depuis quelques mois. A la résidence du défunt au quartier Bastos à Yaoundé, c’est le calme plat. « Papa est effectivement décédé ce matin (hier, NDLR) » nous indique au téléphone, l’une de ses filles, la voix étreinte de sanglots. Nous apprendrons également que c’est jeudi dernier qu’il a été interné dans une formation hospitalière, avant de rendre l’âme hier matin.


Né le 20 octobre 1933 à Bonadibong par Douala, William Aurélien Eteki Mboumoua, ancien élève du lycée Louis le Grand de France était diplômé de l’Ecole nationale de France d’Outre-mer d’où il est sorti en 1959. Il était, par ailleurs, titulaire d’un diplôme d’études supérieures spécialisées (DESS) en économie politique.


Lorsqu’il revient au Cameroun en août 1959, il est nommé adjoint préfectoral à Yabassi. Le 30 décembre de la même année, il devient préfet de la Sanaga-Maritime. Deux ans plus tard, sa carrière prend une nouvelle tournure avec sa nomination comme ministre de l’Education, de la Jeunesse et des Sports. Un an après, il est conseiller spécial à la présidence de la République. Il y reste deux ans et est appelé à remplacer son compatriote Nzo Ekangaki à la prestigieuse fonction de secrétaire général de l’Organisation de l’unité africaine (OUA). Poste qu’il occupe de 1974 à 1978. Puis, retour à la présidence de la République comme conseiller spécial, puis ministre chargé de mission. Signalons au passage qu’il a occupé les fonctions de président de la Conférence générale de l’UNESCO. On comprendra donc que ces fonctions exercées à l’international aient pu le conduire au poste de ministre des Affaires étrangères de 1984 à 1987. La même année, il accède à la présidence de la Croix-rouge camerounaise. Poste qu’il a occupé jusqu’à sa disparition. Il était l’auteur de quelques publications, dont « Le pouvoir de l’humanité », « Un certain humanisme ».

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