Can 2016. Star: Marie-Aurelle Awona

Monica NKODO | Cameroon-tribune Jeudi le 01 Décembre 2016 Opinion Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Avec Christine Manie en charnière centrale des Lionnes, elle propose une défense en béton.

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Polyvalence. Quoi de mieux que ce mot de cinq syllabes pour décrire le jeu de Marie-Aurelle Awona ? Fait indiscutable, Awona est une arrière. Ce qui est moins certain en revanche, c’est la définition précise de sa zone de positionnement. La joueuse du club ASJ Soyaux en France se révèle tenace à gauche ou à droite au poste de latéral, mais elle est tout aussi intraitable en défense centrale (comme c’est le cas pour cette CAN avec les Lionnes). Vigilance et sérénité à la récupération, lucidité à la relance : Awona est un élément essentiel dans le bloc compact formé par le dispositif défensif de Enow Ngachu. En charnière centrale des Lionnes, Awona et la capitaine Manie constituent une tour imprenable. Elle n’a que 23 ans, mais Awona s’impose déjà à ce poste de défenseur central, rôle qui pourtant se bonifie avec l’âge et l’expérience. Qualité qu’elle doit à son physique athlétique.


Si la politique du football actuel veut que la majorité des 11 acteurs de l’effectif s’impliquent dans les phases d’attaque, Marie-Aurelle Awona assume tout à fait sa mission purement défensive. « C’est une battante, un vrai défenseur, quelqu’un qui va au contact, qui aime les défis physiques », analyse Gwendoline Djebbar, sa coéquipière de l’ASJ Soyaux. Passée par plusieurs clubs du championnat français de première division (Fontenay-Sous-Bois, Cergy Clos, Cergy Pontoise FC, Domont FC, Le Mans UC 72), ainsi que par les équipes nationales de France des moins de 19 ans et des moins de 16 ans, Awona enregistre sa première sélection avec les Lionnes en 2015, quelques mois avant la Coupe du monde au Canada. Elle brille désormais sous les couleurs du Cameroun, ce pays qui l’a vu naître, et qu’elle quitte à six ans. La CAN offre le retour de la « fille prodigue » et prodige.

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